Presstalis: l’urgence d’une table ronde pour empêcher les licenciements

presstalis_4Un salarié élu du SGLCE-CGT Syndicat du Livre de l’entreprise SAD filiale de Presstalis (distribution de la Presse écrite)  a interpellé le blog des élus communiste de Sassenage par rapport à leur implication dans le soutien à la presse.

Cet élu du personnel  rappelle qu’un plan prévoit la suppression de 1250 emplois dans le groupe Presstalis. Une SAD est implantée à Seyssinet-Pariset sur le territoire de la section Fontaine rive gauche du Drac du PCF.

Il indique: « Je sais que le PCF Isérois se mobilise autour de la question des médias notamment sur le décrochage Grenobre de FR3. Puis je vous mettre en relation avec des camarades de cette SAD afin de faire front commun sur la question de l’information ? »

Suite à la transmission du message de Guillaume à la Permanence d’Annie David, sénatrice communiste de l’Isère, Présidente de la commission des affaires sociales qui après avoir reçu une délégation des salariés de Seyssinet-Pariset a saisi Monsieur le Premier ministre et Madame la Ministre de la culture et de la communication, le 12 décembre 2012.

Voici la teneur du courrier adressé à Jean-Marc Ayrault et Aurélie Filippetti

Les salariés de la coopérative Presstalis m’ont alertée comme vous l’avez été vous-même, sur les conséquences du plan de restructuration engagé par leur direction et dont la validation doit être
proposée cette semaine en CCE.

Au-delà de la menace pesant sur les 1200 emplois directement concernés, ce sont des milliers d’emplois d’éditeurs, transporteurs, imprimeurs, diffuseurs, qui seront touchés.

Au nom de la concurrence, c’est la disparition de dizaines de périodiques qui ne seront plus distribués, pour le seul profit des groupes de presse les plus puissants.

Dans le département de l’Isère où je me bats en permanence aux côtés des élus des communes de montagne pour maintenir les services publics de la poste, de l’éducation, des transports, c’est un nouveau service de proximité menacé avec la disparition programmée des points de vente de la presse, derniers éléments de lien social souvent dans les villages. Il s’agit d’un déni supplémentaire de nos territoires qui ne seront plus distribués en raison des coûts de desserte.

Ce plan de restructuration signifiant la fin d’un système de distribution de la presse pluraliste, issu du programme national de la résistance, est une atteinte à la liberté d’information et à l’expression de la démocratie dans notre pays.

La distribution impartiale de la presse sur l’ensemble du territoire doit rester une mission de service public et ne peut être soumise aux règles d’une concurrence déloyale.

Les salariés, mobilisés depuis plusieurs semaines n’ont qu’une exigence : être entendus par le gouvernement. Ils attendent de véritables négociations avec la tenue d’une réunion tripartite que je ne peux que soutenir.

Des solutions existent telle qu’une répartition différente des aides existantes à la presse, ainsi que la fusion des deux messageries existantes en une coopérative dont la mission de service public serait redéfinie.

Face au refus de la direction de négocier, compte tenu des enjeux, il ne me parait pas concevable que le gouvernement ne se positionne pas autrement qu’en finançant le plan de restructuration.

Aussi, avec les salariés de Presstalis, je sollicite votre intervention et l’autorité du gouvernement pour permettre dans les meilleurs délais, la tenue d’une table ronde avec les éditeurs, les syndicats et l’Etat. J’ai adressé cette même demande à Madame la Ministre de la Culture et de la Communication.

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Indexer revalorisation du SMIC sur celle des salaires des patrons du CAC40

Asalairespat.jpg Michel Sapin, le ministre du travail, l’a annoncé. Il n’y aura pas de coup de pouce pour le SMIC autre que la revalorisation automatique de 0,3% du 1er janvier. C’est une déception et un mauvais service rendu à l’économie du pays qui nous conduit inéluctablement à  la récession.

Pierre Moscovici vient d’ailleurs de l’avouer en baissant les prévisions de croissance pour 2013.

Les faits sont têtus, la stagnation des salaires étouffe l’économie.

Cette tendance se vérifie dans tous les pays qui font le choix de l’austérité et du gel des salaires. Tous, sans exception, voient leurs perspectives de croissance et de développement s’assombrir. Il est temps de changer de logique.

Pourquoi ne pas indexer le Smic sur l’augmentation des salaires des patrons du CAC 40?  Soit 5% de plus pour cette année. Pourquoi ce qui est possible pour un grand patron ne pourrait pas l’être pour un smicard ?

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Pétition contre l’ouverture à la concurrence des ouvrages hydroélectriques

Sensibilisés par leur formation, leur métier, ou comme simples citoyens à la production d’électricité hydraulique, les signataires expriment leur vive inquiétude face au projet
d’ouverture à la concurrence en 2014 des concessions arrivant à expiration.

La production d’électricité d’origine hydraulique a une place déterminante à occuper dans le cadre de la mutation énergétique que tout le monde s’accorde à reconnaître comme indispensable, au
delà de la diversité des projets.

Les opérateurs publics traditionnels sur les installations dont l’état est propriétaire, EDF, GDF et la CNR, sont choisis jusqu’ici de gré à gré. Ils disposent d’une expérience unique et ont fait
la preuve de leur efficacité en matière de gestion de la ressource hydraulique dans l’intérêt général.

On s’interroge en revanche sur la motivation des groupes privés candidats à la concession tels que Direct Energie (français), E-ON (n°1 allemand), Alpiq (suisse), ENEL (italien) et Vattenfall
(suédois). Sans doute sont-ils attirés par les faibles investissements nécessaires à l’exploitation et la perspective d’augmentation considérable des marges dans le contexte de fortes hausses des
prix de l’électricité. Les investissements ne concerneront que l’entretien de barrages largement amortis financièrement. En effet, l’augmentation de 10% de la capacité de production
hydroélectrique prévue dans le mix énergétique français en  2020 sera obtenue par l’amélioration du rendement des installations existantes et l’accroissement de la puissance des turbines.

De plus, la vente par lots successifs des concessions à plusieurs opérateurs justifie les plus grandes inquiétudes en matière d’efficacité de gestion de la ressource et de sécurité. Ainsi dans
notre région, un des lots ouverts à la concurrence en 2014 comprend les ouvrages de Cordéac/Le Sautet et Saint Pierre Cognet, tandis que dans la même vallée du Drac, les barrages de N-D de
Commiers et de Monteynard seront privatisés plus tard et risquent d’être gérés par un exploitant différent !

Les signataires demandent que, comme l’ont fait notamment l’Autriche et l’Italie, la France prenne toutes les dispositions législatives pour repousser l’échéance de l’ouverture au marché des
concessions hydrauliques. Ils demandent que soit préservée durablement la maîtrise publique du secteur – l’abrogation de la loi NOME (Nouvelle organisation des marchés de l’électricité)
en étant un passage obligé – à travers les opérateurs historiques que sont EDF, GDF et la CNR.

PREMIERS SIGNATAIRES

Annie DAVID Sénatrice de l’Isère

Philippe BELLEUDY Professeur à l’Université Joseph Fourier, Laboratoire d’Etude des Transferts en Hydrologie et Environnement

Claude BERTRAND, Président du SIERG

Max GENEVOIS Vice-Président du Sierg, Oz en Oisans

Serge GROS  Maire de Vizille

Jacques NIVON maire de Champ sur Drac

Charles OBLED Professeur émérite INPG, ex Ecole Nationale Supérieure d’Hydraulique et de Mécanique de Grenoble

Jean-Marc VENGEON guide de haute montagne, expert sur les projets du Pôle Alpin Risques Naturels, Saint Mury Monteymond

Le Conseil municipal d’ALLEMONT soutient unanimement cette pétition (réunion interne du 20 Février 2012)pdf

Texte proposé par des militants du Front de Gauche (collectif Campus de Grenoble) : Annie BREYTON, ancienne Conseillère Régionale, Claudine KAHANE, Gérard CHOUTEAU, Jean-François DAÏAN, Guy LUCAZEAU, Jean Marc THORENT

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Le Front de Gauche se mobilise pour le service public de l’hydroélectricité

1151265Le Front de Gauche se mobilise pour le service public de l’hydroélectricité

Dès 2013, l’exploitation des installations hydroélectriques de la vallée du Drac sera ouverte à la concurrence.

Plusieurs opérateurs internationaux se sont d’ores et déjà portés candidats pour prendre en charge, clés en main, tout ou partie des ouvrages.

Cette mission unifiée, de la construction à la sécurité, était jusqu’ici remplie par les opérateurs publics au premier rang desquels EDF.

Cette ouverture au marché des concessions des barrages est une opération fort rentable pour des actionnaires privés, comme pour des opérateurs publics étrangers, car il y longtemps que les installations sont amorties.

Un patrimoine financé par les citoyens français et essentiel pour le développement économique du pays serait ainsi livré au profit.

Le savoir-faire de milliers de travailleurs et d’ingénieurs du secteur serait bradé, leur statut social et la sécurité des ouvrages seraient gravement menacés.

Le Front de Gauche appelle à refuser ce nouvel acte de privatisation, avec notamment une pétition qui rassemble déjà plus de 200 signataires, dont de nombreux élus.

Il organisera le Jeudi 24 janvier 2013 à 18 heures, salle d’Estienne d’Orves à Échirolles, un débat public animé notamment par des ingénieurs, travailleurs et responsables syndicaux du secteur de l’hydroélectricité et de l’énergie, auquel les citoyens et les élus locaux sont invités.

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Bonne participation au loto de la section du PCF Fontaine-rive gauche du Drac le 8 décembre 2012

La neige aura freiné les ardeurs d’un nombre important de joueurs. Une famille venant d’Aix les Bains nous a signalé qu’un loto prévu sur Chambéry avait été annulé suite aux très mauvaises conditions météorologiques.

La salle avait été installée dans sa configuration pour permettre l’accueil de 500 personnes. Les lots étaient en rapport avec cette contenance.

Beaucoup de participantes et participants se sont déplacés suite à notre campagne de communication sur le net, ce qui nous a permis d’obtenir néanmoins une bonne participation à notre loto.

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Le 13 décembre, manifester en force contre la casse du Code du Travail

Négociation « sécurisation de l’emploi » : Nouveau texte … toujours l’impasse pour les salariés et l’emploi

Alors que le chômage explose depuis dix-huit mois consécutifs, le Patronat cherche de nouvelles règles pour faciliter le licenciement. Il est certain que l’effet premier de ce projet d’accord serait d’envoyer nombre de salariés pointer à Pôle emploi.

Le 29 novembre au soir, le MEDEF a transmis aux organisations syndicales un texte de plus de 70 pages intitulé : « projet d’accord sur la sécurisation de l’emploi ».

En guise de sécurisation, le Patronat traduit dans le texte les déclarations de Laurence Parisot : « pas d’accord sans acceptation du principe de flexibilité ».

Effectivement en matière de flexibilité ils « y vont fort » : opération destruction du CDI en généralisant les contrats de projets et les contrats à durée indéterminée intermittents, contournement du licenciement économique par la création de nouvelles procédures, encouragement du chantage à l’emploi au travers de la généralisation des accords dits « compétitivité emploi », difficulté plus grande pour la réparation aux prud’hommes (12 mois au lieu de 5 ans pour réclamer des salaires, limitation des dommages et intérêts…), possibilité d’un motif de licenciement imprécis, obligation d’accepter un nouveau poste s’il est situé à moins de 50 km ou 1 h 30 de trajet…

En ce qui concerne les quelques sécurités envisagées, elles sont renvoyées à des négociations futures… Et le Patronat ne daigne pas mettre un euro de plus pour l’emploi et la formation alors que les entreprises vont toucher 20 milliards d’euros d’aides supplémentaires au travers du crédit d’impôt.

Ce projet oublie superbement : la réponse aux urgences sociales, l’exigence de droits nouveaux pour les représentants des salariés sur les stratégies d’entreprise, les questions de mutualisation des droits pour les salariés des petites entreprises, la modulation des cotisations chômage en fonction de la durée des contrats, le droit suspensif sur les plans de licenciements et les plans de restructuration, la construction de nouvelles solidarités entre branches et territoires et la nécessaire co-responsabilisation des entreprises…

La CGT appelle les salariés à se mobiliser nombreux le 13 décembre pour dire au MEDEF et aux employeurs : « la précarité, la flexibilité, chômage, les bas salaires : ça suffit !!! ».

MANIFESTATIONS EN ISERE
GRENOBLE : 10h30 devant le Medef, 66 bd Foch
VILLEFONTAINE : 14h30 devant le Medef
La précarité, le flexibilité, le chômage,
les bas salaires : ça suffit !

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Le refus de nationaliser laisse Florange et les salariés dans les griffes de Mittal

Le refus de nationaliser laisse Florange et les salariés dans les griffes de Mittal

On connait dorénavant le scénario de Jean Marc Ayrault. Il annonce un accord avec Mittal pour éviter un plan social et la poursuite de l’activité à Florange. Le scénario du premier ministre a déçu les 650 salariés car il peut tourner vite en mauvais film, ces prochains mois. Comment faire confiance à l’investisseur Mittal et à ses engagements, d’autant que les hauts fourneaux restent fermés et ne redémarrerons pas à court terme ? Comment croire à des investissements de Mittal de 180 millions d’euros en 5 ans bien insuffisants quand le PDG indien ferme depuis des années tous ces sites en Europe ?

Le gouvernement s’est refusé à nationaliser un secteur industriel stratégique. La solution annoncée n’est pas à la hauteur, au vu de l’enjeu industriel. La seule garantie qu’aurait dû prendre le premier ministre aurait été de prendre la main avec une majorité de blocage au sein du conseil d’administration sur la base d’investissements publics, garantissant l’avenir de Florange.

Après l’annonce du gouvernement, les hauts fourneaux de Florange vont rester à l’arrêt. De nombreux emplois sur le site continuent d’être menacés. Le gouvernement parle d’absence de plan social mais donnerai son feu vert à des reclassements et des pré-retraites financés sur fonds publics. Voilà la vérité sur l’accord annoncé entre Mittal el le gouvernement. C’est de la part du gouvernement un renoncement à l’ambition d’une relance durable du site. Les fumeuses promesses d’investissements de Mittal, contraire à tous ses actes, ne sont en rien une garantie. Mittal continue de jouer les sites français et belges, les uns contre les autres.

Le PCF comprend la colère des salariés et élus locaux devant cette démission de la puissance publique. L’accord Mittal-gouvernement ne peut en aucun cas être un point final au dossier de Florange ni à celui de l’ensemble de la filière sidérurgique française. Les salariés ne doivent pas être à nouveau abandonnés aux griffes de Mittal. Je demande la mise en place immédiate d’un comité national pluraliste associant syndicats, élus locaux, parlementaires, état, industriels et banques pour continuer dans la transparence à construire les solutions industrielles d’avenir inexistantes après cet accord.

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