Halte à un nouveau massacre à GAZA, Rassemblement à Grenoble 19 novembre 18H Félix Poulat

Mobilisons-nous !

L’AFPS 38, l’Association des Palestiniens en France de Grenoble, les organisations du Collectif Isérois pour la Palestine et d’autres organisations appellent à

un rassemblement

lundi 19 novembre 2012 à 18H

place Félix Poulat -Grenoble

pour protester contre l’attaque israélienne contre Gaza et exiger une ferme intervention de la France. Comme en 2008, on est en présence de calculs électoraux israéliens auxquels s’ajoute la
tentative de faire échouer la candidature palestinienne à l’ONU.

La France ne doit pas se contenter de « déplorer » ou d’appeler dérisoirement « à la retenue ». Elle doit s’attaquer aux causes, agir pour mettre fin au blocus de Gaza et sanctionner la
fuite en avant mortifère de dirigeants israéliens qui à ce jour sont forts de leur impunité.

  • Arrêt des bombardements sur Gaza
  • Levée immédiate du blocus de Gaza
  • Halte à l’impunité d’Israël : des sanctions immédiates
  • Israël doit se plier au droit international
  • L’ONU doit reconnaître l’Etat de Palestine.

Venez Nombreux et nombreuses à ce rassemblement

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Succès de la manifestation contre l’austérité à Grenoble le 14 novembre

Une action européenne dans 23 pays, dont la Grèce, l’Espagne, le Portugal, l’Italie, l’Allemagne et la France contre l’austérité et pour des politiques de solidarités.

En France, ce n’est pas moins de 130 rassemblements et manifestations qui ont été organisées ce jour. Patrick Brochier, au nom de l’intersyndicale CGT, CFDT, FSU, UNSA, Solidaires, UNEF, etc.. a rappelé les enjeux avant le départ de la manifestation grenobloise qui a rassemblé près de 2 000 personnes.

Et de préciser que la politique austéritaire de François Hollande ne pouvait être admise par le monde du travail.

A la fin du défilé qui a emprunté le centre de ville de Grenoble pour aboutir, à la Préfecture de l’Isère, une délégation de l’ensemble des représentants des organisations syndicales a été reçue par le représentant de l’Etat.

Déclaration du PCF:

Face à l’enfoncement des choix politiques gouvernementaux dans l’austérité, les mobilisations syndicales européennes de ce jour sont le signe d’une résistance de plus en plus convergente.

Une Europe de la solidarité et du progrès social est possible et elle serait une voix plus efficace contre la crise dans laquelle on précipite des choix qui conjuguent austérité et mise en concurrence des salariés.

Le gouvernement français devrait d’avantage tendre l’oreille vers les salariés plutôt que vers le monde patronal.

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« Aucune des inquiétudes des Français n’a trouvé de réponse dans la parole présidentielle »

Conférence de presse de François Hollande du 13 novembre 2012, déclaration de Pierre Laurent, 1er secrétaire national du PCF

« Aucune des inquiétudes des Français n’a trouvé de réponse dans la parole présidentielle »

François Hollande a tenu sa première conférence de presse 6 mois après son élection. Aucune des inquiétudes des Français n’a trouvé de réponses dans la parole présidentielle.

Le président de la République s’est livré à un exercice difficile : tenter de repeindre une politique de rigueur en politique de justice sociale.

L’exemple le plus significatif étant le salto arrière accompli sur la TVA sociale.

Parler de « restructuration des taux de TVA » ne fera pas disparaître les 7 milliards d’euros prélevés sur le budget des familles par l’impôt le plus injuste qui soit car exonérant les plus riches de payer en fonction de leur revenus. Il y a une grande déception, il confirme de report sine die du droit de vote des résidents étrangers. Ce recul fait mal à la gauche !

La pédagogie du renoncement a fait trop de dégât et donner bien des appétits au patronat qui monte le cran de ses exigences à chaque pas en arrière du Gouvernement. 309 milliards sont versés aux actionnaires et aux banques par les entreprises chaque années. C’est là que ce trouve le financement de la relance sociale dont a besoin notre pays.

 

Pierre Laurent, Sénateur de Paris, secrétaire national du PCF

 

 

 

 

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14 novembre: L’Europe des peuples, ensemble contre l’austérité!

Le 14 novembre, pour la première fois en Europe, une grève générale internationale est organisée par les syndicats au Portugal, en Espagne, en Grèce, à Chypre et à Malte. Dans le même temps, la Confédération européenne des syndicats a lancé un appel à une journée d’action et de solidarité coordonnée partout en Europe. Le 14 novembre, c’est l’Europe des travailleurs qui hausse le ton face à l’offensive des marchés et des dirigeants européens et nationaux contre leurs droits, leurs salaires, leurs retraites… En France, les communistes appellent à la plus grande mobilisation ce jour-là.

POUR SORTIR DE LA CRISE, SORTONS DE L’AUSTERITE

Les plans d’austérité renforcent la crise et les difficultés des personnes s’accroissent. En Grèce, en Espagne, au Portugal, la dette publique se creuse, plan après plan. Comment penser relancer l’économie en poursuivant, pour le patronat et la finance, les cadeaux que l’on fait payer aux salarié-e-s et aux habitant-e-s ? C’est pourtant ce que s’apprête à faire en France François Hollande avec 20 nouveaux milliards de crédits d’impôts pour les actionnaires, payés par une hausse de la TVA pour tous !

CE N’EST PAS LE COÛT DU TRAVAIL QUI TUE L’EMPLOI, C’EST LE COÛT DU CAPITAL

Non les salaires ne sont pas trop élevés, le temps de travail trop court et les vacances trop longues. C’est la rapacité du capital qui tue l’économie en ponctionnant nos salaires, les investissements, la recherche, pour augmenter ses profits. Le ministre Montebourg peut continuer à s’agiter, tout cela est de l’amusement si les diktats du Medef et de ses « pigeons » sont acceptés.

 

NON, L’INDUSTRIE NE REPRESENTE PAS LE PASSÉ

750 000 emplois industriels détruits en France, bravo la droite ! Il n’y a pas de fatalité à exploiter les bas salaires partout dans le monde, voire le travail des enfants, pour fabriquer les biens dont nous avons besoin. D’autant qu’un pays qui ne produit pas de richesses ne peut plus coopérer, ni investir dans l’éducation, la santé et tous les services publics.

 

Les communistes, eux, proposent:
  • INTERDICTION des licenciements boursiers,
  • REMBOURSEMENT des aides publiques par les entreprises qui licencient,
  • TAXATION sur la réimportation des  productions délocalisées,
  • SUPPRESSION de la niche Copé, la baisse de l’abattement sur le montant des dividendes perçus, la taxation des compagnies pétrolières,
  • CREATION d’un Pôle Public financier ou NATIONALISATION des banques,
  • AUGMENTATION générale des salaires avec un SMIC à 1700 euros pour assurer une vie digne avec un salaire décent.

 

TOUS ENSEMBLE

Pour changer la donne, face au pouvoir de la finance et de ses institutions, il faut l’union. C’est de solidarité, d’échange et de coopération dont nous avons besoin, entre peuples européens, entre organisations syndicales, associatives et politiques, dans le respect de ce qu’est chacun. Ensemble, les luttes sociales et les combats politiques vont nous permettre d’imposer aux gouvernements et à l’Europe d’autres choix et de faire reculer les prétentions de la droite et du patronat. C’est à cela que le Parti Communiste est utile chaque jour.

Manifestation à Grenoble

Mercredi 14 novembre à 14h

Place André Malraux

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Le droit à l’emploi, un combat au quotidien

L’expression politique des élus du groupe « Communistes, républicains et partenaires » de la ville de Fontaine porte ce mois-ci sur le thème de l’emploi et notamment de la situation sur la commune.

 

Le droit à l’emploi, un combat au quotidien

Depuis longtemps, la question de l’emploi est une des préoccupations principales des Français. Avec l’insécurité sociale accrue et la crise économique mondialisée, les citoyens attendent des réponses et des solutions concrètes à cette problématique.

Agissant bien au-delà des compétences municipales, les élu-e-s de la majorité se sont toujours investis pour le commerce et l’emploi à Fontaine. En accompagnant les commerçants et en soutenant les unions commerciales (passées de 2 à 5 en moins de 4 ans), en favorisant l’arrivée de nouvelles entreprises (l’installation d’un Intermarché place Louis Maisonnat, de nouveaux commerces sur le secteur Jean Macé, 30 000m² de surfaces commerciales sur les Portes du Vercors…), votre municipalité développe l’économie fontainoise et porte des projets importants, créateurs d’emplois locaux durables. Cette politique audacieuse réussit: en moins de 3 ans, le nombre d’établissements actifs a progressé de 9% sur Fontaine (INSEE).

Outre les « Jobs d’été » et l’organisation de Forums jeunes pour l’emploi, notre volonté et notre action se traduisent également par l’engagement quotidien aux côtés de la Maison Intercommunale Pour l’Emploi et de la Mission Locale Isère Drac Vercors. Depuis toujours, c’est aux côtés de ces structures présentes sur Fontaine que nous soutenons l’emploi au niveau local, notamment en faveur des jeunes. Les résultats sont positifs cette année encore : plus de 300 jeunes qui ont trouvé un emploi stable en 2012 dont une majorité de Fontainois. Nous les accompagnons également dans la recherche de logement, la prévention santé, la formation professionnelle. Ces méthodes qui réussissent, ces réalisations humaines nous appellent à continuer avec détermination ce combat quotidien.

 

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Financement de la Sécu : les mauvais choix du gouvernement

Rejeté par les parlementaires communistes et leur partenaires du Front de gauche, le projet 2013 de financement de la Sécurité sociale concocté par le gouvernement n’a malheureusement pas pour but de répondre aux besoins de santé de la population. Il se plie par contre aux exigences d’une Commission européenne à la botte des marchés financiers.

• Ce qui est prévu

– Economie de 2,5 milliards d’euros sur les dépenses d’assurance maladie.

– Création d’une nouvelle taxe sur les retraites, alors qu’un retraité sur deux ne touche au maximum que 1 072 euros par mois et que le budget santé annuel à la charge des retraités atteint 1 200 euros.

– Un milliard d’euros d’économie « sur les produits de santé » (encore plus de médicaments non remboursés ?).

– Maintien de la Loi Bachelot, pourtant rejetée en 2009 par les parlementaires de gauche  parce qu’elle procédait au « démantèlement du service public hospitalier » et consacrait « l’avènement d’une médecine à deux vitesses« .

– 657 millions d’économies supplémentaires exigés de l’hôpital public. Conséquence : aggravation de la dégradation des conditions de soins, manque accentué de personnel et de chambres, délais d’attente pour consultations ou opérations atteignant plusieurs mois…

• Ce qu’en pensent les communistes

Comme ceux des années Sarkozy, c’est un budget d’austérité, qui ne répond pas aux attentes de changement de politique des Français qui ont voté pour François Hollande.

Aucune mesure significative n’est prise en faveur de ceux qui en ont le plus besoin et qui font les frais de ce budget. Par contre patrons et finance sont épargnés, voire même favorisés : le crédit d’impôt de 20 milliards d’euros qui leur est accordé sera financé par une hausse de la TVA qui pénalisera chacun d’entre nous.

• Ce que proposent les communistes

Renoncer à l’instauration de la CSG sur les retraites.

– Appliquer le principe de la stricte égalité salariale entre les femmes et les hommes (l’écart de rémunération est de 27%) : l’accroissement des cotisations créera de nouvelles ressources.

– Créer une cotisation sur les revenus financiers qui rapporterait plus de 70 milliards.

– Augmenter le taux de cotisation des entreprises qui font des profits et licencient, délocalisent, développent les emplois précaires…

– Développer l’emploi : 100 000 chômeurs en moins représentent un gain  de 1,3 milliard d’euros .

– Nationaliser les grands laboratoires pharmaceutiques qui n’hésitent pas, comme Sanofi, à licencier un millier de salariés en France alors que les actionnaires se répartissent la bagatelle de 4,5  milliards d’euros !

La Confédération européenne des syndicats organise le 14 novembre une journée d’action pour l’emploi et la solidarité en Europe.

La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et Unsa appellent ce jour-là à « une grande journée de mobilisation interprofessionnelle rassemblant les salariés du privé et du public, les retraités et les chômeurs pour manifester leur volonté de voir apporter des réponses concrètes aux difficultés que vivent tous les travailleurs en France et en Europe et en solidarité avec les travailleurs espagnols, portugais et grecs« .

Manifestation à Grenoble

Mercredi 14 novembre à 14h

Place André Malraux

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Emploi: les vraies solutions

Le chômage gangrène la société française depuis plus de trente ans. Résultat, près de 5 millions de demandeurs d’emplois aujourd’hui. Les salariés de l’industrie en sont les premières victimes. Ils subissent lourdement les restructurations exigées par les actionnaires et les erreurs stratégiques des grands groupes, des décideurs publics.

Notre pays a subi la perte de 750 000 emplois industriels ces dix dernières années, défigurant économiquement et socialement des régions entières. Depuis des semaines, le massacre industriel reprend de plus belle : près de 100 000 emplois industriels sont menacés, près de 300 000 avec les emplois induits. Des milliers d’intérimaires ont été jetés au chômage.

Dans ce contexte, 98 patrons du CAC 40 osent exiger de nouvelles baisses de charges sociales, au nom de la compétitivité alors qu’ils imposent l’austérité aux salariés. L’austérité signifie des licenciements, la casse des acquis, une précarité généralisée, des conditions de travail dégradées.

Depuis l’élection de François Hollande, aucune mesure coercitive n’a été votée au parlement pour interdire les licenciements par les entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires, aucune loi donnant des droits et des pouvoirs nouveaux aux salariés pour s’opposer aux stratégies patronales. Pire, en reprenant les préconisations du rapport Gallois, le gouvernement fait un cadeau de 20 milliards aux patrons. Il fait payer ce cadeau par une augmentation de la TVA qui va réduire, une nouvelle fois, le pouvoir d’achat des Françaises et des Français. Le groupe communiste à l’Assemblée Nationale exige que ces lois soient examinées en toute urgence et qu’une commission d’enquête sur la politique industrielle soit mise en place, sans délais.

Ce n’est pas le coût du travail qui tue l’emploi, c’est le coût du capital

En effet, jamais les richesses créées par le travail n’ont jamais été autant détournées pour maintenir des taux de profits à deux chiffres au détriment des salaires, des investissements ou de la recherche ! Le ministre Montebourg peut bien multiplier les déclarations ou les déplacements sur les sites menacés dans la sidérurgie ou l’industrie pharmaceutique, il ne pourra rien contre cette implacable logique des licenciements boursiers et financiers. La politique du gouvernement n’est pas du tout à la hauteur de la situation . Il ne doit pas accepter le diktat du grand patronat: ils sont 98 et nous, nous sommes 98% à vivre de notre travail quand 2% pillent les richesses de notre pays !

Non, l’industrie ne symbolise pas le passé !

L’État doit, en ce sens, porter une vraie ambition industrielle avec de grands projets structurant des filières et revitalisant les régions : un pays qui ne produit plus de richesses ne peut plus coopérer, ni investir dans l’éducation, la santé et de grands services publics. En ce sens, la mobilisation de crédits publics, la prise de pouvoir majoritaire de l’État dans les conseils d’administration, voire la nationalisation doivent se concevoir et se réaliser dans une optique nouvelle, celle de changer de cap. Cela nécessite des droits d’intervention, de contrôle des salariés pour d’autres critères de gestion répondant à l’intérêt national.

Ensemble, luttes sociales et combats politiques vont nous permettre de faire reculer les prétentions de la droite et du patronat, imposer au gouvernement le vote de lois pour l’emploi et la tenue en urgence des assises de l’emploi industriel.

Nos propositions pour l’emploi et l’industrie:

  • Le vote d’une loi pour interdire les licenciements boursiers

  • Le remboursement des aides publiques par les entreprises qui licencient

  • La taxation sur la réimportation des productions délocalisées

  • La suppression de la niche « Copé », la baisse de l’abattement sur le montant des dividendes perçues, la taxation des compagnies pétrolières

  • La création d’un pôle public financier

  • Un salaire minimum à 1700€ et une augmentation générale des salaires pour assurer une vie digne avec un salaire décent.

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