Le 5 avril 2022, le Comité des Jours heureux des 3ème et 4ème circonscriptions de l’Isère a organisé une Rencontre-débat sur les questions de l’éducation à la salle Marguerite Tavel de Fontaine, avec nos porte-paroles Renaud Lugli et Claudine Didier.
Comme le précise le programme de Fabien Roussel, la France des jours heureux, l’élévation du niveau de connaissance de la jeunesse est un enjeu de société.
Ci-dessous le texte du tract ainsi que la vidéo de cette soirée.
L’ÉLÉVATION DU NIVEAU DE CONNAISSANCE DE LA JEUNESSE EST UN ENJEU DE SOCIÉTÉ.
La lutte contre les inégalités sociales de réussite scolaire, pour la démocratisation de l’accès aux savoirs sont au cœur de la campagne de Fabien Roussel et du Parti Communiste Français.
Depuis de nombreuses années, on a privé nos enfants de temps d’école, transférant aux familles, aux communes une partie des enseignements et de ce qui doit être fait à l’école.
La sélection et les inégalités ne sont pas une fatalité :
TOUS LES ÉLÈVES PEUVENT APPRENDRE LES MÊMES CHOSES, MAIS PAS DANS LES CONDITIONS ACTUELLES.
Pour cela, il faut faire « l’école à l’école » !
Le PCF propose :
👉Droit à la scolarité dès 2 ans
👉En primaire, retour à la semaine de 27h
👉Au collège, nous voulons arriver progressivement à 32h pour tou·te·s, avec un retour à des horaires nationaux ;
👉Au lycée, 32h minimum pour toutes et tous, avec la possibilité de monter jusqu’à 36h pour les élèves qui cumulent les options facultatives ;
👉Pour les élèves de la voie professionnelle, retour à la possibilité de passer le bac pro en 4 ans au lieu de 3 par la création de CAP pour toutes les filières.
👉Retour à un bac national garantissant une place dans une formation choisie du supérieur : abandon de parcoursup et de la réforme du lycée qui placent les établissements et les jeunes en concurrence les uns avec les autres.
👉Nous portons un changement de logique radical : oui, notre société a besoin de plus d’école, dans une école transformée, une école commune à toutes et tous.
Pour cela il faut transformer les pratiques.
Il ne s’agit pas seulement d’augmenter le temps scolaire, mais de donner du temps aux équipes pour lutter contre les inégalités sociales de réussite scolaire.
NOUS DONNERONS 80 MILLIARDS POUR L’ÉCOLE !
L’argent existe, il faut le prendre sur les revenus du Capital, l’évasion fiscale qui coûte à notre pays plus de 120 milliards d’Euros.
Plus d’école, CE SONT DE MEILLEURES CONDITIONS D’APPRENTISSAGES !
👉Un plan national pour rouvrir des écoles et des collèges sur tout le territoire et réduire le temps passé dans les transports, rénover, équiper, construire là où c’est nécessaire ;
👉Des effectifs réduits dans les classes : pas plus de 20 à 25 par classe en fonction du niveau ;
👉Un fonds national pour garantir la gratuité de tout ce qui est nécessaire à la réussite scolaire.
Plus d’école, C’EST NÉCESSAIREMENT PLUS D’ENSEIGNANT·E·S : 90 000 RECRUTEMENTS TOUT DE SUITE
👉Plus d’école, ce n’est pas plus d’heures pour les enseignants : au contraire, ils ont besoin de temps pour travailler en équipe, se former, réfléchir à leur pratique… : plus de maîtres que de classes en primaire ; un temps de concertation inclus dans le service pour tous les personnels.
👉Rattrapage des salaires (+30% et dégel du point d’indice)
👉Mise en place de dispositifs de pré-recrutement aux niveaux Bac et Bac+2, sous statut de la fonction publique, pour une entrée progressive et sereine dans le métier.
Plus d’école, C’EST PLUS DE PERSONNELS D’ÉDUCATION DANS DES ÉQUIPES PLUS STABLES
👉Reconstitution des équipes pluri-professionnelles pour prendre en charge les élèves en grande difficulté (RASED) ;
👉Recrutement de 90 000 AESH, sous statut de la fonction publique et avec une vraie formation, pour rendre l’inclu- sion des élèves handicapés possibles ; développement des classes et des établisse- ments spécialisés (CLIS,
👉Recrutement d’assistants d’éducation et recréation du statut de MISE pour permettre aux étudiants de travailler dans les établissements scolaires ;
👉1 ATSEM par classe de maternelle,
👉reconstruction de la médecine scolaire ; recrutement d’assistantes sociales et de CPE, de personnels administratifs pour répondre aux besoins.
Plus d’école et un bon service public des loisirs éducatifs
L’allongement du temps scolaire redonnera aux maires, aux éducateurs, aux animateurs de la cohérence et du temps pour se recentrer sur ce que doit être une politique municipale de loisirs éducatifs durant le temps périscolaire.
Quelle que soit la ville dans laquelle un enfant vit, il doit pouvoir avoir accès à la culture, au sport, c’est la mission de l’école, et aux loisirs, c’est la mission de la mairie.
Plus de temps à l’école, c’est plus de temps pour les loisirs, le sport, la pratique artistique.