LES TARIFS D’ÉLECTRICITÉ VONT AUGMENTER POUR PERMETTRE LA CONCURRENCE !!!!

À TERME, L’USAGER PEUT S’ATTENDRE À DES HAUSSES SUBSTANTIELLES DE SA FACTURE, COMME CELA S’EST DEJA PRODUIT POUR LE GAZ.

NE LAISSONS PAS FAIRE !

Début juin 2010, les parlementaires auront entre les mains l’avenir du service public de l’électricité.

En effet, débutera dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale l’examen du projet de loi Nome, soit la Nouvelle Organisation du Marché de l’Electricité, concoctée par le gouvernement.

Le principe en est simple : constatant que la concurrence ne fonctionne pas – plus de 96 % des Français restent fidèles à l’opérateur historique (EDF) -, le gouvernement a décidé de la créer… artificiellement.

Si la loi passe, à partir du 1er janvier 2011, EDF aura obligation de revendre à ses concurrents jusqu’à 25 % de sa production d’électricité.

Un véritable hold-up ! Les fournisseurs d ‘électricités vont se voir offrir un quart de la production, que les Français ont déjà payé avec leur facture, pour qu’ils puissent réaliser des profits, au seul bénéfice de leurs actionnaires.

C’est une première d’obliger une entreprise, dans le monde de la concurrence libre et non faussée, à céder une partie de ses atouts à des concurrents qui produisent peu ou pas du tout d’électricité.

Trois points cruciaux sont en question :

• Point n° 1 : les tarifs
Les tarifs vont mathématiquement augmenter puisqu’il est reconnu que la concurrence ne peut s’exercer parce qu’ils sont trop bas. Quelque soit le prix de rachat, tous les fournisseurs chercheront à faire une marge. Des chiffres circulent déjà et les fournisseurs de tous bords se frottent les mains.
Cela touchera lourdement tous les usagers et risque de porter un coup supplémentaire au secteur industriel, déjà mal en point, quand on sait que le prix de l’électricité est un facteur important de localisation industrielle.
Déjà certains industriels annoncent que, dans ce cas de figure, ils préféreront transférer leurs usines dans des pays qui leur permettent une stabilité et une visibilité à long terme à un tarif intéressant, comme le Canada ou les Etats-Unis, voir d’autres pays d’Europe.
L’originalité de la France dans cette affaire, c’est d’accepter d’auto saborder son avantage compétitif, son système électrique.

• Point n° 2 : les investissements
Les fournisseurs profiteront de la manne nucléaire sans aucun investissement. On a vu ce que cela a donné il y a plusieurs années en Californie avec la grande panne électrique. Là-bas comme ailleurs, l’Etat s’est réapproprié le secteur. Quant à nous, nous privatisons à tour de bras !

• Point n° 3 : la clause de destination
La loi stipule que les fournisseurs accédant à la « rente nucléaire » devront justifier d’un portefeuille de clients équivalent sur le territoire national.
Tout le monde sait pertinemment que cette clause ne tient pas juridiquement, et qu’au moment opportun elle sera remise en cause et permettra à n’importe quel fournisseur d’aller spéculer partout en Europe.

Va-t-on finir par réaliser que la concurrence sur un produit qui ne se stocke pas et se transporte mal est une aberration ?

Le résultat de ce mauvais compromis risque de mettre à mal, non pas l’entreprise EDF mais toute l’organisation du secteur électrique.

La CGT des Mines et de l’énergie vous propose d’agir, en partageant les informations que vous venez de lire et/ou de voir, en participant au sondage ci-contre et en signant la pétition en ligne.

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Faites de la musique

Depuis 1983, le 21 juin est une date incontournable en France et à Fontaine puisqu’elle fête la musique et marque le choix que nous avons fait de l’organiser pour les fontainois à cette date. Les élus de Fontaine ont toujours voulu s’inscrire dans cette démarche, parce qu’elle a pour vocation la promotion et la démocratisation de la musique. Parce qu’il est important d’encourager les musiciens amateurs à se produire et de permettre au plus grand nombre d’accéder à des musiques de toutes sortes et de toutes origines (musique classique, jazz, rock, musique traditionnelle…), nous nous efforçons, chaque année, de proposer aux fontainoises et fontainois une fête de qualité. La gratuité et le libre accès aux concerts favorisent aussi la rencontre, l’ouverture à la nouveauté, la découverte… Plus globalement, la diversité culturelle proposée sur Fontaine, et à laquelle nous sommes très attachés, est le fruit d’une volonté commune d’ouverture vers le monde. Cette année, la musique est à l’honneur avec l’ouverture de La SOURCE et le premier soir d’été produit par cet équipement exceptionnel le 30 juin.
La culture constitue un puissant enjeu d’émancipation humaine, qui, malheureusement, est aujourd’hui mis en danger dans le cadre des réformes du gouvernement. Le service public de la culture est en passe d’être démantelé. Une première journée d’action, organisée conjointement le 6 mai par les organisations syndicales et professionnelles, les associations culturelles et représentatives des publics, a été l’occasion de réaffirmer avec force la volonté de faire le choix de la culture et de la connaissance pour tous.
Dans ce contexte national inquiétant, le 21 juin 2010 sera un nouvel espace de liberté pour les amateurs de musique. Assurons le plein succès à la fête de la musique.

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Affiches du PCF

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Des projets dans le tuyaux !!

Lors du conseil municipal du 9 avril, le budget primitif du service de l’eau ainsi que le tarif au m3 de l’eau ont été voté. Les travaux nécessaires aux changements des branchements en plomb et le renouvellement des canalisations sur la ville sont imputables au prix de l’eau et entrainent une hausse, limitée, de 2 % de la part communale. En effet, le prix de l’eau à Fontaine, comme dans toutes les communes adhérentes du Sierg, Syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise, comprend la consommation individuelle des ménages, ainsi qu’une part dédiée à l’assainissement.
La volonté que nous partageons avec le Sierg, est de permettre à l’ensemble des habitants des communes le composant de bénéficier d’un vrai service public, délivrant une eau naturellement pure. Fontaine, en adhérent en 1947 au Sierg, a fait le choix de la solidarité et de la mutualisation de cette ressource naturelle si précieuse.
L’agenda 21 prévoit que l’eau retrouve sa place à Fontaine ! La préoccupation aujourd’hui est environnementale, il s’agit d’économiser au maximum cette ressource. Dans tous nos projets urbains, la récupération des eaux pluviales par des noues et/ou des toitures végétalisées est une exigence. Sa réintroduction dans les aménagements paysagers est d’ores et déjà effective : la seule fontaine de notre ville a été remise en service Place Louis-Maisonnat.
Dans le but de répondre au mieux aux demandes des habitants, la ville est en train d’étudier la possibilité de mettre en place la mensualisation des factures d’eau pour les fontainois. Un nouveau service qui permettra une gestion simplifiée du budget familial et d’établir une réelle concertation avec l’usager avec la mise en place de son échéancier mensuel.

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L’hydroélectrique livré à la concurrence

1151265Le gouvernement va ouvrir à la concurrence l’exploitation de 51 centrales hydroélectriques, soit 20% du parc français.
EDF qui gérait 640 barrages et 447 centrales hydrauliques dans l’Hexagone, a perdu en 2008, après la privatisation de l’entreprise,  le droit de préférence dont il disposait lors du renouvellement des concessions hydrauliques.
Déjà, les appétits des firmes étrangères s’aiguisent ; ainsi l’autrichien Verbund  (actionnaire de Poweo), le canadien Hydro-Québec ou le norvégien Statkraft se sont déjà mis sur les rangs, le suisse Alpiq a publié un communiqué pour annoncer qu’il était lui aussi candidat au renouvellement des concessions en France, tandis que GDF Suez espère rafler quelques concessions à son concurrent français EDF.
Les conséquences de la mise en concurrence de la production hydraulique sont lourdes pour le service public, les usagers et les salariés.
Aujourd’hui, l’Unité de Production Alpes est dans la tourmente du renouvellement des concessions, avec un impact social qui n’est pas encore défini. En effet, les agents de la Séveraisse (Hautes Alpes) vont voir disparaître leur poste de travail au 31 décembre 2010, sans qu’il n’y ait eu de rencontre entre les OS et la Direction.(Voir dossier réalisé par la CGT)
La redistribution des concessions hydrauliques, et donc la sortie probable d’un certain nombre d’équipements du parc d’EDF va donner l’occasion, de fait, à une modification du tarif régulé de l’électricité.
À l’inverse, les opérateurs privés qui vont ainsi s’approprier des sources d’énergies les moins coûteuses vont pouvoir dégager des profits toujours plus importants. Tout cela conduira nécessairement à l’augmentation de la facture des abonnés, particuliers ou industriels.
L’énergie hydraulique est un bien commun et, à ce titre, son usage doit bénéficier à l’État (loi du 19 octobre 1919) et donc aux usagers. Le faible coût de production de cette énergie doit, de ce fait, profiter à l’ensemble des citoyens, et non pas à quelques-uns.
Les marges financières dégagées par ce mode de production doivent servir à maintenir le patrimoine et y associer les moyens humains nécessaires à la maintenance et à l’exploitation des installations.
La création d’un pôle public de l’Energie est nécessaire pour garantir la maîtrise publique de l’énergie et l’intérêt général. L’objectif à terme est que les entreprises, quel que soit leur statut ou leur taille sous l’égide du pôle public, ne puissent se faire concurrence. L’accès à l’énergie pour tous, dans le contexte actuel dû aux contraintes environnementales et à l’épuisement des ressources fossiles, entraîne l’exigence d’une optimisation de l’utilisation des énergies.
barrage-monteynardAfin que l’énergie puisse être produite dans des conditions de sûreté optimale, en respect des règles environnementales, les organismes de contrôle doivent bénéficier de moyens renforcés pour assurer leur mission. Les investissements nécessaires à la remise en état du patrimoine doivent être réalisés.
Une gestion rigoureuse de l’eau (réserves, crues) nécessite d’exclure cette ressource du secteur marchand tout en respectant son usage multiple

Dans la 4ème circonscription de l’Isère, avec notamment les barrages de Monteynard et du Sautet, limitrophe avec les Hautes Alpes, nous serons aux premiers rangs de cette casse organisée des outils de production énergique.

On ne peut manquer de rapprocher cette décision de la loi NOME concernant l’énergie nucléaire. Pour les futurs opérateurs, qui pour la plupart sont identiques à ceux qui postulent pour obtenir les concessions hydroélectriques, saisir toutes les opportunités de marché. D’autant qu’EDF devra céder en plus, jusqu’à 25% environ de sa production nucléaire annuelle à ses concurrents qui pourront l’exporter aux frontières moyennant un complément de prix et réalisant 10% à 20% de bénéfice dans la vente au détail. Ces mêmes concurrents pourront réaliser des bénéfices plus importants en vendant l’électricité sur les marchés de gros à terme, d’autant que le gestionnaire de réseau de transport (RTE) ne dispose d’aucun pouvoir de contrôle des livraisons.

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6 mai, 19H30, Fontaine, débat sur les Retraites

Jeudi 6 Mai 2010

à 19H30

Salle Jean Jaurès

43 avenue Jean Jaurès

38600 Fontaine

Débat sur les Retraites

avec la participation de

Yves Dimicoli, économiste

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le 1er mai, manifestation unitaire

Pour un grand 1er mai unitaire

Tous mobilisés

à Grenoble, manifestation à 10H, Gare, Alsace-Lorraine

Emploi, conditions de travail, pouvoir d’achat, avenir des retraites sont au cœur des préoccupations des salariés du public et du privé. Le sont aussi les axes revendicatifs portés en commun par l’intersyndicale depuis 16 mois. Ce sont sur ces priorités qu’elle interpelle :
- les pouvoirs publics,
- le patronat,
- les chefs d’entreprise.
La situation économique et sociale est d’ores et déjà à l’origine de nombreuses luttes, souvent unitaires, des salariés du public comme du privé. Ces mobilisations doivent s’inscrire dans la durée.

C’est pourquoi nous décidons de faire connaître nos exigences auprès des salariés toute la journée du 20 avril. C’est pour ces raisons que les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA appellent les salariés à manifester très nombreux le 1er mai pour affirmer leurs attentes d’un monde plus juste où, partout, chacun a droit à un travail décent. |

Interpellation commune en vue du Sommet social

Donner la priorité au maintien des emplois
- Les employeurs doivent privilégier l’emploi stable, investir dans les emplois futurs. Quelle que soit la situation dans l’entreprise, c’est en investissant dans la formation et le travail qualifiant et en réduisant la précarité que la performance sera assurée. Les mesures, comme le chômage partiel, les jours de RTT ou de congés, en cas de baisse d’activité doivent être négociées dans l’objectif de préserver l’emploi et les salaires. Toute mesure à prendre dans l’entreprise en termes d’emploi et d’organisation du travail doit être discutée avec les représentants des salariés ;
- les suppressions d’emplois publics ainsi que les réorganisations forcées décidées dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques (RGPP) provoquent une dégradation des conditions de travail et des difficultés grandissantes pour assurer les missions de service public. Il faut stopper cette politique aveugle de suppressions d’emploi et de recours aux emplois précaires. Les personnels doivent être partie prenante des évolutions à apporter en termes de missions et d’organisation des services publics ;
- des mesures doivent favoriser l’accès à l’emploi, en particulier pour les jeunes ;
- les demandeurs d’emploi en fin de droits d’indemnisation doivent bénéficier d’un accompagnement renforcé pour leur permettre de retrouver un emploi avec un revenu garanti. Les conditions d’accès à l’Allocation spécifique de solidarité et au RSA doivent être élargies. Améliorer les salaires et le pouvoir d’achat, réduire les inégalités
- Dans les branches, les entreprises, la fonction publique, les négociations salariales doivent assurer le maintien du pouvoir d’achat et la réduction des inégalités ;
- les allègements de cotisations sociales doivent être ciblés et conditionnés aux politiques d’emplois et de salaires ; • le soutien du pouvoir d’achat doit être assuré notamment par le maintien et l’amélioration des dispositions prises en 2009, en particulier :
la suppression des deux derniers tiers provisionnels pour les contribuables payant la première tranche d’impôt sur le revenu,
l’amélioration des minima sociaux. Les mesures sociales pour faire face à la crise doivent être financées par la suppression du bouclier fiscal, la suppression de la défiscalisation des heures supplémentaires et la création d’une tranche d’impôt supplémentaire pour les hauts revenus.

L’avenir des retraites : un choix de société
Emploi, conditions de travail, niveau de salaire, ont des conséquences directes sur les équilibres des régimes de retraite et sur le niveau des pensions.
La concertation qui s’engage sur une « réforme des retraites » suscite une légitime inquiétude chez les salariés. Elle doit garantir la pérennité du système par répartition en assurant son financement et en corrigeant les inégalités. Ni l’agenda, ni les bases de départ de discussion proposées aujourd’hui ne sont susceptibles de répondre aux besoins de consolider les droits et le système de retraites par répartition.
Les seuls éléments de la réforme proposée restent le recul de l’âge légal de départ à la retraite et l’allongement de la durée de cotisation dans un cadre budgétaire constant : ceci n’est pas acceptable. Les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, UNSA, n’accepteront pas un passage en force.

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