Marie Christine Vergiat tête de liste du Front de Gauche Sud-est

Née à Roanne, en 1956, d’un père employé boucher et d’une mère secrétaire, Marie-Christine VERGIAT est mariée et mère d’un fils de 11 ans. Arrivée à Chalon-sur-Saône en 1965 où elle a passé toute son enfance et son adolescence. Elle est ensuite partie à Dijon pour faire ses études universitaires. Elle est titulaire d’une maîtrise de droit public et d’un DEA d’histoire du droit.

Après avoir été chef de cabinet du maire de Chevigny-Saint-Sauveur dans la banlieue de Dijon, elle rejoint en 1983 le groupe socialiste à l’Assemblée nationale où elle travaillera jusqu’en 1997.

Depuis 1997, elle travaille comme agent contractuelle au ministère des affaires sociales.

Engagée d’abord au sein de l’UNEF durant ses études, Marie-Christine VERGIAT est d’abord une militante étudiante, très engagée notamment au cours des grèves de 1976 contre la réforme des DEUG et en 1980 contre les réformes d’Alice Saunier-Séïté. Elle adhère ensuite au Parti socialiste à l’automne 1980 pour faire la campagne de François Mitterrand sans y prendre de responsabilités particulières. Elle quittera le Parti socialiste en 2005.

Parallèlement, elle s’engage dans diverses associations notamment de défense des droits, puis d’éducation populaire et enfin de parents d’élèves. Déontologiquement, elle ne souhaite pas revendiquer son appartenance de l’une de ces associations afin de respecter leur indépendance : la règle d’or des associations dans lesquelles elles militent est de s’adresser à tous ceux et toutes celles qui peuvent partager les mêmes combats et de refuser toute récupération électoraliste.

Elle se présente donc simplement comme féministe, altermondialiste, militante de l’égalité, de la citoyenneté et des droits, défendant ses idées partout où cela lui semble utile.

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En pleine crise, la spéculation financière continue !

On pourrait croire, au vu de la chute vertigineuse des indices boursiers et des capitalisations, des énormes pertes affichées, que la spéculation est en sommeil, malade de ses excès, allongée sur ses canapés de dollars, accablée par la « gueule de bois » des lendemains d’ivresse. C’est oublier que, si elle prospère sur les cimes du CAC 40 et du Dow Jones, elle peut aussi faire ses choux gras des malheurs du monde.

Bref, contrairement à ce que l’on pourrait penser et en dépit des colères de théâtre de Nicolas Sarkozy, en pleine crise, la spéculation continue de frapper. Thomson, le groupe de l’audiovisuel, vient de l’illustrer. Aujourd’hui, au bord de la faillite, il doit, avant la fin avril, faire face à une dette de 2,1 milliards d’euros qu’il est incapable de rembourser. La liquidation du groupe risque cependant d’entraîner de lourdes pertes pour les banques créancières. Aussi, les spéculateurs – éventuellement les traders de ces mêmes banques – font-ils l’hypothèse que, plutôt que de demander la liquidation de Thomson, elles vont essayer de convertir la dette en capital, devenant ainsi propriétaires du groupe. Dès lors, ils se sont lancés dans une nouvelle opération : ils ont commencé à vendre leurs titres de dette de Thomson pour acheter des actions du groupe au plus bas prix en espérant qu’après la prise de contrôle, son cours augmentera.

Ils n’auront plus alors qu’à vendre. Pour favoriser l’opération, le groupe a annoncé son intention de céder des actifs et de réduire ses charges. Pour les vautours de l’argent, le marché de la dette des entreprises est, dans le contexte de crise actuel, particulièrement intéressant. Les besoins de financement de celles-ci sont de plus en plus difficiles à satisfaire. Les groupes de l’automobile ou de la construction doivent ainsi assurer des primes de risque aux investisseurs et leur servir des taux d’intérêt très supérieurs à ceux du marché. Lafarge, le géant français du ciment, tente de tourner la difficulté en réalisant une augmentation de capital, mais il y a de fortes chances qu’il soit obligé de fixer un prix de souscription inférieur de 40 % au cours de Bourse. Là aussi, ces « primes de risque » ont pour contrepartie des cessions d’actifs et des réductions d’emplois.

Cette spéculation est encouragée par le type de relance engagée par les gouvernements des grands pays capitalistes. C’est ainsi que le plan du secrétaire d’État au Trésor des États-Unis, Timothy Geithner, apporte des garanties et des financements publics à tous les investisseurs désireux de réaliser une bonne affaire en acquérant à bon compte les actifs pourris des banques américaines afin de les revendre quand le marché reprendra, en réalisant au passage une plus-value. Les plans européens, le français notamment, engagés sans que soient établis des critères d’attribution des aides aux banques favorables à l’emploi et à la croissance, risquent de donner également de nouvelles munitions aux fauteurs de crise.

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