Monsieur le Président nous demandons une loi d’amnistie pour les syndicalistes

Les cinq dernières années passées sous la présidence de Nicolas Sarkozy auront constitué pour le monde du travail un désastre incommensurable, avec la destruction méticuleuse et méthodique du modèle social français. Du système des retraites au code du travail, en passant par la protection sociale et les services publics, aucune spécificité sociale française n’aura échappé au rouleau compresseur libéral.

Beaucoup de nos concitoyens se sont légitimement engagés dans des mouvements sociaux. Ils se sont exprimés pour faire respecter leurs droits fondamentaux, protéger leurs conditions de travail,
préserver l’emploi, les services publics, un système de protection sociale efficace et solidaire, leur environnement. Alors qu’ils défendaient l’intérêt général, nombre d’entre eux ont fait
l’objet de sanctions pénales, disciplinaires et de licenciements. L’objectif du pouvoir précédent était clair : imposer par la force la vision d’une société divisée, du chacun pour soi, où
seules les logiques de l’argent dominent.

Et ce travail de casse sociale a été accompagné par une politique visant à criminaliser l’action syndicale. Sous tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy, de nombreux syndicalistes ont été attaqués
pénalement du fait directement de leurs actions et engagements syndicaux. Trop de sanctions injustes ont été infligées qui ne visaient qu’à éteindre toute velléité de contestation. Et c’est
parfois le simple affichage ou la distribution de tracts qui donnent lieu à des menaces ou assignations judiciaires !

L’action collective est pourtant un droit inhérent à toute démocratie. Ainsi, la Constitution de la Ve République reconnait au citoyen le droit de défendre ses droits et intérêts ainsi que le
droit de participer à la détermination des conditions de travail et à la gestion des entreprises (alinéas 6 et 8 du préambule de la Constitution de 1946). Ces poursuites contre le monde syndical
ont causé des dégâts considérables et participé à rendre délétère le dialogue social dans notre pays.

Le changement implique le retour au respect et au dialogue. Et cela commence par mettre en débat notre proposition de loi d’amnistie de tous les militants syndicaux menacés ou condamnés sous
l’ère des gouvernements de la présidence de Nicolas Sarkozy, déposée à l’Assemblée nationale par les députés du Front de gauche. Elle se concentre sur les faits commis à l’occasion de mouvements
sociaux et d’activités syndicales ou revendicatives, ainsi que sur l’amnistie des sanctions disciplinaires. Cet appel à plus de justice mérite d’être relayé dans tout le pays. Oui, Monsieur le
Président, il faut amnistier les syndicalistes !

 

Je soutiens la demande d’examen de la « proposition de loi portant amnistie des faits commis à l’occasion de mouvements sociaux et d’activités syndicales et
revendicatives » présentée par les députés du Front de Gauche :

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Solidarité avec le peuple palestinien: le PCF appelle à un rassemblement le mercredi 28 novembre

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Solidarité avec le peuple palestinien

L’agression israélienne contre le peuple palestinien à Gaza suscite une profonde colère et beaucoup d’indignation. Les dirigeants israéliens mobilisent leur armée et bombardent de façon intensive une ville et des quartiers populaires, des civils, des enfants qui payent un si lourd tribut. L’offensive semblable menée en 2009 par les forces israéliennes, avec les crimes de guerre qui l’ont accompagnée, montre aux dirigeants israéliens que leurs guerres ne sont que des impasses meurtrières. La crise d’aujourd’hui ne peut se résumer à la question : qui a tiré le premier. On n’échappe pas à la réalité politique : en Palestine, il y a un Etat qui bafoue le droit – Israël -et un droit à l’Etat -le droit des Palestiniens- qui, depuis des dizaines d’années, reste bafoué. Cette humiliation permanente, cette injustice fondamentale créent les crises récurrentes et les violences. Le doublement du budget national pour la colonisation et l’annonce de 1200 logements nouveaux dans les colonies de Jérusalem-Est sont des actes inacceptables. Ils résonnent comme des provocations pour les Palestiniens qui ne supportent plus l’occupation militaire, la destruction des maisons, la répression, le blocus inhumain de Gaza. C’est d’abord à cette politique qu’il faut mettre un terme. C’est une responsabilité́ politique majeure pour la France, qui doit prendre l’initiative, pour les pays de l’Union Européenne et ceux du Conseil de Sécurité de l’ONU.

La France doit soutenir la Palestine dans sa quête d’un statut d’Etat non-membre à l’ONU, c’était l’engagement de François Hollande d’œuvrer à sa reconnaissance internationale.

Voilà plus d’un an que les Palestiniens ont tenté en vain d’être reconnus par le Conseil de sécurité de l’ONU comme citoyens d’un État souverain. Les Palestiniens viennent d’entamer la même démarche auprès de l’Assemblée générale de l’ONU : en obtenant ainsi le statut d’État observateur, ils pourraient désormais saisir des opportunités juridiques de recours.

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Le conseil national du PCF réuni le 20 Novembre a décidé d’organiser un meeting le 28 novembre à Saint- Denis .Ce jour là en France avec toutes les forces politiques et sociales qui le souhaitent, et sous toutes les formes possibles : rassemblements, meetings, débats, intervention auprès des préfectures, … Il faut se faire entendre pour qu’à l’occasion du vote de l’Assemblée générale de l’ONU le 29 novembre, la France montre enfin l’exemple et appuie fermement la demande palestinienne d’un statut observateur pour la Palestine aux Nations Unies.

Ce sera un premier pas positif vers l’Etat palestinien et vers une paix juste et durable pour tous les peuples de la région.

Exigeons et appuyons la demande palestinienne d’un statut observateur pour la Palestine aux Nations Unies!

Appel à un rassemblement :

Mercredi 28 novembre à 18h,

devant la préfecture de l’Isère, place de Verdun à Grenoble.


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Le Medef veut des retraites complémentaires au régime sec

Gel des pensions de retraites complémentaires du secteur privé pendant trois ans ou sous-indexation sur l’inflation pendant cinq ans. Le MEDEF a présenté jeudi soir ses recettes austéritaires pour combler d’ici à 2017 le déficit qui se creuse des régimes Agirc (cadres) et Arrco (tous salariés). Avant de tout casser ensuite.

Selon le MEDEF et les autres organisations patronales (CGPME, UPA), leurs propositions présentées au cours de la première réunion avec les syndicats en vue de remettre à flot financièrement ces régimes gérés paritairement, pourraient rapporter 5,67 milliards d’ici 2017. Les déficits de ces deux régimes de retraites complémentaires, l’Agirc et l’Arrco, atteignent aujourd’hui 4,6 milliards d’euros. Dans le détail:

  • Le gel des pensions pendant trois ans, calculé en fonction des prévisions économiques les plus pessimistes pour la France (celles de la Commission européenne) rapporterait à lui seul, selon le patronat, 4,20 milliards d’euros en cumulé d’ici à 2017.
  • La sous-indexation (revalorisation en fonction de l’inflation, moins un point) pendant cinq ans rapporterait 3,89 milliards.
  • Des économies seraient aussi réalisées, notamment sur les pensions de reversion (390 millions) et surtout sur les personnes qui, bien qu’ayant toutes leurs annuités, partiraient à la retraite avant la tranche d’âge 65-67 ans. Ces personnes verraient leur pension ponctionnées de 10% avec un gain estimé pour les régimes complémentaires de 1,11 milliard.
  • Enfin la mensualisation des cotisations patronales apporteraient (en une fois) près de 10 milliards.

« Nouveau modèle »

Selon Jean-François Pillard, chef de la délégation patronale, « dans un premier temps pour assurer la pérennité des régimes, il faut trouver au minimum 6 milliards d’euros et idéalement 10 milliards ». Les « mesures conservatoires » souhaitées par le MEDEF doivent être prises pour la fin février, la revalorisation des pensions étant effectuée en avril.

Pour la suite, et en tenant compte des mesures sur les retraites qui seront prises en 2013 par le gouvernement sur le régime général, le MEDEF souhaite engager avec les syndicats une réflexion sur un « nouveau modèle de retraite complémentaire ».

La CGT a qualifié ces mesures de « régressives ». Sa délégation a quitté la séance avant la fin pour aller consulter les instances dirigeantes de la confédération. « On ne peut accepter ces mesures telles qu’elles ont été mises sur la table », a déclaré Eric Aubin, qui menait la délégation cégétiste.

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L’AFPA doit vivre et se développer

L’AFPA doit vivre et se développer

Le PCF soutient la manifestation des salariés de l’AFPA. Ceux-ci sont en lutte pour leur emploi et le devenir d’une formation professionnelle publique pour les adultes en France. Le gouvernement doit faire le bon choix. Au moment où 20 milliards d’euros de cadeaux fiscaux ont été faits aux entreprises, va-t-il abandonner le secteur de la formation professionnelle au secteur privé comme l’exigent les directives de l’Union Européenne ?

L’AFPA minée par la loi de décentralisation de Raffarin ne doit pas être démantelée en 22 entités régionales. Son budget doit être revu à la hausse. Son action, celle de former nombre d’adultes au marché du travail, est une des seules pistes réellement sérieuses pour arrêter l’enfoncement dans la crise que connait notre pays. L’AFPA doit vivre et se développer !

Avec les salariés, le PCF défend le maintien d’une AFPA nationale et le développement de ses activités de formation, des modes de financement qui sécurisent et structurent ses missions pour aller vers la reconstitution d’un vrai service d’accueil, d’information, d’orientation et d’accompagnement pour les stagiaires de la formation professionnelle.

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L’heure est à l’organisation d’une grande campagne contre l’austérité

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Le Conseil national du PCF décide d’une grande campagne nationale contre l’austérité

Réuni en Conseil National ce mercredi 21 novembre, le Parti Communiste a décidé d’engager une grande campagne nationale contre l’austérité.

En France, des salariés, les organisations syndicales ne baissent pas les bras. Des citoyens, des économistes, des pans entiers de notre société n’acceptent pas l’idée que la gauche va de nouveau se fracasser contre ce mur de la finance. C’est aussi vrai en Europe.

C’est en pensant à ces forces disponible que nous proposons une grande campagne nationale sur le thème « l’alternative à l’austérité, c’est possible ». Le PCF propose de s’y engager très fortement, d’en faire notre feuille de route des six prochains mois, et d’y associer toutes celles et ceux qui veulent en être. Nous proposons une implication citoyenne très large : grand meeting national de lancement avec une série de réunions publiques en régions, organisation de votations citoyennes, de marches contre l’austérité, assemblées, ateliers législatifs, journées de mobilisation sur des questions précises permettant de faire la démonstration que des solutions existent. Nous allons proposer des mesures plus justes socialement et bien plus efficaces économiquement.

Les militants du Parti Communiste Français ont réagi très positivement à cette proposition d’une grande campagne nationale contre l’austérité dont l’objectif politique pourrait se résumer à une idée : dans six mois, nos concitoyens qui se retrouvent dans des valeurs de gauche seront-ils résignés, abattus, où au contraire dans un esprit de combativité contre l’austérité, mobilisés pour obtenir un changement de cap au nom de ceux qui ont fait le choix du changement ?

A Fontaine et sur toute la rive gauche du Drac, les militants communistes se sont saisis de cette bataille depuis plusieurs mois. D’abord en combattant le Traité Européen austéritaire avec un Meeting début octobre (une centaine de participants) et avec la mise à disposition d’une pétition nationale (qui a réuni plusieurs centaines de milliers de signatures). Nous continuons à mener cette bataille par notre présence permanente sur les marchés et dans les quartiers. Nous appelons tous les citoyens à s’organiser avec nous pour faire entendre, ensemble, notre refus de baisser la tête et de se soumettre aux marchés financiers.

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PLFSS : « La solidarité majoritaire c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011 »

PLFSS : « La solidarité majoritaire c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011 »

Même si le PLFSS comprend certes quelques annonces positives dont la mesure de la prise en charge à 100% des IVG, la loi Bachelot n’est nullement remise en cause, les ARS continuent les restructurations et les fermetures de services, de blocs opératoires, de maternités, de centres IVG.

Le PLFSS prétend lutter contre le renoncement mais ne propose aucune mesure contre les franchises médicales, la fiscalisation des indemnités journalières, le jour de carence, autant de mesures imposées par la droite.

L’augmentation du PLFSS votée est très nettement inférieure aux besoins exprimés par les professionnels comme l’a rappelé la Fédération Hospitalière de France. Alors qu’il faudrait entre 3,1 et 3,4%, il n’a été voté qu’avec une augmentation de 2,6%. Cela se traduira encore par des fermetures d’activités, de services publics.

Au niveau des recettes, la majorité de gauche sénatoriale ne s’est pas retrouvée autour d’amendements votés l’année dernière et que le groupe socialiste a refusé de voter cette année préférant mêler ses voix à la droite.

La « solidarité majoritaire » au Sénat, c’est de ne pas refuser en 2012 ce que l’on a porté ensemble en 2011.

Il est encore possible d’avoir un projet de financement de la sécurité sociale qui marque une orientation de gauche comme la suppression des exonérations de cotisations pour les entreprises ne respectant pas leurs obligations en matière d’égalité salariale. Pourquoi par exemple le PS a-t-il refusé avec la droite cet amendement ?

Les principaux amendements présentés par les parlementaires Front de gauche n’ont pas été retenus que ce soit à l’Assemblée ou au Sénat. Pourtant la majorité est diverse comme l’a été le rassemblement qui a permis de chasser la droite. Cette diversité doit être respectée et entendue.

L’attente d’une politique de gauche est grande dans le pays, il faut y répondre avec des actes concrets pour une protection sociale solidaire et une sécurité sociale renforcée.

Le gouvernement doit entendre et mettre le cap à gauche !

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Clause de conscience : « une proposition humiliante »

Clause de conscience : « une proposition humiliante »

François Hollande a annoncé hier devant les Maires de France son intention d’introduire une clause de conscience pour les Maires qui refuseraient de célébrer des mariages de couples de même sexe. Cette proposition est scandaleuse. Elle est humiliante pour les couples de même sexe qui aspirent à l’égalité. Surtout, elle constitue un recul terrible du Président de la République sous la pression des lobbies réactionnaires qui se sont exprimés ce week-end, souvent de manière violente.

Le PCF n’admet pas que la loi sur le mariage pour tous puisse souffrir d’exception. Aucune clause de conscience ne saurait valoir dans ce domaine. Accorder la liberté de conscience aux Maires qui refusent le mariage pour tous, c’est donner bonne conscience aux homophobes.

Le PCF mènera le combat pour que le projet de loi, trop timide, sur le mariage pour tous puisse bénéficier de réelles avancées. C’est le sens des propositions de loi déposées dès cet été par Marie-George Buffet et André Chassaigne. C’est d’égalité des droits et d’émancipation humaine dont il s’agit.

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