Victoire du 8 mai 1945, le Maire contraint les communistes à une autre commémoration pour déposer leur gerbe

Depuis la loi du 7 mai 1946, les communistes de la section PCF de Fontaine en honneur de leur combat jusqu’à la capitulation nazie participent et honorent cette mémoire par un dépôt de gerbe au Monuments aux Morts de la commune.

Depuis la Libération et jusqu’en 2020, Fontaine a été dirigée par des Maires communistes: Julien Touche, Léon Pinel, Louis Maisonnat, Yannick Boulard, Jean-Paul Trovero.

En pleine pandémie du COVID, Franck Longo est devenu Maire de cette commune. L’engagement et la détermination des communistes dans la poursuite du combat contre le fascisme demeurent intacts.

Willy Pepelnjak et Renaud Lugli, co-Secrétaires de la section du PCF de Fontaine rive gauche du Drac ont écrit à Monsieur le Maire de la commune afin de pouvoir déposer une gerbe et d’intégrer cette demande au niveau du Service du Protocole.

La réponse de Monsieur Franck Longo s’appuie sur une brochure du Ministère de l’Intérieur s’inspirant du Décret n°89-655 du 13 septembre 1989 pour refuser de nous intégrer au sein du protocole :

Ainsi,  « durant une cérémonie officielle, le dépôt de gerbes doit être limité aux seules autorités publiques ainsi qu’aux organisations d’anciens combattants afin de conserver le caractère unanime et non partisan de l’hommage rendu à la nation par ses membres.

Les partis politiques, les syndicats ou encore les cultes n’ont pas vocation à déposer une gerbe durant la cérémonie mais peuvent le faire librement, comme chaque citoyen, à l’issue de la séquence officielle ». 

Nous avons pris Acte de cette réponse !

Avant que la commémoration ne commence, Michel Barrionuevo,  a  interpelé Franck Longo pour lui dire:  »  Vous le savez, j’ai été élu durant 43 ans sur Sassenage et lorsque l’on s’appuie sur une loi, cette loi se doit d’être totalement respectée. Vous avez deux de vos adjoints présents et le port de l’écharpe tricolore avec glands à franges d’argent est admis seulement lorsque l’adjoint est amené à vous remplacer, je demande à ce qu’il n’y ait qu’une seule écharpe par collectivité. « 

Le Maire a répondu qu’il vérifierait,  rappelons lui qu’il s’agit  des articles L.2 122-17 et L.2 122-18.

Lorsque le Maitre de Cérémonie a annoncé la fin, Willy Pepelnjak et Maryline Fily ont déposé en notre nom la Gerbe de la section de Fontaine du Parti communiste français.

Dans son intervention devant les ami·e·s et camarades qui constituaient les 3/4 du public présent, Willy Pepelnjak a déclaré :

 » Nous avons été empêchés de participer à la cérémonie officielle pour rendre hommage à tous ceux qui participèrent à la victoire contre le fascisme dont les communistes, le parti des fusillés, les FTPF sa branche armée, les FTM-MOI, les Résistants. Dans la période que nous vivons, il est nécessaire de rester vigilants aux vues de ce qui se passe actuellement dans notre commune.
Alors que tant de monde déclare l’importance de ne pas oublier, nous sommes surpris que l’école Danielle Casanova, dirigeante communiste, femme hors du commun, morte en déportation ait été débaptisée !
Qu’en outre, la cérémonie consacrée aux deux résistants FTP-MOI Antoine Polotti et Marco Lipzyck, dit commandant Lenoir, l’un fusillé sur place Avenue Jean Jaurès, l’autre mort au Désert de l’Écureuil à Seyssinet-Pariset ait été rayée du calendrier fontainois depuis l’arrivée de Monsieur Longo.
Il me semble difficile de ne pas oublier sans rappel régulier que c’est ce que l’on nomme, le travail de mémoire.
Je conclurai ces quelques mots par une citation d’un grand intellectuel de droite, François Mauriac prononçant cette phrase célèbre : « Seule la classe ouvrière est restée dans sa masse fidèle à la patrie profanée ! » Cet Homme honnête rend un vibrant hommage détourné au Parti communiste français, le grand parti des travailleurs ! »

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Lettre ouverte à l’attention de M. le Maire de Fontaine, et aux élu·e·s du conseil municipal

Dans la nuit du 18 au 19 mars, des écrits haineux sont apparus sur des affiches du loto des Amis du
Travailleur Alpin. Des faits similaires quant à leur nature se sont ensuite succédé, puisque notre concitoyen Édouard Schoene a retrouvé dans son jardin des écrits menaçants sur ces mêmes affiches.
Au cours de la semaine suivante, une croix gammée a été dessinée sur les vitres du local de l’UL CGT et un incendie a été provoqué devant la porte de la devanture du local du Parti Communiste Français à Fontaine, syndicat et parti dont est adhérent la victime. Des tracts visant Édouard Schoene ont été retrouvés près des cendres de cet incendie éteint par les voisins.

Tous ces éléments, nous les rapprochons.
Vous avez certes réagi au conseil municipal après intervention de M. Trovero, en condamnant les agissements et en déclarant que « vous agirez pour qu’une enquête policière soit menée et que les auteurs soient trouvés et punis ». Cependant, cette apologie du nazisme aurait mérité un communiqué officiel de condamnation de votre part et une plainte.
Notre commune a toujours été une terre de résistance et d’accueil pour de nombreuses immigrations dont la communauté italienne fuyant le fascisme de Mussolini ; les propos glorifiant le fascisme transalpin auraient dû être également condamnés.
Aussi, cette absence de réaction officielle contre ces propos infâmes nous inquiète.
Nombre de personnes présentes au rassemblement large et fraternel du 31 mars, en protestation aux agissements fascistes et en solidarité avec la victime nous ont fait part de leur étonnement de l’absence du premier magistrat en charge notamment de la sécurité sur le territoire.
Aucun·e élu·e de la majorité municipale n’était présent.
Vous n’avez pas non plus répondu à notre demande officielle d’occupation de l’espace public envoyé le
vendredi 24 mars, mettant ainsi en danger les plus de 300 pacifistes venus témoigner leur soutien à Édouard Schoene et condamner ces actes fascistes. Ce ne sera que près d’une heure après le début du rassemblement qu’une voiture de police viendra bloquer la circulation, face à la population exaspérée.
Nous attendons, Monsieur le Maire, que votre soutien à M. Schoene, annoncé au conseil municipal se traduise par des actes. Votre absence de réaction banalise les actes commis. Notre ville de Fontaine ne mérite pas cela. Ni la haine des uns, ni le silence des autres.
Dans l’incompréhension de votre manque de positionnement, recevez, Monsieur le Maire et Mesdames,
Messieurs les conseiller·e·s municipaux, nos salutations.
Willy PEPELNJAK et Renaud LUGLI
Co-secrétaires de la section PCF Fontaine rive gauche du Drac

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Réunion publique du 13 avril 2023 sur les Retraites à Sassenage

La Nupes avait pris l’initiative d’organiser un débat à Sassenage le 13 avril 2013, avec la participation de Guillaume Gontard, Sénateur de l’Isère, Élisa Martin, députée de la 3ème circonscription de l’Isère, Guillaume Lissy, Maire de Seyssinet-Pariset, Michel Barrionuevo, ancien élu de Sassenage à la Maison des Clubs à 19H. Guillaume Gontard, bloqué au niveau des transports n’a pu être des nôtres

Michel Barrionuevo, au nom du Parti communiste français a ouvert la partie Retraites de cette rencontre réunissant une soixantaine de participant,e·s, voici cette intervention :

Cet après-midi, pour la 12ème fois, ensemble, nous avons manifesté dans les rues de Grenoble et après notre réunion je finirai la vidéo qui sera visible sur ma chaine dès ce soir.
Le mouvement que nous connaissons est depuis presque 55 ans inédit de par l’unité des organisations syndicales, sa répétition, son ampleur jusqu’à 3,5 millions de personnes, sa détermination et le soutien public de l’opinion.
D’emblée, je voudrais préciser qu’en 1995, la réforme des retraites a été abandonnée par Jacques Chirac, suite à des grèves et manifestations, rappeler 2006 où durant presque quatre mois, entre le 16 janvier et le 10 avril 2006, la jeunesse d’abord, puis les salariés et les syndicats font front uni et sont descendus dans la rue contre le CPE. Au plus fort du mouvement, ils sont entre un et trois millions pour demander le retrait de la réforme. Ces actions ont abouti au retrait de la loi Contrat Première Embauche, votée, promulguée et retirée 11 jours plus tard.
Alors, rien n’est joué avec cette réforme des retraites, jamais, elle n’a été votée à l’Assemblée Nationale. La motion de censure faisant suite au 11ème 49-3, a été évitée à 9 voix, même au sein de la majorité des voix discordantes se sont exprimées.
Dans ce calendrier, c’est demain que le Conseil Constitutionnel rendra sa décision, les organisations syndicales ont prévu de se revoir à l’issue des annonces qui seront faites. Rendez-vous est donné dès 14H, devant la Préfecture à Grenoble, les sous-préfectures de Vienne et la Tour du Pin.
Ce Conseil constitutionnel, c’est qui ? Les membres de cette instance siègent durant 9 ans et sont désignés par tiers tous les 3 ans. Le Président de la République désigne 1/3 dont le Président qui a la voix prépondérante, les Présidents du Sénat et de l’Assemblée Nationale désignent chacun 1/3.
Du coup, la majorité est Macron compatible, mais le rôle du Conseil Constitutionnel est en principe de juger en droit.
La première décision, est la façon dont cette réforme des retraites a été instruite ! C’est un détournement flagrant de procédure puisque c’est un projet de loi de financement rectificative de la Sécurité Sociale.
Si malgré tout, le Conseil constitutionnel refuse de censurer le texte, il créera alors une jurisprudence très problématique : « Après cela, à chaque fois qu’un gouvernement voudra faire une modification sur la politique sociale, il pourra utiliser ce véhicule législatif, réduire les débats et utiliser le 49.3 »
Selon l’article 34 de la Constitution « les principes fondamentaux de la Sécurité sociale » ne peuvent être modifiés que par une loi ordinaire.
Le Conseil constitutionnel pourrait alors estimer que l’âge légal de départ à la retraite en fait partie, et censurer au minimum l’article 7.
Dans le Canard enchaîné, le 18 janvier dernier, Laurent Fabius, le président du Conseil constitutionnel indiquait que l’index senior et même les modifications sur « les critères de pénibilité ne relèvent pas du PLFRSS » et nécessiteraient « un deuxième texte ». Ce qui signifie que faute de censure globale, les cavaliers sociaux, au moins l’index senior et le CDI senior, car c’est impossible de prouver qu’ils auront un impact financier pourraient sauter de même que l’article sur la suppression des régimes spéciaux.
La seconde décision attendue du Conseil Constitutionnel pour demain, c’est la recevabilité du dépôt de Référendum d’Initiative Partagée.
Vendredi 17 mars, à l’initiative des communistes et soutenue par l’intersyndicale la première étape a été gagnée, il fallait au minimum 185 parlementaires et c’est 252 qui ont déposé une proposition de loi référendaire, comme le prévoit l’article 11 de la Constitution, visant à « affirmer que l’âge légal de départ à la retraite ne peut être fixé au-delà de 62 ans ».
Si nous obtenons ce Référendum d’Initiative Partagée, nous aurons 9 mois pour réunir les signatures en provenance de 10% des électeurs de notre pays, soit environ 4,8 millions de personnes inscrites sur les listes électorales.
Face à ce passage en force, et c’est le sens de mon rappel sur le Retrait du CPE en 2006, quelles que soient les annonces du Conseil Constitutionnel, il importe de continuer la bataille. Les organisations syndicales ont prévu de se revoir après cette séquence.
Il n’y a pas de raison valable pour réduire de 2 ans le droit à la retraite. Même le comité d’orientation des retraites (COR) admet que l’on peut faire face au déficit de 13 milliards d’euros sans dégrader le droit à la retraite. Que sont ces 13 milliards face aux 413 milliards pour l’armement, des choix, des priorités !
Pour autant, nous ne disons pas qu’il ne faut rien faire !
Les invisibles que nous applaudissions durant le couvre-feu COVID en 2020, ne sont pas devenus des nantis, n’en déplaise au Président de la République !
Lorsque Ambroise Croizat, Ministre communiste du travail a généralisé le droit à la Retraite à la Libération, il disait : « Il faut en finir avec la souffrance, l’indignité et l’exclusion. Désormais, nous mettrons l’homme à l’abri du besoin. Nous ferons de la retraite non plus une antichambre de la mort mais une nouvelle étape de la vie. »
L’un des slogans des manifs est de dire : « la retraite à 60 ans, on s’est battu pour la gagner, on se battra pour la garder ! , aujourd’hui j’ai entendu pour la reprendre, c’est vrai que nous l’avons déjà, un peu perdu»
Puis, il faut revenir à la retraite à 60 ans, l’allongement de la durée de vie doit améliorer l’existence au lieu d’allonger le temps de travail !
Les politiques successives ont définancé notre système de retraite. Un ensemble de mesures peut permettre, de financer une amélioration du droit à la retraite.
Il est urgent de revoir les exonérations massives et sans conditions de cotisations, mettre fin à la politique de « modération salariale », de contournement du salaire et de réduction du sempiternel « coût du travail ». Il faut augmenter les salaires et donc les cotisations, embaucher dans la fonction publique pour répondre aux besoins, stopper la politique de précarisation de l’emploi, améliorer les carrières, appliquer réellement l’égalité salariale entre les femmes et les hommes. Enfin, il est urgent de faire cotiser les revenus du capital au même niveau que les salaires.
La seule issue raisonnable à la crise politique qui traverse le pays est d’abandonner purement et simplement ce projet néfaste.
Nous sommes face à une crise politique gravissime. La seule réponse d’Emmanuel Macron est une attitude autoritaire, suffisante.
C’est le droit à la retraite qui est en jeu. C’est aussi la confiance dans la démocratie et dans la République. On ne peut pas en rester là.
Depuis l’utilisation par le passage en force à l’aide du 49-3, le débat public se concentre sur les violences dans les manifestations retraites.
Les violences et destructions doivent être condamnées sans ambiguïté, elles ne servent pas le mouvement de luttes, au contraire, elles détournent l’attention des vraies questions.
En parallèle, la répression syndicale et les réquisitions, sont devenues légion : la répression du mouvement social, avec des nasses pourtant interdites, des arrestations arbitraires, des armes offensives qui blessent et doivent être proscrites, et la violence policière de la Brav-M révélée par des enregistrements parus dans la presse auraient mérités d’être examinés pour dissolution de cette unité.
Une pétition pour la dissolution de la BRAV-M a recueilli à la date du 5 avril, 263 887 signatures sur le site de l’Assemblée Nationale, elle a donc dépassé les 100 000 signatures, la commission des lois a décidé de la classer. La pétition pour le maintien de la BRAV-M qui se voulait le contrepoids n’a recueilli que 5 324 signatures.
Le trait d’égalité mis entre ces 2 pétitions montre la fébrilité ambiante du pouvoir.
Après quasiment trois mois de mobilisation, une majorité de Français refuse toujours de travailler deux ans de plus pour satisfaire les marchés financiers.
Le fond est bien là ! Le Président de la République a choisi comme à son habitude, pour l’accompagner en Chine, d’emmener des grands patrons. Son obstination vient du fait qu’en réalité il est avant tout, le représentant de commerce du MEDEF. Des manifestants disaient le Patron du MEDEF.

L’audace en politique, aussi bien pour le Gouvernement que pour le Président de la République, c’est de reconnaître leurs torts et renoncer à imposer ce projet.
Notre pays a besoin de sortir de la crise sociale, politique et démocratique dans laquelle le pouvoir l’a plongée et qui ne peut se résumer que par le retrait de la réforme ou le référendum d’initiative partagée.
La missive des parlementaires au Président de la République le 4 avril dernier a été de rappeler que ce mouvement social, historique par son unité syndicale, son ampleur et sa détermination, n’a cessé d’exprimer son refus d’un recul à 64 ans de l’âge de départ à la retraite.
Son refus d’entendre le peuple attise sa colère et crée une crise sociale, politique et démocratique sans précédent.
Ensemble, les Français-es et leurs représentants défendent le droit à une retraite juste et digne ; ils et elles ne sont pas illégitimes. En revanche, de quelle légitimité peut se prévaloir aujourd’hui, et à l’avenir, une réforme rejetée majoritairement par le peuple qui, de surcroît, ne peut même pas se prévaloir d’un débat abouti et d’un vote démocratique ?
Ce renoncement ne serait pas un aveu de faiblesse, mais une démonstration de sagesse, seule propice à redonner confiance à l’ensemble de nos concitoyens et concitoyennes et à rendre à notre société l’apaisement dont elle a tant besoin.
Du reste, il conviendrait de leur donner la parole par la voie d’un référendum pour qu’ils puissent s’exprimer, au terme d’un débat démocratique qu’ils réclament, sur la question de l’âge légal de départ à la retraite.
Cette attitude a pour conséquence de favoriser le Rassemblement national dont les cadres n’hésitent pas à proclamer sans vergogne : « Contrairement à ce que tous les commentateurs expliquaient sur tous les plateaux, que nous étions tapis dans l’ombre sans participer aux débats, c’est en fait le contraire que les gens ont perçu. Les Français valident notre stratégie de travail sur le fond et de sérieux affiché ».
Cette perception, nous ne devons pas la prendre à la légère, malgré sa discrétion et ses arrangements avec l’exécutif pendant les débats, le RN incarne, selon les enquêtes d’opinion, une opposition importante, voire la principale, au texte du gouvernement. Une stratégie à bas bruit qui porte ses fruits.
La réalité c’est qu’il a été absent, sagement assis, le doigt sur la couture du pantalon, déposant moins d’amendements que la majorité, ils n’ont servi strictement à rien.
Les députés RN sont en effet plusieurs fois montés au créneau pour défendre le gouvernement face aux attaques venues de la gauche. « Ils ont passé deux semaines à se congratuler respectivement, jusqu’à boucler l’examen du texte en chantant bouche contre bouche, la Marseillaise.
L’attitude complaisante de l’extrême droite révèle autre chose : derrière son masque social, Marine Le Pen prône en réalité la même défense du libéralisme que la majorité. « Il faut le marteler. Rappeler leurs votes à l’Assemblée contre la hausse du Smic, le blocage des prix, le gel des loyers. Ou le fait qu’ils crient avec les macronistes pour baisser les cotisations sociales, donc les recettes de la Sécurité sociale, donc empêcher la revalorisation, les retraites… » Un travail nécessaire et réalisé par la gauche, mais « sans doute devons-nous être plus forts et plus audibles »
La gauche doit être capable d’être plus unie, s’inspirer davantage de l’intersyndicale qui arrive à parler d’une même voix.
La gauche a une grande responsabilité face à cette réforme. Rien n’impose une réforme d’une telle violence, d’autres solutions sont possibles pour garantir un système plus juste, plus solidaire et plus efficace. Ce que veut en réalité le pouvoir, c’est contraindre le pays à subir de nouveau une austérité budgétaire drastique, comme l’exigent les marchés financiers et la Commission européenne à leur service. Cette politique est chaque jour davantage rejetée par les peuples européens.
A ce propos, les messages de solidarités venus des différents pays nous confortent.
La confédération européenne des syndicats déclare : La « réforme » du système de retraite est une attaque contre le bien-être et les aspirations des travailleurs et de leurs familles. Cette réforme est d’autant plus inacceptable – et contre-productive – que les inégalités se creusent et que la crise du coût de la vie est sévère. Cela ne ferait qu’aggraver les inégalités et imposer un fardeau plus lourd aux travailleurs, en particulier aux plus pauvres. Ceci est d’autant plus négatif que le financement du système de retraite français ne nécessite pas une telle mesure.
La CES et l’ensemble du mouvement syndical européen continueront à soutenir les syndicats français dans leur lutte contre cette réforme, contre son contenu et en raison de l’absence de dialogue social.
La réalité du travail est si dure, que repousser l’âge de la retraite serait insupportable pour des millions de salarié·e·s subissant déjà l’intensification de l’activité, des conditions difficiles pour des salaires amputés par une inflation élevée, des contrats courts et horaires décalés jusqu’à l’uberisation. La voie du progrès, c’est au contraire la transformation profonde du travail, la création d’emplois, en commençant par des centaines de milliers de pré-embauches de jeunes dans les services publics, l’augmentation des salaires et l’égalité professionnelle femmes-hommes, la formation, la prise en compte des qualifications et de la pénibilité. La voie du progrès, c’est de répondre aux immenses besoins de service public et de productions nouvelles écologiques et sociales. C’est là un vrai projet de civilisation.
Au moment où six millions de nos concitoyennes et concitoyens sont complètement ou partiellement privés d’emploi, la sécurisation de l’emploi et de la formation n’est pas seulement une exigence puissante de nos concitoyennes et concitoyens, c’est la clé du progrès social. Elle appelle la création de nouveaux pouvoirs d’intervention des salarié·e·s dans l’entreprise comme dans la société.
Pour toutes ces raisons, le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. Tout appelle à transformer le travail pour lui redonner un sens. Il faut permettre à chacune et chacun de s’émanciper d’un système qui considère les êtres humains comme une simple force de travail exploitable à merci jusqu’à ce qu’elle soit « usée ».
Il est temps pour notre société d’entrer dans une nouvelle relation avec les entreprises. La priorité doit cesser d’aller à la rentabilité du capital. Elle doit aller au développement de toutes les capacités humaines.
Les débats ont permis de mettre au jour son inutilité et son injustice, mais aussi les mensonges les plus flagrants : le mirage aux alouettes des 1 200 euros, pour lesquels ils partirent 2 millions et finirent 13 000 ; les carrières longues, dont le flou masque l’ineptie ; la capitalisation, qu’un amendement de la droite sénatoriale a fait entrer par la fenêtre !
Il est des victoires qui sonnent comme des défaites.

De Jupiter à Pyrrhus, il n’y a parfois qu’un petit pas !

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Le Fascisme ne passera pas, ni à Fontaine, ni ailleurs

Des fascistes se réclamant de Mussolini, vantant les camps de concentrations et s’en prenant à Édouard Schone, l’un de nos camarades communiste et juif de par sa naissance, ont dessiné des croix gammés sur des panonceaux, sur la vitre de l’UL CGT de Fontaine, ont déposé des affiches au domicile de notre camarade et devant la porte du local du parti communiste à Fontaine, avant d’allumer le feu pour tenter de détruire cette maison des communistes.
Face à cette haine, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées pour dire NON au Fascisme, ce vendredi 31 mars 2023, au 22 avenue Jean Jaurès à Fontaine.
La vidéo ci-dessous, se veut le témoignage de cet élan de solidarité vis à vis de notre camarade Édouard Schoene, du Parti communiste Français et de la CGT.

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Mettons la France à l’arrêt dès le 7 Mars 2023 pour imposer le retrait de la réforme des retraites


La France à l’arrêt dans…
Mettons la France à l’arrêt … Chacune, chacun peut contribuer à mettre la France à l’arrêt les 7 et 8 mars prochain pour imposer le retrait de la réforme des retraites : se mettre en grève dans l’entreprise, baisser le rideau de son magasin, mobiliser au sein de son lycée ou de son université, organiser une grève féministe…
Après plusieurs journées d’un mouvement social historique, l’heure est à durcir le mouvement pour se faire entendre. Le monde du travail n’a pas d’effort supplémentaire à faire. C’est au capital de payer !
On peut gagner

MANIFESTATIONS 7 MARS – Grenoble 10H de Gare-Alsace-Lorraine, Jean Jaurès jusqu’à l’anneau de vitesse

Le 7 mars à l’appel de l’intersyndicale, amplifions le mouvement pour contraindre Macron à retirer sa réforme. Les syndicats sont unis, la gauche l’est aussi, alors mobilisons-nous pour faire plier le gouvernement.
Et le 8 mars, à l’occasion de la journée internationale pour les droits des femmes, poursuivons la mobilisation. Les femmes ont des pensions 40% inférieures à celles des hommes.
Elles seront les premières victimes de la réforme Macron.
Ne les laissons pas faire.

FINANCER LA RETRAITE À 60 ANS, des pensions supérieures au smic, pour toutes et tous, c’est possible !
Nous proposons une bonne réforme des retraites avec des recettes nouvelles : création d’emplois, augmentation des salaires, égalité femmes-hommes, taxation des revenus financiers…
La création de 500 000 emplois indispensables dans les services publics (hôpital, école, transports, territoriale, etc.) rapporterait plus de 6 milliards d’euros.
La réduction du temps de travail hebdomadaire à 32 heures et la création d’emplois équivalente (1,7 million d’emplois) rapporterait 13,6 milliards d’euros ;
La mise à contribution des revenus financiers des entreprises, aujourd’hui exonérés de cotisations, rapporterait près de 40 milliards d’euros.
Une augmentation immédiate de tous les salaires augmenterait automatiquement les cotisations sociales pour financer les pensions :
 Dans le privé, 5 % de hausse des salaires rapportait 9 milliards d’euros ;
 Dans le public, l’augmentation de 5 % du point d’indice de la fonction publique représenterait 1,25 milliards d’euros de cotisations retraites en plus.
L’égalité salariale femmes-hommes, c’est 6 milliards d’euros de recettes supplémentaires ;

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ZFE : ZONE DE FORTE EXCLUSION SUR LA METROPOLE GRENOBLOISE !

La ZFE va interdire la circulation à un conducteur sur deux dans nos villes, et cela a déjà commencé !
👉 Depuis le 1er juillet 2022, la circulation est interdite à tous les véhicules utilitaires Crit’Air 3 à Grenoble et dans la métropole. C’est ce qu’on appelle la Zone à Faible Émission, voulue par le gouvernement et, hélas, acceptée par une majorité des élus métropolitains.
La ZFE entrera en vigueur pour les voitures particulières dans le territoire de la Métro, à partir de juillet 2023.
Un coup dur pour tous les habitants qui n’ont pas le choix d’utiliser leur voiture pour se rendre à leur travail, leur médecin, faire les courses !
Communistes, nous refusons avec force l’instauration de cette mesure injuste socialement et anti-écologique !
📌 Pourquoi s’opposer à la ZFE ?
1️⃣ La ZFE est une mesure injuste car elle conduit à exclure des agglomérations les moins favorisés et les habitants péri-urbains qui vont pour beaucoup mettre leur voiture à la casse ou l’utiliser en toute illégalité !
2️⃣ Le véhicule électrique est-il plus écologique ? Non ! Au contraire : il faut savoir que la construction de batteries électriques demande des matières premières comme le lithium et le cobalt que les puissances occidentales vont piller en Amérique du Sud et en Afrique pour se donner bonne conscience de respirer un air pur. Solution transitoire pour la pollution à particules, le véhicule électrique est donc bien loin du paradis écologique promis.
3️⃣ Les vrais pollueurs sont les capitalistes et leur recherche du profit qui entraine pollution et exploitation des ressources. Sûrement pas le travailleur qui se rend à son travail avec un véhicule thermique !
📌 Alors que faire ? Résister et proposer des alternatives !
La ZFE nécessiterait donc des mesures importantes pour aider les ménages les plus modestes à acquérir un véhicule récent, ou pour faciliter l’utilisation des transports en commun.
A ce jour, le compte n’y est pas : RER Grenoblois pas avant 2035, aucune nouvelle ligne de tram, ligne A saturée, aucune gratuité à l’horizon, Métrocable menacé.
Ces mesures auraient du être prises avant et non pas après l’instauration de cette ZFE injuste et anti-écologique.
✅ OUI au développement urgent d’un service public et d’une offre de transport en commun renforcée gratuite accessible à tous et toutes !
❎ NON à cette ZFE qui exclura une partie importante de la population et les plus modestes.
📢 Dans l’immédiat : retrait de la ZFE !

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Les maires et élus locaux solidaires du mouvement populaire contre la réforme des retraites

Ci-dessous la vidéo  intégrale de l’émission CNEWS- Direct avec Fabien Roussel, Secrétaire national du Parti communiste français, le 24 janvier 2023.

Malgré un rejet populaire très massif de leur projet de réforme des retraites, Macron et son gouvernement persistent à vouloir imposer une régression sociale violente pour le monde du travail, pour la jeunesse, pour les femmes et les catégories populaires. La mobilisation exceptionnelle du 19 janvier a été un signal clair de la détermination des salariés, des retraités, de la jeunesse à empêcher l’adoption de leur réforme.
Notre peuple ne veut pas de la retraite à 64 ans, de l’allongement de la durée de cotisations. Il a parfaitement compris que ces mesures n’allaient pas améliorer notre système de retraites, à l’instar des précédentes réformes, injustes et inefficaces.
La parole doit lui revenir, dans le cadre d’un grand débat démocratique organisé dans tout le pays, dans les entreprises, dans les services publics, dans les quartiers et les universités, conclu par un référendum.
C’est le sens de la motion référendaire déposée par les Député.e.s des groupes de gauche et écologistes à l’Assemblée nationale, qui sera débattue le 6 février prochain. Nous appelons les parlementaires à l’adopter.
D’ici là, le PCF appelle à amplifier partout la mobilisation, dans les entreprises et les services publics, dans les meetings qu’il organise avec les forces de gauche et écologistes dans de nombreux territoires, et évidemment dans le cadre de la journée de grève et de manifestations du 31 janvier. Cette journée doit être historique pour faire reculer le pouvoir !
Nous appelons ainsi les Maires et l’ensemble des élus locaux, dont nombreux sont déjà mobilisés dans leur territoire et dans les cortèges, à prendre toutes les initiatives visant à mobiliser les citoyen.ne.s et favoriser la participation des agents publics aux initiatives syndicales. Tous les moyens peuvent être utilisés tel que le paiement des jours de grève, autorisations d’absence, banderoles sur les frontons des mairies, fermetures symboliques de la mairie, organisation de débats publics sur le système de retraites et de protection sociale dont a besoin notre pays…
Les élus locaux et les maires en particulier sont confrontés depuis des années à l’affaiblissement des services publics que la réforme des retraites du gouvernement Borne va encore accélérer en maltraitant les agents. Baisse des dotations, réforme des 1.607 heures, explosion des factures d’énergie et des produits de première nécessité… Les collectivités souffrent des politiques libérales de ce gouvernement comme des précédents.
Face à ce pouvoir autoritaire et à ses tentations permanentes de passages en force, la démocratie locale, animée par les maires et les élus locaux, sera un puissant relais à la mobilisation sociale qui doivent déboucher sur le retrait de la réforme Macron et sur une amélioration réelle de notre système de retraites.
Le PCF, ses élus et militants, continueront à mettre toutes leurs forces dans cette bataille décisive.
Fabien Roussel
Secrétaire national du PCF – Parti Communiste Français

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