Le 13 décembre, manifester en force contre la casse du Code du Travail

Négociation « sécurisation de l’emploi » : Nouveau texte … toujours l’impasse pour les salariés et l’emploi

Alors que le chômage explose depuis dix-huit mois consécutifs, le Patronat cherche de nouvelles règles pour faciliter le licenciement. Il est certain que l’effet premier de ce projet d’accord serait d’envoyer nombre de salariés pointer à Pôle emploi.

Le 29 novembre au soir, le MEDEF a transmis aux organisations syndicales un texte de plus de 70 pages intitulé : « projet d’accord sur la sécurisation de l’emploi ».

En guise de sécurisation, le Patronat traduit dans le texte les déclarations de Laurence Parisot : « pas d’accord sans acceptation du principe de flexibilité ».

Effectivement en matière de flexibilité ils « y vont fort » : opération destruction du CDI en généralisant les contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents, contournement du licenciement économique par la création de nouvelles procédures, encouragement du chantage à l’emploi au travers de la généralisation des accords dits « compétitivité emploi », difficulté plus grande pour la réparation aux prud’hommes (12 mois au lieu de 5 ans pour réclamer des salaires, limitation des dommages et intérêts…), possibilité d’un motif de licenciement imprécis, obligation d’accepter un nouveau poste s’il est situé à moins de 50 km ou 1 h 30 de trajet…

En ce qui concerne les quelques sécurités envisagées, elles sont renvoyées à des négociations futures… Et le Patronat ne daigne pas mettre un euro de plus pour l’emploi et la formation alors que les entreprises vont toucher 20 milliards d’euros d’aides supplémentaires au travers du crédit d’impôt.

Ce projet oublie superbement : la réponse aux urgences sociales, l’exigence de droits nouveaux pour les représentants des salariés sur les stratégies d’entreprise, les questions de mutualisation des droits pour les salariés des petites entreprises, la modulation des cotisations chômage en fonction de la durée des contrats, le droit suspensif sur les plans de licenciements et les plans de restructuration, la construction de nouvelles solidarités entre branches et territoires et la nécessaire co-responsabilisation des entreprises…

La CGT appelle les salariés à se mobiliser nombreux le 13 décembre pour dire au MEDEF et aux employeurs : « la précarité, la flexibilité, chômage, les bas salaires : ça suffit !!! ».

MANIFESTATIONS EN ISERE
GRENOBLE : 10h30 devant le Medef, 66 bd Foch
VILLEFONTAINE : 14h30 devant le Medef
La précarité, le flexibilité, le chômage,
les bas salaires : ça suffit !

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Le refus de nationaliser laisse Florange et les salariés dans les griffes de Mittal

Le refus de nationaliser laisse Florange et les salariés dans les griffes de Mittal

On connait dorénavant le scénario de Jean Marc Ayrault. Il annonce un accord avec Mittal pour éviter un plan social et la poursuite de l’activité à Florange. Le scénario du premier ministre a déçu les 650 salariés car il peut tourner vite en mauvais film, ces prochains mois. Comment faire confiance à l’investisseur Mittal et à ses engagements, d’autant que les hauts fourneaux restent fermés et ne redémarrerons pas à court terme ? Comment croire à des investissements de Mittal de 180 millions d’euros en 5 ans bien insuffisants quand le PDG indien ferme depuis des années tous ces sites en Europe ?

Le gouvernement s’est refusé à nationaliser un secteur industriel stratégique. La solution annoncée n’est pas à la hauteur, au vu de l’enjeu industriel. La seule garantie qu’aurait dû prendre le premier ministre aurait été de prendre la main avec une majorité de blocage au sein du conseil d’administration sur la base d’investissements publics, garantissant l’avenir de Florange.

Après l’annonce du gouvernement, les hauts fourneaux de Florange vont rester à l’arrêt. De nombreux emplois sur le site continuent d’être menacés. Le gouvernement parle d’absence de plan social mais donnerai son feu vert à des reclassements et des pré-retraites financés sur fonds publics. Voilà la vérité sur l’accord annoncé entre Mittal el le gouvernement. C’est de la part du gouvernement un renoncement à l’ambition d’une relance durable du site. Les fumeuses promesses d’investissements de Mittal, contraire à tous ses actes, ne sont en rien une garantie. Mittal continue de jouer les sites français et belges, les uns contre les autres.

Le PCF comprend la colère des salariés et élus locaux devant cette démission de la puissance publique. L’accord Mittal-gouvernement ne peut en aucun cas être un point final au dossier de Florange ni à celui de l’ensemble de la filière sidérurgique française. Les salariés ne doivent pas être à nouveau abandonnés aux griffes de Mittal. Je demande la mise en place immédiate d’un comité national pluraliste associant syndicats, élus locaux, parlementaires, état, industriels et banques pour continuer dans la transparence à construire les solutions industrielles d’avenir inexistantes après cet accord.

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Monsieur le Président nous demandons une loi d’amnistie pour les syndicalistes

Les cinq dernières années passées sous la présidence de Nicolas Sarkozy auront constitué pour le monde du travail un désastre incommensurable, avec la destruction méticuleuse et méthodique du modèle social français. Du système des retraites au code du travail, en passant par la protection sociale et les services publics, aucune spécificité sociale française n’aura échappé au rouleau compresseur libéral.

Beaucoup de nos concitoyens se sont légitimement engagés dans des mouvements sociaux. Ils se sont exprimés pour faire respecter leurs droits fondamentaux, protéger leurs conditions de travail,
préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement. Alors qu’ils défendaient l’intérêt général, nombre d’entre eux ont fait
l’objet de sanctions pénales, disciplinaires et de licenciements. L’objectif du pouvoir précédent était clair : imposer par la force la vision d’une société divisée, du chacun pour soi, où
seules les logiques de l’argent dominent.

Et ce travail de casse sociale a été accompagné par une politique visant à criminaliser l’action syndicale. Sous tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de nombreux syndicalistes ont été attaqués
pénalement du fait directement de leurs actions et engagements syndicaux. Trop de sanctions injustes ont été infligées qui ne visaient qu’à éteindre toute velléité de contestation. Et c’est
parfois le simple affichage ou la distribution de tracts qui donnent lieu à des menaces ou assignations judiciaires !

L’action collective est pourtant un droit inhérent à toute démocratie. Ainsi, la Constitution de la Ve République reconnait au citoyen le droit de défendre ses droits et intérêts ainsi que le
droit de participer à la détermination des conditions de travail et à la gestion des entreprises (alinéas 6 et 8 du préambule de la Constitution de 1946). Ces poursuites contre le monde syndical
ont causé des dégâts considérables et participé à rendre délétère le dialogue social dans notre pays.

Le changement implique le retour au respect et au dialogue. Et cela commence par mettre en débat notre proposition de loi d’amnistie de tous les militants syndicaux menacés ou condamnés sous
l’ère des gouvernements de la présidence de Nicolas Sarkozy, déposée à l’Assemblée nationale par les députés du Front de gauche. Elle se concentre sur les faits commis à l’occasion de mouvements
sociaux et d’activités syndicales ou revendicatives, ainsi que sur l’amnistie des sanctions disciplinaires. Cet appel à plus de justice mérite d’être relayé dans tout le pays. Oui, Monsieur le
Président, il faut amnistier les syndicalistes !

 

Je soutiens la demande d’examen de la « proposition de loi portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et
revendicatives » présentée par les députés du Front de Gauche :

En cliquant vous serez dirigé vers le site organisateur

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Solidarité avec le peuple palestinien: le PCF appelle à un rassemblement le mercredi 28 novembre

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Solidarité avec le peuple palestinien

L’agression israélienne contre le peuple palestinien à Gaza suscite une profonde colère et beaucoup d’indignation. Les dirigeants israéliens mobilisent leur armée et bombardent de façon intensive une ville et des quartiers populaires, des civils, des enfants qui payent un si lourd tribut. L’offensive semblable menée en 2009 par les forces israéliennes, avec les crimes de guerre qui l’ont accompagnée, montre aux dirigeants israéliens que leurs guerres ne sont que des impasses meurtrières. La crise d’aujourd’hui ne peut se résumer à la question : qui a tiré le premier. On n’échappe pas à la réalité politique : en Palestine, il y a un Etat qui bafoue le droit – Israël -et un droit à l’Etat -le droit des Palestiniens- qui, depuis des dizaines d’années, reste bafoué. Cette humiliation permanente, cette injustice fondamentale créent les crises récurrentes et les violences. Le doublement du budget national pour la colonisation et l’annonce de 1200 logements nouveaux dans les colonies de Jérusalem-Est sont des actes inacceptables. Ils résonnent comme des provocations pour les Palestiniens qui ne supportent plus l’occupation militaire, la destruction des maisons, la répression, le blocus inhumain de Gaza. C’est d’abord à cette politique qu’il faut mettre un terme. C’est une responsabilité́ politique majeure pour la France, qui doit prendre l’initiative, pour les pays de l’Union Européenne et ceux du Conseil de Sécurité de l’ONU.

La France doit soutenir la Palestine dans sa quête d’un statut d’Etat non-membre à l’ONU, c’était l’engagement de François Hollande d’œuvrer à sa reconnaissance internationale.

Voilà plus d’un an que les Palestiniens ont tenté en vain d’être reconnus par le Conseil de sécurité de l’ONU comme citoyens d’un État souverain. Les Palestiniens viennent d’entamer la même démarche auprès de l’Assemblée générale de l’ONU : en obtenant ainsi le statut d’État observateur, ils pourraient désormais saisir des opportunités juridiques de recours.

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Le conseil national du PCF réuni le 20 Novembre a décidé d’organiser un meeting le 28 novembre à Saint- Denis .Ce jour là en France avec toutes les forces politiques et sociales qui le souhaitent, et sous toutes les formes possibles : rassemblements, meetings, débats, intervention auprès des préfectures, … Il faut se faire entendre pour qu’à l’occasion du vote de l’Assemblée générale de l’ONU le 29 novembre, la France montre enfin l’exemple et appuie fermement la demande palestinienne d’un statut observateur pour la Palestine aux Nations Unies.

Ce sera un premier pas positif vers l’Etat palestinien et vers une paix juste et durable pour tous les peuples de la région.

Exigeons et appuyons la demande palestinienne d’un statut observateur pour la Palestine aux Nations Unies!

Appel à un rassemblement :

Mercredi 28 novembre à 18h,

devant la préfecture de l’Isère, place de Verdun à Grenoble.


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Le Medef veut des retraites complémentaires au régime sec

Gel des pensions de retraites complémentaires du secteur privé pendant trois ans ou sous-indexation sur l’inflation pendant cinq ans. Le MEDEF a présenté jeudi soir ses recettes austéritaires pour combler d’ici à 2017 le déficit qui se creuse des régimes Agirc (cadres) et Arrco (tous salariés). Avant de tout casser ensuite.

Selon le MEDEF et les autres organisations patronales (CGPME, UPA), leurs propositions présentées au cours de la première réunion avec les syndicats en vue de remettre à flot financièrement ces régimes gérés paritairement, pourraient rapporter 5,67 milliards d’ici 2017. Les déficits de ces deux régimes de retraites complémentaires, l’Agirc et l’Arrco, atteignent aujourd’hui 4,6 milliards d’euros. Dans le détail:

  • Le gel des pensions pendant trois ans, calculé en fonction des prévisions économiques les plus pessimistes pour la France (celles de la Commission européenne) rapporterait à lui seul, selon le patronat, 4,20 milliards d’euros en cumulé d’ici à 2017.
  • La sous-indexation (revalorisation en fonction de l’inflation, moins un point) pendant cinq ans rapporterait 3,89 milliards.
  • Des économies seraient aussi réalisées, notamment sur les pensions de reversion (390 millions) et surtout sur les personnes qui, bien qu’ayant toutes leurs annuités, partiraient à la retraite avant la tranche d’âge 65-67 ans. Ces personnes verraient leur pension ponctionnées de 10% avec un gain estimé pour les régimes complémentaires de 1,11 milliard.
  • Enfin la mensualisation des cotisations patronales apporteraient (en une fois) près de 10 milliards.

« Nouveau modèle »

Selon Jean-François Pillard, chef de la délégation patronale, « dans un premier temps pour assurer la pérennité des régimes, il faut trouver au minimum 6 milliards d’euros et idéalement 10 milliards ». Les « mesures conservatoires » souhaitées par le MEDEF doivent être prises pour la fin février, la revalorisation des pensions étant effectuée en avril.

Pour la suite, et en tenant compte des mesures sur les retraites qui seront prises en 2013 par le gouvernement sur le régime général, le MEDEF souhaite engager avec les syndicats une réflexion sur un « nouveau modèle de retraite complémentaire ».

La CGT a qualifié ces mesures de « régressives ». Sa délégation a quitté la séance avant la fin pour aller consulter les instances dirigeantes de la confédération. « On ne peut accepter ces mesures telles qu’elles ont été mises sur la table », a déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste.

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L’AFPA doit vivre et se développer

L’AFPA doit vivre et se développer

Le PCF soutient la manifestation des salariés de l’AFPA. Ceux-ci sont en lutte pour leur emploi et le devenir d’une formation professionnelle publique pour les adultes en France. Le gouvernement doit faire le bon choix. Au moment où 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux ont été faits aux entreprises, va-t-il abandonner le secteur de la formation professionnelle au secteur privé comme l’exigent les directives de l’Union Européenne ?

L’AFPA minée par la loi de décentralisation de Raffarin ne doit pas être démantelée en 22 entités régionales. Son budget doit être revu à la hausse. Son action, celle de former nombre d’adultes au marché du travail, est une des seules pistes réellement sérieuses pour arrêter l’enfoncement dans la crise que connait notre pays. L’AFPA doit vivre et se développer !

Avec les salariés, le PCF défend le maintien d’une AFPA nationale et le développement de ses activités de formation, des modes de financement qui sécurisent et structurent ses missions pour aller vers la reconstitution d’un vrai service d’accueil, d’information, d’orientation et d’accompagnement pour les stagiaires de la formation professionnelle.

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L’heure est à l’organisation d’une grande campagne contre l’austérité

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Le Conseil national du PCF décide d’une grande campagne nationale contre l’austérité

Réuni en Conseil National ce mercredi 21 novembre, le Parti Communiste a décidé d’engager une grande campagne nationale contre l’austérité.

En France, des salariés, les organisations syndicales ne baissent pas les bras. Des citoyens, des économistes, des pans entiers de notre société n’acceptent pas l’idée que la gauche va de nouveau se fracasser contre ce mur de la finance. C’est aussi vrai en Europe.

C’est en pensant à ces forces disponible que nous proposons une grande campagne nationale sur le thème « l’alternative à l’austérité, c’est possible ». Le PCF propose de s’y engager très fortement, d’en faire notre feuille de route des six prochains mois, et d’y associer toutes celles et ceux qui veulent en être. Nous proposons une implication citoyenne très large : grand meeting national de lancement avec une série de réunions publiques en régions, organisation de votations citoyennes, de marches contre l’austérité, assemblées, ateliers législatifs, journées de mobilisation sur des questions précises permettant de faire la démonstration que des solutions existent. Nous allons proposer des mesures plus justes socialement et bien plus efficaces économiquement.

Les militants du Parti Communiste Français ont réagi très positivement à cette proposition d’une grande campagne nationale contre l’austérité dont l’objectif politique pourrait se résumer à une idée : dans six mois, nos concitoyens qui se retrouvent dans des valeurs de gauche seront-ils résignés, abattus, où au contraire dans un esprit de combativité contre l’austérité, mobilisés pour obtenir un changement de cap au nom de ceux qui ont fait le choix du changement ?

A Fontaine et sur toute la rive gauche du Drac, les militants communistes se sont saisis de cette bataille depuis plusieurs mois. D’abord en combattant le Traité Européen austéritaire avec un Meeting début octobre (une centaine de participants) et avec la mise à disposition d’une pétition nationale (qui a réuni plusieurs centaines de milliers de signatures). Nous continuons à mener cette bataille par notre présence permanente sur les marchés et dans les quartiers. Nous appelons tous les citoyens à s’organiser avec nous pour faire entendre, ensemble, notre refus de baisser la tête et de se soumettre aux marchés financiers.

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