Le Medef veut des retraites complémentaires au régime sec

Gel des pensions de retraites complémentaires du secteur privé pendant trois ans ou sous-indexation sur l’inflation pendant cinq ans. Le MEDEF a présenté jeudi soir ses recettes austéritaires pour combler d’ici à 2017 le déficit qui se creuse des régimes Agirc (cadres) et Arrco (tous salariés). Avant de tout casser ensuite.

Selon le MEDEF et les autres organisations patronales (CGPME, UPA), leurs propositions présentées au cours de la première réunion avec les syndicats en vue de remettre à flot financièrement ces régimes gérés paritairement, pourraient rapporter 5,67 milliards d’ici 2017. Les déficits de ces deux régimes de retraites complémentaires, l’Agirc et l’Arrco, atteignent aujourd’hui 4,6 milliards d’euros. Dans le détail:

  • Le gel des pensions pendant trois ans, calculé en fonction des prévisions économiques les plus pessimistes pour la France (celles de la Commission européenne) rapporterait à lui seul, selon le patronat, 4,20 milliards d’euros en cumulé d’ici à 2017.
  • La sous-indexation (revalorisation en fonction de l’inflation, moins un point) pendant cinq ans rapporterait 3,89 milliards.
  • Des économies seraient aussi réalisées, notamment sur les pensions de reversion (390 millions) et surtout sur les personnes qui, bien qu’ayant toutes leurs annuités, partiraient à la retraite avant la tranche d’âge 65-67 ans. Ces personnes verraient leur pension ponctionnées de 10% avec un gain estimé pour les régimes complémentaires de 1,11 milliard.
  • Enfin la mensualisation des cotisations patronales apporteraient (en une fois) près de 10 milliards.

« Nouveau modèle »

Selon Jean-François Pillard, chef de la délégation patronale, « dans un premier temps pour assurer la pérennité des régimes, il faut trouver au minimum 6 milliards d’euros et idéalement 10 milliards ». Les « mesures conservatoires » souhaitées par le MEDEF doivent être prises pour la fin février, la revalorisation des pensions étant effectuée en avril.

Pour la suite, et en tenant compte des mesures sur les retraites qui seront prises en 2013 par le gouvernement sur le régime général, le MEDEF souhaite engager avec les syndicats une réflexion sur un « nouveau modèle de retraite complémentaire ».

La CGT a qualifié ces mesures de « régressives ». Sa délégation a quitté la séance avant la fin pour aller consulter les instances dirigeantes de la confédération. « On ne peut accepter ces mesures telles qu’elles ont été mises sur la table », a déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste.

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L’AFPA doit vivre et se développer

L’AFPA doit vivre et se développer

Le PCF soutient la manifestation des salariés de l’AFPA. Ceux-ci sont en lutte pour leur emploi et le devenir d’une formation professionnelle publique pour les adultes en France. Le gouvernement doit faire le bon choix. Au moment où 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux ont été faits aux entreprises, va-t-il abandonner le secteur de la formation professionnelle au secteur privé comme l’exigent les directives de l’Union Européenne ?

L’AFPA minée par la loi de décentralisation de Raffarin ne doit pas être démantelée en 22 entités régionales. Son budget doit être revu à la hausse. Son action, celle de former nombre d’adultes au marché du travail, est une des seules pistes réellement sérieuses pour arrêter l’enfoncement dans la crise que connait notre pays. L’AFPA doit vivre et se développer !

Avec les salariés, le PCF défend le maintien d’une AFPA nationale et le développement de ses activités de formation, des modes de financement qui sécurisent et structurent ses missions pour aller vers la reconstitution d’un vrai service d’accueil, d’information, d’orientation et d’accompagnement pour les stagiaires de la formation professionnelle.

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L’heure est à l’organisation d’une grande campagne contre l’austérité

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Le Conseil national du PCF décide d’une grande campagne nationale contre l’austérité

Réuni en Conseil National ce mercredi 21 novembre, le Parti Communiste a décidé d’engager une grande campagne nationale contre l’austérité.

En France, des salariés, les organisations syndicales ne baissent pas les bras. Des citoyens, des économistes, des pans entiers de notre société n’acceptent pas l’idée que la gauche va de nouveau se fracasser contre ce mur de la finance. C’est aussi vrai en Europe.

C’est en pensant à ces forces disponible que nous proposons une grande campagne nationale sur le thème « l’alternative à l’austérité, c’est possible ». Le PCF propose de s’y engager très fortement, d’en faire notre feuille de route des six prochains mois, et d’y associer toutes celles et ceux qui veulent en être. Nous proposons une implication citoyenne très large : grand meeting national de lancement avec une série de réunions publiques en régions, organisation de votations citoyennes, de marches contre l’austérité, assemblées, ateliers législatifs, journées de mobilisation sur des questions précises permettant de faire la démonstration que des solutions existent. Nous allons proposer des mesures plus justes socialement et bien plus efficaces économiquement.

Les militants du Parti Communiste Français ont réagi très positivement à cette proposition d’une grande campagne nationale contre l’austérité dont l’objectif politique pourrait se résumer à une idée : dans six mois, nos concitoyens qui se retrouvent dans des valeurs de gauche seront-ils résignés, abattus, où au contraire dans un esprit de combativité contre l’austérité, mobilisés pour obtenir un changement de cap au nom de ceux qui ont fait le choix du changement ?

A Fontaine et sur toute la rive gauche du Drac, les militants communistes se sont saisis de cette bataille depuis plusieurs mois. D’abord en combattant le Traité Européen austéritaire avec un Meeting début octobre (une centaine de participants) et avec la mise à disposition d’une pétition nationale (qui a réuni plusieurs centaines de milliers de signatures). Nous continuons à mener cette bataille par notre présence permanente sur les marchés et dans les quartiers. Nous appelons tous les citoyens à s’organiser avec nous pour faire entendre, ensemble, notre refus de baisser la tête et de se soumettre aux marchés financiers.

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PLFSS : « La solidarité majoritaire c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011 »

PLFSS : « La solidarité majoritaire c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011 »

Même si le PLFSS comprend certes quelques annonces positives dont la mesure de la prise en charge à 100% des IVG, la loi Bachelot n’est nullement remise en cause, les ARS continuent les restructurations et les fermetures de services, de blocs opératoires, de maternités, de centres IVG.

Le PLFSS prétend lutter contre le renoncement mais ne propose aucune mesure contre les franchises médicales, la fiscalisation des indemnités journalières, le jour de carence, autant de mesures imposées par la droite.

L’augmentation du PLFSS votée est très nettement inférieure aux besoins exprimés par les professionnels comme l’a rappelé la Fédération Hospitalière de France. Alors qu’il faudrait entre 3,1 et 3,4%, il n’a été voté qu’avec une augmentation de 2,6%. Cela se traduira encore par des fermetures d’activités, de services publics.

Au niveau des recettes, la majorité de gauche sénatoriale ne s’est pas retrouvée autour d’amendements votés l’année dernière et que le groupe socialiste a refusé de voter cette année préférant mêler ses voix à la droite.

La « solidarité majoritaire » au Sénat, c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011.

Il est encore possible d’avoir un projet de financement de la sécurité sociale qui marque une orientation de gauche comme la suppression des exonérations de cotisations pour les entreprises ne respectant pas leurs obligations en matière d’égalité salariale. Pourquoi par exemple le PS a-t-il refusé avec la droite cet amendement ?

Les principaux amendements présentés par les parlementaires Front de gauche n’ont pas été retenus que ce soit à l’Assemblée ou au Sénat. Pourtant la majorité est diverse comme l’a été le rassemblement qui a permis de chasser la droite. Cette diversité doit être respectée et entendue.

L’attente d’une politique de gauche est grande dans le pays, il faut y répondre avec des actes concrets pour une protection sociale solidaire et une sécurité sociale renforcée.

Le gouvernement doit entendre et mettre le cap à gauche !

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Clause de conscience : « une proposition humiliante »

Clause de conscience : « une proposition humiliante »

François Hollande a annoncé hier devant les Maires de France son intention d’introduire une clause de conscience pour les Maires qui refuseraient de célébrer des mariages de couples de même sexe. Cette proposition est scandaleuse. Elle est humiliante pour les couples de même sexe qui aspirent à l’égalité. Surtout, elle constitue un recul terrible du Président de la République sous la pression des lobbies réactionnaires qui se sont exprimés ce week-end, souvent de manière violente.

Le PCF n’admet pas que la loi sur le mariage pour tous puisse souffrir d’exception. Aucune clause de conscience ne saurait valoir dans ce domaine. Accorder la liberté de conscience aux Maires qui refusent le mariage pour tous, c’est donner bonne conscience aux homophobes.

Le PCF mènera le combat pour que le projet de loi, trop timide, sur le mariage pour tous puisse bénéficier de réelles avancées. C’est le sens des propositions de loi déposées dès cet été par Marie-George Buffet et André Chassaigne. C’est d’égalité des droits et d’émancipation humaine dont il s’agit.

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Madame Fioraso doit répondre au cri d’alarme des présidents d’université

A la suite de l’appel angoissé de 14 présidents d’université demandant en urgence que la masse salariale réintègre le budget de l’État, Madame Fioraso, la ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, répond par des propos lénifiants sans prendre les mesures qui s’imposent. Ce mépris est inacceptable. Force est de constater qu’il n’y aura pas l’épaisseur d’un papier de cigarette entre la politique du gouvernement précédent et celle du gouvernement actuel. Les Assises n’étaient qu’une supercherie, la nouvelle loi pour l’Enseignement supérieur et de la recherche n’est pas connue, et encore moins votée mais la ministre la met en œuvre sans attendre !

Comment promettre une meilleure situation financière aux universités avec l’austérité généralisé promis par le TSCG et les 60 millions de réduction des dépenses publiques d’ici 2017 ? La précarité dans l’université française, véritable scandale public, a de beaux jours devant elle avec une telle orientation. Cette situation très grave montre les effets de la pression de la droite battue, du MEDEF et des marchés financiers.

Cependant rien n’est joué ; le PCF agit pour que l’influence de celles et de ceux qui exigent des choix de gauche monte dans le pays ; elle peut devenir majoritaire pour peu qu’on refuse aujourd’hui ce que qu’on combattait hier.

Les étudiants communistes, eux,  dénoncent les propos de la ministre qui s’enfonce dans la rigueur budgétaire pour tous, pour la précarisation pour tous les étudiants. Mais surtout, Madame Fioraso s’inscrit dans la continuité politique de Sarkozy.

 

Au contraire, les étudiants communistes revendiquent le droit à étudier dans de bonnes conditions en sortant notamment leurs besoins essentiels (logement, santé, transport, …) des logiques de marché. C’est ce que nous exigeons à leurs côtés.

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Solidarité Palestine: succès du rassemblement, la mobilisation continue!

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Un grand merci à toutes celles et à tous ceux qui ont relayé l’information du rassemblement de ce lundi 19 novembre à Grenoble.

Il y a bien longtemps que cette Place n’avait accueilli un tel élan de solidarité en faveur du peuple palestinien. Plusieurs centaines de personnes sont venues dire: Halte à ce nouveau massacre, pour exiger l’arrêt des bombardements sur Gaza, la levée immédiate du blocus, pour dire Halte à l’impunité d’Israël et exiger des sanctions immédiates.

Oui, Israël doit se plier au droit international, l’ONU doit reconnaître l’Etat de Palestine.

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Hier soir, les bougies brillaient pour rappeler les morts victimes de ces bombardements, les innombrables blessés.

Plus de 100 Palestiniens tués!  Les bombardements israéliens sur Gaza ont continué lundi ainsi que les tirs de roquettes sur Israël, mais avec moins d’intensité, à la veille de la visite du chef de l’ONU à Jérusalem et d’une délégation arabe dans le territoire palestinien. Les raids aériens israéliens ont fait lundi 23 morts, portant à plus de 100 le nombre de tués en six jours d’offensive, selon des sources médicales à Gaza. Il n’y a guère d’endroit sûr dans la bande de Gaza, aucune parcelle de ce territoire exigu où s’entassent 1,6 million de Palestiniens qui soit à l’abri d’une frappe.

Comme l’ont dit les 4 intervenants, la France doit cesser de déplorer ou d’appeler dérisoirement à la retenue, elle doit s’élever avec force contre ces agissements criminels et, avec ses partenaires européens, imposer à Israël l’arrêt de cette spirale et la levée du blocus de Gaza.

Ensemble, nous nous sommes donnés rendez-vous pour un nouveau rassemblement,

Ce samedi 24 novembre à 11H00

Place Félix Poulat de Grenoble.

(Tram A et B arrêt Victor HUGO)

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