François Hollande, nous voulons un référendum sur le TSCG

Traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance,

c’est l’austérité à vie !

« Pourquoi le «traité sur la stabilité, la coordination et la gouvernance au sein de l’Union économique et monétaire » – le TSCG – est-il caché aux citoyens de l’Europe ? Pourquoi ce silence autour d’un texte si important que ses rédacteurs principaux, M. Sarkozy et Mme Merkel, déclaraient qu’il allait permettre de sortir de la crise et de… sauver l’Europe ?

En vérité, ce texte communément baptisé « pacte budgétaire » est la bible de l’austérité budgétaire à perpétuité, négocié le 9 décembre 2011, décidé le 30 janvier 2012, et signé lors du sommet européen du 2 mars 2012. Depuis, la situation politique a changé en France, avec le renvoi par une majorité d’électeurs de celui qui a coécrit ce texte avec Mme Merkel : M. Sarkozy.

François Hollande avait fait de l’objectif de la renégociation de ce traité l’un des axes essentiels de sa campagne. Parmi ses soixante engagements, la proposition numéro 11 est la « réorientation de la construction européenne », qui stipule : « Je renégocierai le traité européen issu de l’accord du 9 décembre 2011 en privilégiant la croissance et l’emploi et en réorientant le rôle de la Banque centrale européenne dans cette direction. »

Au sortir du sommet européen des 28 et 29 juin derniers, il n’y a eu aucune renégociation du traité, qui doit être ratifié par les États. Tout juste a-t-on procédé à une opération d’habillage autour d’un « pacte de croissance » pour mieux faire avaliser le traité « austéritaire ».

Pourquoi se vanter à Bruxelles d’avoir obtenu un pacte de croissance et annoncer à Paris au Conseil des ministres que la croissance sera si terne qu’il faut demander aux Français de « faire des efforts » et économiser encore 33 milliards d’euros sur les investissements sociaux et publics utiles ? D’une part, une partie du pacte de croissance était déjà décidée. D’autre part, d’autres dispositions poussent aux privatisations et à l’aiguisement de la concurrence et sont donc franchement négatives. Enfin, le traité budgétaire a une valeur juridique contraignante, avec obligation de ratification par les États, jusqu’à induire des modifications dans les Constitutions nationales. Le pacte de croissance d’une portée très limitée n’est qu’une annexe des conclusions du Conseil.

Le nouveau traité est pire que ceux de Maastricht et de Lisbonne. Sous couvert de « discipline budgétaire », les critères de déficit public comparé aux richesses produites sont modifiés, imposant le niveau de 0,5 % contre 3 %. Si cet objectif n’est pas atteint, un « mécanisme de correction » se déclenche automatiquement. La combinaison de cet article et des deux règlements en cours
d’adoption définitive entre le Parlement européen et le Conseil européen revient à donner le pouvoir d’élaboration des budgets de chaque État à la Commission européenne, non élue. C’est donc elle qui déterminera la répartition des contributions de chaque citoyen au pot commun, mais aussi l’orientation des dépenses publiques. Ce traité oblige à inscrire ces règles autoritaires « au moyen de dispositions contraignantes et permanentes, de préférence constitutionnelles ». Ces directives « contraignantes » et « permanentes » annoncent donc l’austérité à perpétuité pour les peuples.
Un État ne se conformant pas à ces injonctions sera traduit devant la Cour de justice de l’Union européenne.

  • Le texte de la pétition pour un référendum sur le nouveau traité européen:

François Hollande s’était engagé à renégocier pour la stabilité, la coordination et la gouvernance (TSCG), appelé aussi pacte budgétaire, signé par Nicolas Sarkozy et Anglea Merkel.

Il n’en est rien. Or ce texte durcit encore les traités de Maastricht et de Lisbonne et prône à la fois l’austérité à perpétuité, et le contrôle des budgets par la Commission de Bruxelles.

Pourtant, l’expérience montre que cette orientation n’a fait qu’enfoncer les pays européens dans la crise et les peuples dans la souffrance. Nicolas Sarkozy battu, son traité ne doit pas être appliqué. Il faut aujourd’hui un débat public sur les orienations européennes et un référendum sur le nouveau traité.

Seul le peuple souverain peut décider de son avenir.

C’est une question de démocratie. Je demande au président de la République de convoquer la tenue d’un référendum sur l’approbation ou non de ce traité (TSCG).

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Courriel: ……………………………………………………………………………………

 

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A renvoyer à Section PCF Fontaine/Rive gauche, 14 Avenue Aristide Briand 38600 Fontaine

 

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Le 19 mai, sur le marché de Fontaine, le vote Front de gauche

Il y a de nouvelles élections au mois de juin ? Plusieurs fois cette interrogation nous a interpellé. Pendant des mois et des mois, les médias ont rivalisé pour couvrir l’élection présidentielle, sans pour autant préciser que ce sont les députés qui votent les lois d’où l’importance du scrutin des 10 et 17 juin prochain.
Et pour corser le tout un charcutage qui a coupé la ville de Fontaine en deux circonscriptions électorales différentes: la partie nord du canton Fontaine-Sassenage sur la 3ème et la partie sud du canton Fontaine-Seyssinet sur la 4ème.
Du côté de la 3ème circonscription, Muriel Chaffard, la suppléante de Patrice Voir était présente et du côté de la 4ème circonscription, Laurent Jadeau était également présent.
Ce qui pouvait s’avérer être un handicap, nous a au contraire permis de nouer davantage de contacts, à partir de la connaissance des bureaux de vote.
A l’Assemblée nationale, il y aura besoin d’élire de nombreux député-e-s pour :
• abroger toutes les lois scélérates, dont celles du quinquennat Sarkozy,
• reprendre le pouvoir sur le secteur bancaire et financier,
• relever le SMIC à 1700 € et augmenter les salaires,
• engager le retour à la retraite à 60 ans à taux plein pour tous,
• interdire les licenciements boursiers et relancer l’emploi industriel et les services publics, etc…
C’est dire, si le nombre de voix qui se porteront sur les candidatures du Front de Gauche sont primordiales pour faire élire des députés déterminés à affronter le pouvoir de l’argent.

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Débat sur : Quelle Place aujourd’hui pour les personnes âgées ?

Ce 9 mai 2012, la salle de l’Ancienne Mairie de Fontaine est apparue trop exigüe pour ce large débat initié par la section de Fontaine-Rive gauche du Drac du PCF à l’invitation de Laurent Jadeau, candidat du Front de Gauche dans la 4ème circonscription, avec la participation de Muriel Chaffard, adjointe de Fontaine qui est aussi candidate suppléante dans la 3ème circonscription et de Michel Barrionuevo, Directeur de campagne du Front de Gauche.

Un débat sur ce thème ouvert par Michel Barrionuevo qui d’emblée dira: Après la présidentielle et notre score à deux chiffres, nous venons de franchir une étape particulière avec la sortie de Nicolas Sarkozy.

Le volet de la perte d’autonomie devait être l’élément phare du quinquennat qui s’achève. Vous le savez, la posture adoptée par le gouvernement était de faire financer la dépendance via les compagnies d’assurances, les banques, de créer une seconde journée de solidarité payée par les salariés et d’assujettir les pensions à la CSG à taux plein.

En 2011, il y a eu un véritable scandale, les nouvelles mesures annoncées et votées prévoyaient 400 millions d’euros, or 223,2 millions d’euros destinés aux personnes âgées n’ont pas été dépensés.

Dans le département de l’Isère, nous dépendons de l’Agence Régionale de Santé de Rhône Alpes qui a décidé de suspendre l’attribution des crédites de médicalisation dans les établissements d’hébergement des personnes âgées dépendantes.

Cette décision inique a empêché la création de 600 nouvelles places en EPADH pourtant inscrites dans le schéma départemental autonomie pour la période de 2011 à 2015.

Annie David, notre sénatrice a interpellé Xavier Bertrand, le Ministre du Travail le 9 février dernier, alors que s’est tenu de dernier conseil des Ministres de la législature aujourd’hui, aucune réponse n’a été apporté, ce qui montre le mépris du gouvernement de Sarkozy  vis-à-vis des personnes âgées!

La perte d’autonomie des personnes âgées est un enjeu de société qui appelle des mesures spécifiques, pour nous Front de Gauche, nous considérons que la perte d’autonomie touchant tout individu à quelque moment de sa vie, relève d’un service public de qualité financé par la sécurité sociale, la 5ème branche à créer.

Tout au long de la présidentielle, avec Jean-Luc Mélenchon, notre candidat nous avons mis en avant notre programme partagé qui prévoyait comme réponse pour compenser le manque d’autonomie, la prise en charge à 100% pour la partie soins, aussi bien en ce qui concerne les dépense de santé, les lunettes, les soins dentaires, etc…

Après les présidentielles, nous voulons poursuivre le débat dans les législatives car les préoccupations des personnes âgées en perte d’autonomie concernent tout à la fois leurs enfants, les personnels hospitaliers et les salarié-e-s des services à domicile, majoritairement féminin.

La question du reste à charge pour les familles, de l’aide aux aidants, de la promotion de la prévention, de la dynamisation de la filière des aides à domicile, du désengagement de l’Etat, des modifications dans l’attribution des allocations sont des réflexions qui posent la question de la société que nous voulons.

Nous avons besoin d’organiser une véritable résistance contre les orientions libérales prévues dans les traités européens ou en germe parmi les forces porteuses dans notre pays.

La question du nombre de parlementaires du Front de Gauche n’est pas neutre, elle est primordiale. Le triptyque  de notre réunion s’appuie sur: Informer, Rassembler, Agir

Très vite, le débat animé par Laurent Jadeau et Muriel Chaffard a tourné autour de plusieurs axes: le sentiment d’insécurité du corps médical qui faute de moyens se traduit par l’exclusion de patients âgés aux urgences. Le manque de médecins généralistes, le manque de formation en gériatrie qui abouti à l’enclavement des services hospitaliers.

La dégradation continuelle des services de santé fonctionnant à flux tendu, l’absence de spécialistes qui abouti à ne plus accepter de nouveaux patients.

Des communes contraintes de recruter par petites annonces de nouveaux médecins pour répondre aux attentes des populations. Les foyers logements détournés de leur mission première, contraints d’accueillir des personnes nécessitant des soins, ce qui n’est pas dans la vocation des personnels.

Finalement une non reconnaissance des personnes âgées par la société, avec d’une part les affairistes qui veulent tirer de juteux bonis et de l’autre, les familles de plus en désemparées.

Pour un futur député, le problème de la santé ne peut être pris petit bout par petit bout, mais dans sa globalité à travers la crise profonde qui affecte le domaine de la santé.

La fermeture des petits hôpitaux, des maternités, comme à La Mure et ailleurs transfèrent sur le CHU des besoins auparavant couverts par la proximité.

Après 70 ans, l’être humain est rejeté, s’il n’est pas propriétaire, il ne pourra trouver un bailleur pour louer un appartement plus adapté à sa nouvelle situation.

Débat également sur la question du pôle public du médicament, si un médicament est efficace, il faut qu’il soit remboursé à 100%, dans le cas contraire, il ne faut plus le produire.

A Fontaine, 60% des retraités sont au minimum vieillesse, parmi eux de nombreuses femmes, l’aide supplémentaire qu’une association comme le Secours Populaire doit octroyer aux personnes âgées progresse de 25% d’une année sur l’autre. Cela montre le niveau de difficultés et de fragilisation des personnes âgées.

Pour s’en sortir, il faudra relancer l’économie, augmenter les salaires et les pensions pour réduire le chômage et obtenir des rentrées financières supplémentaires à la Sécurité Sociale, entreprendre une vraie réforme fiscale pour dégager des marges suffisantes qui permettront d’obtenir la gratuité des soins.

La justice fiscale, ce n’est pas le rabaissement des acquis comme le préconise le CARSAT qui veut substituer les aides pour les GIR 5 et 6 qui aboutiront à la fin des aides à domiciles, au déploiement du travail au noir.

Lorsque l’on voit les évolutions en Grèce, il y a une urgence à ce que le Front de Gauche s’amplifie à ce que la radicalité dont nous sommes porteurs gagne les consciences.

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67 ème anniversaire de la Victoire du 8 mai 1945

l’intervention d’Albert POTTON au nom de l’ANACR
Monsieur le Maire

Mesdames et Messieurs Les Elus, chers amis et camarades des associations d’Anciens Combattants, ainsi que tous les citoyens qui n’ont pas oublié ces 5 années de guerre et les souffrances endurées par notre peuple. Nous saluons avec joie la présence des élèves de l’école du Pont du Drac accompagnés de leur professeur Cédric Eloi qui interpréterons le chant des partisans et  un poème de Paul Eluard  « LIBERTE  » .

Nous voici au 67 ème anniversaire de la Victoire sur le nazisme et le fascisme japonais, de la victoire des peuples sur la barbarie qui, en moins d’une décennie, avait fait des dizaines de millions de victimes et dont la pérennisation en aurait entraîné autant d’autres, conséquence de crimes contre l’humanité et de crimes de guerre qui doivent être imprescriptibles dans tous les pays, y compris le nôtre.

Cette victoire sur le nazisme et le fascisme s’accompagna de l’espérance que ces idéologies criminelles étaient définitivement vaincues et de l‘aspiration à un monde meilleur, fraternel, solidaire et en paix, que fut concrétisé par la création et la Charte de I’O.N.U.

67 ans après cette victoire, acquise au prix de tant de douleurs et de sacrifices, le Monde dans lequel nous vivons aujourd’hui n’est pas – hélas – a la hauteur de cette espérance et de cette aspiration qui restent d’actualité, car il soufre toujours de la guerre, du de  racisme et la xénophobie, de la dictature, des injustices et des exclusions.

Le fascisme a relevé la tête à la faveur de la crise , il retrouve une audience des plus préoccupante alors même qu’il est toujours liberticide et porteur de haine à l’égard des minorités nationales, religieuses ou sociales, des immigrés, des autres peuples.

Pire, au-delà des partis et groupes qui s’en réclament explicitement, son idéologie contamine des forces qui, par proximité politique ou par opportunisme électoral, reprennent sous une forme atténuée mais non moins dangereuse son discours d’ordre et de xénophobie, et elle s’installe dans notre société, notamment au sein d’une partie de la jeunesse révoltée par ses conditions de vie présentes et son manque de perspectives d’avenir.

En témoignent dans notre pays , les campagnes virulentes  désignant les immigrés comme responsables des maux de notre société tels la délinquance et le chômage de masse. Du débat sur l’identité nationale à la stigmatisation d’une communauté entière telle celle des Roms, de la velléité d’introduire la génétique par l’emploi de tests ADN dans la politique d’immigration ,à la constitution de fichiers illégaux, tel celui de la gendarmerie concernant les gens du voyage, ou potentiellement liberticides pour toute la société, tel le fichier Edvige.

67 ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale disparaissent peu à peu mais inexorablement celles et ceux qui furent les témoins de  la réalité du fascisme au pouvoir et de ses crimes, celles et ceux qui en furent les victimes, celles et ceux qui le combattirent et que l’histoire a appelé et appelle les Résistants. Ils étaient alors les porteurs de cette espérance d’une France et d’un monde démocratique et en Paix, de cette aspiration à une société plus juste, fraternelle et solidaire, dans laquelle l’intérêt général primerait sur les intérêts particuliers, se libérer de la dictature  des banques , espérance et aspiration qu’ils avaient concrétisées par le Programme du Conseil National de la Résistance dans ses dimensions humaniste, patriotique, démocratique et sociale.

Or, il est plus que jamais nécessaire que leur témoignage ne s’éteigne pas avec eux, que le combat contre le fascisme qu’ils ont mené toute leur vie continue parce que le danger reste présent, que ces valeurs humanistes, démocratiques et de justice qui les motivèrent soient portées au cœur de notre vie publique, de nos débats citoyens, qu’ils soient politiques ou sociaux, que leur lutte pour la défense de la Paix soit poursuivie.

C’est pour ancrer dans la mémoire nationale ce que fut le rôle historique de la Résistance dans la libération de notre pays et dans la restauration de la liberté pour son peuple, pour en faire un moment fort de la transmission de la mémoire et des valeurs de la Résistance que nous exigeons l’instauration au plus tôt d’une Journée Nationale de la Résistance, le 27 mai, date anniversaire de la création du CNR par Jean Moulin en 1943, date symbole de l’unité de la Résistance.

C’est ce combat et ces valeurs qui fondent notre Association et qui, au-delà de nos différences de conceptions politiques, philosophiques ou religieuses, nous rassemblent, Résistants et Amis de la Résistance, au sein de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Amis de la Résistance, de I’A.N.A.C.R.

Nous voulons être ainsi des passeurs de mémoire et des éveilleurs de conscience, dans la fidélité aux valeurs de la Résistance, dans la fidélité au combat des Résistantes et des Résistants.

La Résistance doit donc continuer à vivre avec passion la lutte pour rétablir les acquis du programme du C.N.R. qui faisait de la France un pays ou la justice, la solidarité la liberté était un modèle envié par beaucoup de nations

Un nouveau président a été élu le 6 mai. Souhaitons qu’il nous offre le retour aux valeurs essentielles de la République.

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Soirée électorale dimanche 22 avril 2012

Dimanche 22 avril 2012 à partir de 20H

Soirée électorale au siège de campagne du Front de gauche

de la 4ème circonscription de l’Isère

14 avenue Aristide Briand à Fontaine

Avec la participation de Laurent Jadeau, candidat du Front de gauche

Michel Barrionuevo, directeur de campagne

Venez suivre la soirée résultats du vote en faveur de Jean-Luc Mélenchon

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S’inscrire au Repas fraternel du 1er juin 2012

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Repas fraternel du 8 mars 2012 à la section Fontaine-rive gauche du PCF à l’occasion de la journée internationale des femmes

D’une part l’organisation de ce repas fraternel répond à la demande de nombreux adhérents de veiller à multiplier les moments de fraternité et de convivialité alors que la société est trop fréquemment gangrénées par l’individualisme, es intolérances en tous genres et le recours à la violence – verbale, psychologique ou physique- comme mode banal de rapport à l’autre.

D’autre part elle s’inscrit dans la volonté du bureau de section de signifier que le 8 mars, journée internationale des femmes, garde tout son sens, toute sa légitimité, contrairement à ceux qui affirme que lé célébrer serait inapproprié, anachronique, dépassé, parce que désormais tout serait réglé en ce qui concerne les droits des femmes.

Certes, en 2012, il y a déjà -et seulement-soixante-sept ans que les Françaises bénéficient du droit de vote. Il y a à peine moins d’années qu’elles ne sont plus contraintes de demander l’autorisation de leur mari pour exercer une profession ou ouvrir un compte bancaire. Elles représentent aujourd’hui près de la moitié de la population active (47,7%) et entre 15 et 64 ans 64,3% d’entre elles travaillent.

Mais si elles ont massivement investi le monde du travail, nous sommes très loin du compte quant à leur accession réelle à des droits élémentaires.

Droit à l’emploi

Les femmes qui travaillent à temps plein gagnent 20% de moins que les hommes et la différence de salaires est de 27% lorsqu’on inclut le travail à temps partiel qui est de moins en moins un choix pour elles,  les emplois qui leur sont proposés induisent trop souvent la précarité: 30% des femmes contre 6% seulement des hommes travaillent à temps partiel.

Droit à la vie

– Sur les quelque 600 000 femmes de 18 à 75 ans qui sont chaque année victimes de violences, la moitié subissent des violences conjugales. Tous les trois jours une femme meurt en France sous les coups de son compagnon. Si en 2009 438 femmes ont été condamnées pour crime et délit sur un conjoint ou un concubin, ce chiffre est sans commune mesure avec celui des hommes qui s’élève à … 15 952.

– En 2010, 10 108 viols ont été enregistrés officiellement, mais comme 9,3% des victimes osent porter plainte, on estime entre 75 000 et 100 000 le nombre de femmes violées chaque année, un tiers d’entre elles étant violées par leur conjoint.

Droit aux loisirs et au repos

En matière de vie quotidienne ,si les hommes sont plus nombreux à s’investir, les évolutions n’en sont pas moins extrêmement lentes et limitées: alors que 64,3% des femmes travaillent, elles n’en continuent pas moins d’assumer 80% des tâches ménagères.

Droit sociaux

Comme l’ensemble des acquis sociaux, les conquêtes qui les concernent sont sérieusement mise en pièces.

C’est ouvertement que Marine Le Pen revendique de supprimer le remboursement de l’IVG, allant même jusqu’à parler de solution de confort ou de facilité, alors qu’un IVG reste une traumatisme’ pour la majorité de celles qui l’ont subi. Mais les propos crus de la candidate du FN ne doivent pas masquer une réalité plus pernicieuse et tout aussi grave : depuis une quinzaine d’années, en parallèle avec les suppressions de lits et de personnel au sein des hôpitaux publics, les gouvernements successifs n’ont cessé de réduire en peau de chagrin la possibilité de recourir à l’IVG. 90 centres d’IVG ont été fermés entre 2000 et 2006, et le chiffre dépasse aujourd’hui les 150. Il faut souvent attendre plus de trois semaines pour obtenir un rendez-vous, des médecins se permettent de culpabiliser et de dissuader celles qui sont contraintes d’avoir recours à l’avortement. Comme c’était le cas jusqu’à l’adoption en 1975 de la loi Veil qui a dépénalisé l’avortement, de trop nombreuses femmes en détresse vont aujourd’hui se faire avorter à l’étranger.

Tandis qu’il reste beaucoup à faire pour que les femmes obtiennent de nouveaux droits, il est vital de se mobiliser pour obtenir que soient remis en vigueur des droits acquis qui ont été sérieusement amputés ou détruits.

Il est à craindre que, malheureusement, nous devions encore pou des décennies célébrer le 8 mars non pas comme une journée d’hommage aux femmes, mais comme une journée de lutte, de revendication de droits élémentaires qui ne sont souvent pas acquis ou qui ne sont pas respectés lorsqu’ils existent.

De tels combats, comme tous ceux que nous devons mener aujourd’hui -et ils sont nombreux- nécessitent un Parti communiste droit dans ses bottes, actif, offensif, ambitieux quant à l’ampleur et à la nature des changements à mettre en œuvre pour déstabiliser le capitalisme aujourd’hui triomphant : n’oublions pas que la crise qui appauvrit la population enrichit plus que jamais les tenants du système.

C’est pourquoi ce soir ce repas n’est pas seulement un moment de fraternité précieux, mais également une occasion de remettre leur carte 2012 aux adhérents présents et une opportunité de renforcer la mobilisation des communistes dans cette période électorale particulièrement chargée avec à la clef des enjeux très importants.

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