Remettre les retraités pauvres au travail: Seuls les communistes s’y opposent

Remettre les retraités pauvres au travail : seuls les sénatrices et sénateurs communistes s’opposent à ce curieux projet de société

retraites_pauvres.jpg

Aujourd’hui au Sénat, la droite, soutenue par les Ecologistes et le gouvernement – le groupe socialiste s’abstenant – ont adopté une proposition de loi déposée par le groupe UMP, permettant aux retraités les plus pauvres, bénéficiaires de l’ASPA, de reprendre une activité professionnelle.

Cette proposition de loi, derrière des aspects faussement généreux, est surtout la preuve de la faiblesse des pensions et de la précarité que subissent de plus en plus de retraités, notamment celles et ceux qui, usés par des conditions de travail insupportables, ont quitté l’entreprise en invalidité.

Alors que le Gouvernement veut, avec les contrats de génération, favoriser la transmission des savoirs et permettre aux jeunes d’accéder enfin à l’emploi, il soutient aujourd’hui un modèle de société de type anglo-saxon qui ne laisse pas d’autres choix aux retraités pour survivre, que celui de reprendre des miettes d’emplois dégradants, sous-payés, réduisant encore plus l’espérance de vie en bonne santé des ouvriers, dont le groupe CRC rappelle qu’il est déjà inférieur de 7 ans à celui d’un cadre.

Le gouvernement, plutôt que de soutenir un tel projet, aurait été mieux inspiré de prendre enfin des mesures concrètes pour réduire les cas d’invalidité dus au travail, en faisant de la santé au travail une priorité, et en combattant réellement la pauvreté pour assurer aux retraités les plus modestes des conditions de vie acceptables.

Celles et ceux qui, le 6 mai dernier, se sont mobilisés pour faire gagner la Gauche, ne comprendraient pas que le Gouvernement transmette à l’Assemblée nationale et promulgue une telle mesure, alors que, par exemple, il n’a toujours pas procédé à l’inscription à l’ordre du jour de l’Assemblée nationale, de la proposition de loi déposée par le groupe CRC, adoptée par le Sénat, limitant le travail du dimanche ou la proposition de loi interdisant les licenciements boursiers.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/remettre-les-retraites-pauvres-au-travail-seuls-les-communistes-sy-opposent/

Le PCF soutient la mobilisation des personnels de la Fonction publique

Le PCF soutient la mobilisation des personnels de la Fonction publique

Le PCF soutient les mobilisations des personnels de la Fonction publique ce 31 janvier. 1 million de personnes payées au SMIC et 4 ans de gel du point d’indice. Cela suffit ! Cessons cette politique de non remplacement des départs en retraite qui se poursuit dans de nombreux secteurs de la Fonction publique, ainsi que le gel du montant de la dotation publique de l’État aux collectivités, victimes d’un transfert de compétences sans compensation intégrale sous le précédent gouvernement.

manif_fpCette politique dégrade les conditions de travail des agents et la qualité du service public : il faut en finir avec la politique d’austérité qui se traduit par le développement de la précarité par le recours à l’externalisation, à l’intérim, aux contrats précaires ou par délégations de service public à des entreprises privées.

L’argent existe pour financer une toute autre politique. Pas moins de 50 milliards servent à payer les intérêts de la dette et 20 milliards viennent d’être accordés au patronat au titre du pacte de compétitivité. Cet argent doit servir à satisfaire les besoins sociaux et écologiques, pas à se soumettre aux marchés financiers et au hold up des banques sur l’argent public. Le gouvernement doit entendre les revendications des fonctionnaires qui sont porteuses d’intérêt général. De nombreux élu-e-s et militant-e-s du PCF et du Front de gauche participeront aux manifestations.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/le-pcf-soutient-la-mobilisation-des-personnels-de-la-fonction-publique/

Une voix forte pour la gauche et la société toute entière

Christine Taubira pour le mariage pour tous : « une voix forte pour la gauche et la société toute entière »

taubira_0Il faut saluer et féliciter la ministre de la Justice pour sa présentation du projet de loi instituant un mariage pour tous. Christiane Taubira a raison de placer cette réforme du mariage dans le cadre de la longue bataille pour l’égalité des droits : « un acte d’égalité » qui va «parachever l’évolution vers l’égalité de cette institution » Un acte qui est aussi « une démarche de fraternité, parce qu’aucune différence ne peut servir de prétexte à des discriminations d’État ».

Lors de cette séance mémorable à plus d’un titre, l’opposition – qui n’a jamais aussi bien mérité le qualificatif de réactionnaire – s’est fait envoyer calmement mais fermement dans ses cordes par la Garde des sceaux : « Nous posons les mots et nous parlons d’égoïsme pour ceux qui s’imaginent qu’une institution de la République pourrait être réservée à une catégorie de citoyens ». Ajoutant même : « Au nom d’un prétendu droit à l’enfant, vous refusez des droits à des enfants que vous choisissez de ne pas voir ».

2012-10-24mariage-gay-franceCe débat démontre à quel point, et avec quelle force, la gauche sait et peut se rassembler dès lors qu’elle prend pour boussole l’égalité des droits et la fraternité. Ce n’est pas le moindre de ses qualités. Grâce à la mobilisation citoyenne « le mariage pour tous » peut être la première grande avancée. Avec l’intervention de Christine Taubira, voilà un discours porté par une voix forte pour la gauche et la société toute entière qui marquera les mémoires. « Le changement, c’est maintenant »; c’est donc possible….

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/une-voix-forte-pour-la-gauche-et-la-societe-toute-entiere/

Assises de l’énergie à Grenoble: barrages hydroélectriques

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/assises-de-lenergie-a-grenoble-barrages-hydroelectriques/

Débat intense ce 24 janvier, sur les ouvrages hydroélectriques à Echirolles

tribune-debat.jpgUne bonne présence de la presse: France 3 Alpes diffusera un reportage !

Ce 24 janvier, il y avait du monde pour le débat initié par le Front de gauche Isère sur une question assez méconnue du grand public : les ouvrages hydroélectriques avec le renouvellement des concessions à venir.

Annue Tuaillon ouvrait ce débat avec ces mots: « Dans le cadre de l’ouverture du « marché de l’énergie électrique », l’État s’apprête à céder la concession des barrages et ouvrages hydrauliques dont l’usage assure une partie de la production d’énergie électrique et surtout la réponse instantanée aux pics de consommation, ainsi que la régulation des cours d’eau.

L’État est propriétaire de ces barrages qui, jusqu’alors, étaient gérés d’une part par EDF pour 80 % d’entre eux et, de l’autre, par le groupe GDF-Suez, notamment à travers sa filiale SHEM (Société hydroélectrique du Midi) ou la CNR (Compagnie nationale du Rhône).

Cette mise en concurrence des concessions des barrages et ouvrages hydrauliques résulte de l’application d’une directive européenne. D’ici fin 2015, 49 barrages doivent être soumis à un renouvellement de concession, avec appel d’offre européen. Ils représentent 20 % du parc hydraulique français.

La région Rhône-Alpes est visée par ce projet : trois ouvrages sur le Drac (Sautet, Cordéac, Saint-Pierre-Cognet), celui du Lac Mort (vallée de La Romanche), cinq ouvrages dans le Beaufortin et ceux de Bissorte et Super Bissorte en Maurienne.

Mais d’autres barrages en France le sont également comme en Midi-Pyrénées.

L’attribution à des opérateurs privés ou publics – ils sont déjà nombreux sur les rangs – de l’exploitation d’ouvrages hydrauliques jusqu’alors concédés au titre du droit de préférence aux concessionnaires sortants (EDF, GDF et CNR) n’est pas sans soulever interrogations et inquiétudes.

Il en va en effet de la sécurité des ouvrages, de l’aménagement des territoires, de la gestion des usages de l’eau, du coût d’exploitation, de la situation des salariés. Bref, de la maîtrise publique de l’énergie hydroélectrique.

Comment accepter qu’un patrimoine financé par les citoyens français et essentiel pour le développement économique du pays soit ainsi livré au profit ? Le savoir-faire de milliers de travailleurs et d’ingénieurs du secteur serait ainsi bradé comme leur statut social. À coup sûr, l’usager en paierait les conséquences.

L’énergie hydraulique est un bien commun : le Front de Gauche entend bien le défendre !

Une pétition a été mise en ligne :

http://www.petitions24.net/contre_louverture_a_la_concurrence_des_ouvrages_hydroelectriques 

Dans ce débat, nous avsalle.jpgons noté ces points forts: Au nom des directives européennes et des injonctions de Bruxelles – la France y prenant part au Sommet européen de Barcelone en 2002 par les voix de Jacques Chirac et de Lionel Jospin – a accepté la libéralisation de l’énergie. Quand face à ce même choix, l’Espagne et l’Italie ont décidé de conserver leurs statuts et ont de ce fait protégé leurs pays en assurant par eux-mêmes la gestion de leurs productions d’hydroélectricité.

Les mastodontes qui déclarent vouloir se substituer aux opérateurs historiques de la France, ne sont pas des incompétents, pour autant le savoir faire français existe et il importe de le préserver. Les barrages sont des biens nationaux payés par l’ensemble des français, leurs installations sont largement amorties

Faire du fric, ce n’est pas dans notre démarche: nous ne voulons pas qu’EDF joue les prédateurs ailleurs et fasse de la spéculation financière mais qu’elle redevienne une société publique.

Regardons ce qu’il est advenu du patrimoine de notre pays qui a été privatisé comme France Télécom, les autoroutes, les parkings, La Poste, etc… : des moyens pour accroître les profits de quelques uns et compresser le nombre de salariés. Avec pour conséquence la disparition de la mission même de service public.

Dans une même vallée, la gestion assurée par différents concurrents aboutirait inévitablement à des intérêts antagonistes et ce ne sera pas sans risque pour les populations.  Déjà, dans la vallée de la Truyère, un ouvrage est assuré par EDF, un autre par GDF sur un même plan d’eau !

Les opérateurs sont entrain de se répartir le pactole au gré des fluctuations du coût de l’énergie qui peuvent varier parfois d’une heure à l’autre de 50 à parfois 1 500€ le MWh.

Nous avons besoin de réaffirmer l’utilité des moyens humains de proximité pour être en capacité de remplir la mission de répondre aux questions de sécurité dès le premier quart d’heure.

Dans le débat, il sera fortement question de l’eau, comme moyen d’alimenter les populations, par exemple le Lac Mort et SIERG dans la vallée de La Romanche, l’irrigation sur la Durance.

Il sera question du Chambon, un barrage atteint de la maladie du ciment et qui a mal vieilli, la solution c’est sa reconstruction et non pas le colmatage de l’existant pour un coût de 32 millions d’euros.

Le savoir des techniciens et ingénieurs d’EDF acquis depuis la loi de nationalisation de 1946 et le patrimoine des ouvrages propriété de l’État, seront-ils bradés pour répondre au crédo de l’Union européenne, celui d’une « concurrence libre et non faussée » ?

Les stations de transfert d’énergie (STEP), comme l’ouvrage de Grand’Maison, qui permettent de faire face aux besoins lors des heures de pointe, sont de moins en moins utilisées dans leur fonction initiale pour laisser libre cours à la spéculation.

Également dans le débat, l’attitude de certains élus qui culpabilisent les usagers avec la mise en place des compteurs Voltalis une bonne aubaine pour les familles Mulliez (Auchan) et Coisne et Lambert (propriétaires de Sonepar). La stabilité du réseau doit dépendre d’EDF !

Quelqu’un dira : le risque majeur, c’est un autre démantèlement qui a consisté à vider le statut des personnels d’EDF et de l’esprit qui avait prévalu en 1946, lors de la nationalisation. Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose et lorsque l’on diminue les avantages acquis, c’est toute la société qui dégringole vers le bas.

En cours d’élaboration, le dossier réalisé par le Front de gauche Isère sera mis en ligne sur ce site, dès sa finalisation.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/debat-intense-ce-24-janvier-sur-les-ouvrages-hydroelectriques-a-echirolles/

Goodyear: le gouvernement ne peut rester l’arme au pied

Goodyear: le gouvernement ne peut rester l’arme au pied

Depuis 6 ans, les salariés de Goodyear sont mobilisés pour maintenir les emplois et leur site de production, dans le département de la Somme qui compte 12% de chômeurs, 3 points de plus qu’au niveau national. Aujourd’hui, le groupe américain riche de plus de 50 sites dans le monde a pour objectif de délocaliser sa production de pneus pour suivre les constructeurs automobiles, comme Renault et répondre à l’appétit de ses actionnaires. Il risque d’annoncer le 31 janvier, lors du CCE la fermeture du site d’Amiens Nord.

Ce groupe américain, tout en continuant à verser des dividendes à ses actionnaires, s’apprête à jeter 1250 salariés et leur famille dans le chômage et la précarité de vie, au nom de la compétitivité et en toute impunité. C’est honteux et inacceptable !

Les plans sociaux, délocalisations, fermetures frappent toutes les industries avec leurs conséquences sur les PME TPE, sans réelle réaction du gouvernement qui reste l’arme au pied.

goodyear-amiensComme l’exigent les parlementaires communistes et Front de Gauche, il est urgent que l’Etat prenne la mesure de la dureté de l’attaque des grands groupes financiers comme Mittal, Butler, Unilever et maintenant Goodyear contre les emplois industriels et fasse voter des lois contre les licenciements boursiers.

Le PCF apporte toute sa solidarité aux salariés de Goodyear et soutient leur rassemblement à Paris le 29 janvier.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/goodyear-le-gouvernement-ne-peut-rester-larme-au-pied/

Concessions ouvrages hydroélectriques: dossier du Front de gauche 38

Concessions ouvrages hydroélectriques: dossier du Front de gauche Isère

concessions.JPGEn cliquant sur l’image à gauche, vous pourrez télécharger le dossier élaboré par les militants du Front de gauche Isère.

En mai 2010, les militants du Front de Gauche se sont emparés de la question de l’ouverture à la concurrence des ouvrages hydrauliques, lors de l’élection législative partielle sur la 4ème circonscription de l’Isère.

Début 2012, le collectif Front de gauche du campus de Grenoble a repris le dossier et élaboré le projet de pétition. Le collectif du campus et des militants ont décidé dans le cadre du grand débat sur la transition énergétique de relancer en grand cette pétition papier qui comptait 107 signataires. La mise en ligne sur le net le 18 décembre 2012, dans le cadre de l’organisation d’un débat à Echirolles du 24 janvier et de la constitution d’un dossier intégrant la législation et l’expérience de terrain de militants, que nous mettons aujourd’hui à la disposition des parlementaires du Front de gauche.

Cette pétition rassemble plus de 2 600 signataires de l’ensemble des régions de notre pays. Signer

Plusieurs militants du Front de Gauche ont rencontré Marie-Noëlle Battistel députée de cette 4ème circonscription de l’Isère, chargée par le gouvernement d’établir un rapport parlementaire, et lui ont fait part des des propositions immédiates suivantes :

  • Constituer un Pôle public de l’énergie et de l’eau ;
  • Abroger la loi NOME ;

barrage-monteynardA titre conservatoire :

  • Geler la procédure de mise en concurrence et abroger les dispositions législatives y afférant
  • Le cahier des charges imposé par la loi future, intègrera les aspects suivants: être construit par ouvrages d’une même vallée et géré par un opérateur identique, sous responsabilité nationale avec maintien de la proximité des personnels pour s’assurer qu’en toute circonstance la sécurité soit préservée ;
  • Interdire l’installation de plusieurs opérateurs sur une même vallée et surtout, privilégier les opérateurs historiques ;
  • Relancer en grand la politique des STEP (Stations de Transfert d’Énergie par Pompage) Soustraire leur gestion à la spéculation permanente sur le coût de l’électricité et définir un cahier des charges donnant priorité aux critères de service public.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/concessions-ouvrages-hydroelectriques-dossier-du-front-de-gauche-38/