Le Parti communiste francais a fait de sa politique de santé un axe prioritaire de son action. C’est une des marques de son identité au service des humains. Il participe à toutes les initiatives de rassemblement en faveur des progrès sanitaires et sociaux au niveau national comme international.
La Rencontre-débat du vendredi 29 avril à 18H30, salle Romain Rolland à Fontaine, avec la participation de Annie David, initiée par la section PCF de Fontaine rive gauche du Drac, s’inscrit dans la continuité de ces combats.
Lors de la de la journée mondiale de la santé, le PCF a tenu à réaffirmer qu’il œuvre pour la défense de la protection sociale et de la Sécurité sociale dont il a été un des fondateurs en 1946 et il demande la généralisation de la prise en charge à 100% des dépenses de santé. Il prône une nouvelle politique du médicament qui dégage celui-ci des contraintes de rentabilité capitalistique. Il demande également la création d’un pôle public du médicament et défend l’accès aux soins pour tous grâce à l’hôpital public et les centres de santé. La lutte contre les inégalités sociales et territoriale de santé constitue la priorité.
Le PCF propose une nouvelle politique de santé publique mettant l’accent sur la prévention et la promotion de la santé.
A l’inverse, les politiques d’austérité et de réduction des financements conduisent à la régression sanitaire et sociale. Elles doivent cesser. Les progrès scientifiques actuels doivent être développés et mis au service de toute l’Humanité.
Depuis le 26 janvier dernier, la « loi de modernisation du système de santé », dite loi Touraine, est entrée en vigueur.
Avec elle, l’objectif est d’adapter au mieux notre système de santé à la politique d’austérité des services publics de santé.
Une loi qui s’accompagne de deux autres, celle sur « le vieillissement » et une autre de cadrage des dépenses de santé, « le LFSS 2016», qui prévoit notamment la réduction de 10 milliards dans le budget des hôpitaux publics.
Une loi qui fait suite à d’autres mesures prises en 2015, avec de fait un nouveau système d’assurance maladie obligatoire privée, fragilisant d’autant plus notre système de solidarité mutualiste, aggravant la segmentation des complémentaires, accentuant les inégalités d’accès aux soins et à la santé, fragilisant aussi notre bien commun, la sécurité sociale.
Nous ne pouvons laisser faire une telle attaque contre la santé et la protection sociale dans notre pays. Nous proposons de travailler région par région, territoire par territoire, à la fois pour coller aux mieux aux réalités locales, aux politiques des ARS sur le terrain, aux capacités de résistance et de rassemblement.
Il ne peut y avoir de politique de santé sans un projet politique de santé, et celui-ci ne peut s’épanouir sans une Sécurité sociale, une Assurance maladie du XXIe siècle. C’est le sens des collectifs 100% sécu, lieu où nous proposons que se retrouvent celles et ceux qui partagent notre démarche d’aller vers le 100% sécu pour tous les soins prescrits, et en priorité pour les jeunes et les étudiants.