Débat intense ce 24 janvier, sur les ouvrages hydroélectriques à Echirolles

tribune-debat.jpgUne bonne présence de la presse: France 3 Alpes diffusera un reportage !

Ce 24 janvier, il y avait du monde pour le débat initié par le Front de gauche Isère sur une question assez méconnue du grand public : les ouvrages hydroélectriques avec le renouvellement des concessions à venir.

Annue Tuaillon ouvrait ce débat avec ces mots: « Dans le cadre de l’ouverture du « marché de l’énergie électrique », l’État s’apprête à céder la concession des barrages et ouvrages hydrauliques dont l’usage assure une partie de la production d’énergie électrique et surtout la réponse instantanée aux pics de consommation, ainsi que la régulation des cours d’eau.

L’État est propriétaire de ces barrages qui, jusqu’alors, étaient gérés d’une part par EDF pour 80 % d’entre eux et, de l’autre, par le groupe GDF-Suez, notamment à travers sa filiale SHEM (Société hydroélectrique du Midi) ou la CNR (Compagnie nationale du Rhône).

Cette mise en concurrence des concessions des barrages et ouvrages hydrauliques résulte de l’application d’une directive européenne. D’ici fin 2015, 49 barrages doivent être soumis à un renouvellement de concession, avec appel d’offre européen. Ils représentent 20 % du parc hydraulique français.

La région Rhône-Alpes est visée par ce projet : trois ouvrages sur le Drac (Sautet, Cordéac, Saint-Pierre-Cognet), celui du Lac Mort (vallée de La Romanche), cinq ouvrages dans le Beaufortin et ceux de Bissorte et Super Bissorte en Maurienne.

Mais d’autres barrages en France le sont également comme en Midi-Pyrénées.

L’attribution à des opérateurs privés ou publics – ils sont déjà nombreux sur les rangs – de l’exploitation d’ouvrages hydrauliques jusqu’alors concédés au titre du droit de préférence aux concessionnaires sortants (EDF, GDF et CNR) n’est pas sans soulever interrogations et inquiétudes.

Il en va en effet de la sécurité des ouvrages, de l’aménagement des territoires, de la gestion des usages de l’eau, du coût d’exploitation, de la situation des salariés. Bref, de la maîtrise publique de l’énergie hydroélectrique.

Comment accepter qu’un patrimoine financé par les citoyens français et essentiel pour le développement économique du pays soit ainsi livré au profit ? Le savoir-faire de milliers de travailleurs et d’ingénieurs du secteur serait ainsi bradé comme leur statut social. À coup sûr, l’usager en paierait les conséquences.

L’énergie hydraulique est un bien commun : le Front de Gauche entend bien le défendre !

Une pétition a été mise en ligne :

http://www.petitions24.net/contre_louverture_a_la_concurrence_des_ouvrages_hydroelectriques 

Dans ce débat, nous avsalle.jpgons noté ces points forts: Au nom des directives européennes et des injonctions de Bruxelles – la France y prenant part au Sommet européen de Barcelone en 2002 par les voix de Jacques Chirac et de Lionel Jospin – a accepté la libéralisation de l’énergie. Quand face à ce même choix, l’Espagne et l’Italie ont décidé de conserver leurs statuts et ont de ce fait protégé leurs pays en assurant par eux-mêmes la gestion de leurs productions d’hydroélectricité.

Les mastodontes qui déclarent vouloir se substituer aux opérateurs historiques de la France, ne sont pas des incompétents, pour autant le savoir faire français existe et il importe de le préserver. Les barrages sont des biens nationaux payés par l’ensemble des français, leurs installations sont largement amorties

Faire du fric, ce n’est pas dans notre démarche: nous ne voulons pas qu’EDF joue les prédateurs ailleurs et fasse de la spéculation financière mais qu’elle redevienne une société publique.

Regardons ce qu’il est advenu du patrimoine de notre pays qui a été privatisé comme France Télécom, les autoroutes, les parkings, La Poste, etc… : des moyens pour accroître les profits de quelques uns et compresser le nombre de salariés. Avec pour conséquence la disparition de la mission même de service public.

Dans une même vallée, la gestion assurée par différents concurrents aboutirait inévitablement à des intérêts antagonistes et ce ne sera pas sans risque pour les populations.  Déjà, dans la vallée de la Truyère, un ouvrage est assuré par EDF, un autre par GDF sur un même plan d’eau !

Les opérateurs sont entrain de se répartir le pactole au gré des fluctuations du coût de l’énergie qui peuvent varier parfois d’une heure à l’autre de 50 à parfois 1 500€ le MWh.

Nous avons besoin de réaffirmer l’utilité des moyens humains de proximité pour être en capacité de remplir la mission de répondre aux questions de sécurité dès le premier quart d’heure.

Dans le débat, il sera fortement question de l’eau, comme moyen d’alimenter les populations, par exemple le Lac Mort et SIERG dans la vallée de La Romanche, l’irrigation sur la Durance.

Il sera question du Chambon, un barrage atteint de la maladie du ciment et qui a mal vieilli, la solution c’est sa reconstruction et non pas le colmatage de l’existant pour un coût de 32 millions d’euros.

Le savoir des techniciens et ingénieurs d’EDF acquis depuis la loi de nationalisation de 1946 et le patrimoine des ouvrages propriété de l’État, seront-ils bradés pour répondre au crédo de l’Union européenne, celui d’une « concurrence libre et non faussée » ?

Les stations de transfert d’énergie (STEP), comme l’ouvrage de Grand’Maison, qui permettent de faire face aux besoins lors des heures de pointe, sont de moins en moins utilisées dans leur fonction initiale pour laisser libre cours à la spéculation.

Également dans le débat, l’attitude de certains élus qui culpabilisent les usagers avec la mise en place des compteurs Voltalis une bonne aubaine pour les familles Mulliez (Auchan) et Coisne et Lambert (propriétaires de Sonepar). La stabilité du réseau doit dépendre d’EDF !

Quelqu’un dira : le risque majeur, c’est un autre démantèlement qui a consisté à vider le statut des personnels d’EDF et de l’esprit qui avait prévalu en 1946, lors de la nationalisation. Aujourd’hui, il ne reste plus grand-chose et lorsque l’on diminue les avantages acquis, c’est toute la société qui dégringole vers le bas.

En cours d’élaboration, le dossier réalisé par le Front de gauche Isère sera mis en ligne sur ce site, dès sa finalisation.

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Goodyear: le gouvernement ne peut rester l’arme au pied

Goodyear: le gouvernement ne peut rester l’arme au pied

Depuis 6 ans, les salariés de Goodyear sont mobilisés pour maintenir les emplois et leur site de production, dans le département de la Somme qui compte 12% de chômeurs, 3 points de plus qu’au niveau national. Aujourd’hui, le groupe américain riche de plus de 50 sites dans le monde a pour objectif de délocaliser sa production de pneus pour suivre les constructeurs automobiles, comme Renault et répondre à l’appétit de ses actionnaires. Il risque d’annoncer le 31 janvier, lors du CCE la fermeture du site d’Amiens Nord.

Ce groupe américain, tout en continuant à verser des dividendes à ses actionnaires, s’apprête à jeter 1250 salariés et leur famille dans le chômage et la précarité de vie, au nom de la compétitivité et en toute impunité. C’est honteux et inacceptable !

Les plans sociaux, délocalisations, fermetures frappent toutes les industries avec leurs conséquences sur les PME TPE, sans réelle réaction du gouvernement qui reste l’arme au pied.

goodyear-amiensComme l’exigent les parlementaires communistes et Front de Gauche, il est urgent que l’Etat prenne la mesure de la dureté de l’attaque des grands groupes financiers comme Mittal, Butler, Unilever et maintenant Goodyear contre les emplois industriels et fasse voter des lois contre les licenciements boursiers.

Le PCF apporte toute sa solidarité aux salariés de Goodyear et soutient leur rassemblement à Paris le 29 janvier.

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Concessions ouvrages hydroélectriques: dossier du Front de gauche 38

Concessions ouvrages hydroélectriques: dossier du Front de gauche Isère

concessions.JPGEn cliquant sur l’image à gauche, vous pourrez télécharger le dossier élaboré par les militants du Front de gauche Isère.

En mai 2010, les militants du Front de Gauche se sont emparés de la question de l’ouverture à la concurrence des ouvrages hydrauliques, lors de l’élection législative partielle sur la 4ème circonscription de l’Isère.

Début 2012, le collectif Front de gauche du campus de Grenoble a repris le dossier et élaboré le projet de pétition. Le collectif du campus et des militants ont décidé dans le cadre du grand débat sur la transition énergétique de relancer en grand cette pétition papier qui comptait 107 signataires. La mise en ligne sur le net le 18 décembre 2012, dans le cadre de l’organisation d’un débat à Echirolles du 24 janvier et de la constitution d’un dossier intégrant la législation et l’expérience de terrain de militants, que nous mettons aujourd’hui à la disposition des parlementaires du Front de gauche.

Cette pétition rassemble plus de 2 600 signataires de l’ensemble des régions de notre pays. Signer

Plusieurs militants du Front de Gauche ont rencontré Marie-Noëlle Battistel députée de cette 4ème circonscription de l’Isère, chargée par le gouvernement d’établir un rapport parlementaire, et lui ont fait part des des propositions immédiates suivantes :

  • Constituer un Pôle public de l’énergie et de l’eau ;
  • Abroger la loi NOME ;

barrage-monteynardA titre conservatoire :

  • Geler la procédure de mise en concurrence et abroger les dispositions législatives y afférant
  • Le cahier des charges imposé par la loi future, intègrera les aspects suivants: être construit par ouvrages d’une même vallée et géré par un opérateur identique, sous responsabilité nationale avec maintien de la proximité des personnels pour s’assurer qu’en toute circonstance la sécurité soit préservée ;
  • Interdire l’installation de plusieurs opérateurs sur une même vallée et surtout, privilégier les opérateurs historiques ;
  • Relancer en grand la politique des STEP (Stations de Transfert d’Énergie par Pompage) Soustraire leur gestion à la spéculation permanente sur le coût de l’électricité et définir un cahier des charges donnant priorité aux critères de service public.

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Les vœux des communistes de la section « Fontaine/Rive gauche du Drac » : Convivialité et esprit d’offensive pour 2014

11-DSCN8405Quelque soixante-dix personnes ont assisté aux vœux de la section du PCF « Fontaine/Rive gauche du Drac » qui se déroulaient le mercredi 23 janvier à la salle Marguerite Tavel, à Fontaine. Parmi l’assistance, de nombreux militants et élus communistes de Fontaine et Sassenage (*),des élus sympathisants du groupe communiste et républicains de Fontaine, des élus socialistes de la majorité fontainoise, des représentants du Parti de Gauche, du Secours populaire…

(*)Stéphane Falco, le maire d’Engins ; Yannick Boulard, maire de Fontaine, retenu par un engagement antérieur et Annie David, sénatrice communiste de l’Isère étaient excusés.

Le succès de la soirée n’aurait pu être le même sans le talent des adhérentes et adhérents qui ont cuisiné pour offrir un buffet digne de satisfaire les palais les plus exigeants.

Ci-dessous, l’allocution prononcée à cette occasion par Floriane Benoit, secrétaire de la section du PCF.

« Au nom des communistes de la section « Fontaine Rive Gauche du Drac, je vous remercie d’être aussi nombreux à avoir répondu à leur invitation à partager, à l’occasion de la nouvelle année, un moment de convivialité et de fraternité.

Une invitation à partager également un moment de réflexion et d’incitation à l’engagement et à l’action collectifs contre un système capitaliste qui broie les hommes et foule au pied les valeurs qui ont construit notre société à travers les siècles, du siècle des lumières,  avec l’affirmation des principes fondateurs de liberté, d’égalité et de fraternité, jusqu’au Conseil national de la Résistance, avec son programme aux ambitions économiques, politiques et citoyennes d’une actualité criante.

Je ne m’attarderai pas sur la situation économique et sociale  fortement dégradée, avec l’annonce par l’UNEDIC du chiffre de 4,8 millions de chômeurs en 2006. Avec la casse annoncée de dizaines de milliers d’emplois-notamment dans l’automobile- qui viennent s’ajouter au 800 000 d’emplois industriels disparus en dix ans. Je passerai rapidement sur les 14% de Français qui vivent en dessous du seuil de pauvreté, alors que les revenus annuels des grands patrons représentent entre 400 et 1500 fois le SMIC, et que la part des profits alloués aux dividendes est passée de 3 % de la valeur ajoutée en 1977, à 8 % aujourd’hui.

Quelles sont les possibilités de rompre avec cet engrenage destructeur  à un moment où 32% des Français (contre 27% en 2009) manifestent de la méfiance vis à vis de la politique  et où, plus grave encore, ils sont 85% à estimer que les responsables politiques ne tiennent pas compte de leur avis.

Des repères vacillent, ils ne sont plus que 53 % à penser que, « pour rétablir la justice sociale, il faut prendre aux riches pour donner aux pauvres » contre 73 % il y a un an. Et 41% contre 49% il y a un an pensent que « le capitalisme doit être réformé en profondeur« . 41%, c’est cependant loin d’être anecdotique, et d’autres résultats témoignent que, malgré une pression idéologique forcenée, le désenchantement n’a pas effacé totalement la conscience de classe.

Trois Français sur quatre (75%) sont favorables à une intervention de l’Etat et des pouvoirs publics pour empêcher la fermeture des entreprises en difficulté ; 59% étaient ouvertement favorables à une nationalisation d’Arcelor Mittal ;  51% des ouvriers et 38,3% des étudiants  se prononçaient à l’automne pour la nationalisation de PSA. Et 72% sont opposés à la suppression du CDI : la précarité ne fait pas recette.

Ce sont là des signes encourageants pour le présent et l’avenir.

Le présent et l’avenir, ce sont aussi les prochaines échéances électorales, celles des municipales de 2014, dans à peine plus d’un an. C’est à dire demain.

Conscients de l’importance des enjeux locaux, les communistes de notre section ont tenu pour ce qui les concerne à créer au plus vite les conditions de leur engagement dans cette bataille.

Fin décembre, comme le prévoient leurs statuts, ils ont procédé à la désignation de leurs candidats pour

– la tête de liste à Fontaine, où depuis la Libération la municipalité est dirigée par un maire communiste

– pour le chef de file à Sassenage, où depuis l’automne plusieurs réunions ont eu lieu sous l’impulsion de Yannick Belle, conseiller municipal et général socialiste.

C’est à très forte majorité que Jean-Paul Trovero, premier adjoint, a été choisi comme tête de liste communiste à Fontaine et Michel Barrionuevo désigné comme chef de file des communistes à Sassenage où il est d’ores et déjà responsable de l’atelier solidarité au sein du collectif électoral.

Je tiens d’autant plus à les féliciter tous les deux qu’ils ont en partage des convictions fortes. Ils ont aussi en commun un engagement motivé non pas leur égo, comme c’est malheureusement trop souvent le cas aujourd’hui en politique, mais par la volonté de consacrer leurs compétences et leur énergie au service de la population.

En ce qui concerne notamment Fontaine, nous sommes motivés par le souci de  favoriser un rassemblement le plus large possible. Il importe de créer très vite une dynamique autour d’une démarche collective associant tous ceux qui, communistes, sympathisants, partenaires du Front de gauche, hommes et femmes d’une gauche digne de ce nom, démocrates, républicains, sont prêts à s’engager dans la bataille pour que la gestion municipale garde le cap qui a été le sien depuis des décennies et pour faire échec à ceux qui seraient tentés de choisir la division qui ne pourrait que favoriser la droite et l’extrême droite.

Évidemment nous allons rencontrer rapidement nos partenaires du Front de gauche sur la rive gauche du Drac ainsi qu’à Fontaine l’ensemble des acteurs de la majorité municipale actuelle.

Je vous souhaite, et c’est du fond du cœur, je nous souhaite à tous une année de paix dans le monde et de recul des rapports axés prioritairement sur la force ou la violence. Une année où l’humanité renoue avec le respect de la dignité  des uns et des autres. Une année où le sens de l’intérêt commun prenne le pas sur les communautarismes et les égoïsmes. Une année qui renoue avec la mobilisation collective et les reconquêtes sociales.

Je sais qu’il y a loin de la coupe aux lèvres, mais ce n’est pas une raison pour renoncer à l’espoir d’un monde meilleur.

Aragon le poète n’a-t-il pas toujours raison, comme le chantait Ferrat, lorsqu’il affirme :

« Quoi toujours ce serait par atroce marché

Un partage incessant que se font de la terre

Entre eux ces assassins que craignent les panthères

Et dont tremble un poignard quand leur main l´a touché

Quoi toujours ce serait la guerre, la querelle

Des manières de rois et des fronts prosternés

Et l´enfant de la femme inutilement né

Les blés déchiquetés toujours des sauterelles

Quoi les bagnes toujours et la chair sous la roue

Le massacre toujours justifié d´idoles

Aux cadavres jetés ce manteau de paroles

Le bâillon pour la bouche et pour la main le clou

Un jour pourtant, un jour viendra couleur d´orange

Un jour de palme, un jour de feuillages au front

Un jour d´épaule nue où les gens s´aimeront

Un jour comme un oiseau sur la plus haute branche »

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Le PCF pour un partenariat franco-allemand pacifiste, coopératif et citoyen

Le PCF pour un partenariat franco-allemand pacifiste, coopératif et citoyen

La France et l'Allemagne célèbrent en grandes pompes l'anniversaire du Traité de l'Elysée aujourd'hui à Berlin. Compte tenu de sa portée symbolique et de son importance pour la réconciliation franco-allemande, la séance commune des parlements français et allemands au Bundestag est une bonne initiative.

Mais quelles perspectives pour la relation franco-allemande, cinquante ans plus tard, dans un monde qui a tant changé et dans une Europe en crise ? A la veille de la cérémonie officielle au cours de laquelle André Chassaigne a pris la parole pour notre groupe à l’Assemblée nationale, nous avons tenu une initiative commune du Front de gauche et Die Linke. Nous avons défini ensemble trois principes qui devraient présider, dans une optique de gauche, pour la coopération entre nos peuples.

Cette coopération doit être pacifique. La France et l’Allemagne devraient promouvoir partout des solutions politiques de résolution des conflits et agir pour la paix et la sécurité dans le monde.

Ce partenariat doit être coopératif. Nous refusons l’idée d’une « Europe qui parle allemand » comme celle d’un « condominium » franco-allemand sur le reste des pays européens. Dans l’UE, chaque peuple doit compter pour un !

Nous voulons une coopération citoyenne, qui favorise l’échange de jeunes, de créateurs, les initiatives communes des militants progressistes, les acteur des mouvements syndicaux, sociaux, écologiques, féministes, antifascistes et pacifistes. C’est la clé d’une authentique amitié franco-allemande.

Le Front de gauche et Die Linke ont également défini un programme de travail commun pour les deux années à venir. Nous tiendrons notamment, à l’initiative de nos groupes parlementaires respectifs, une initiative en France dans les semaines prochaines autour du rapport Gallois afin d’informer les français sur les conséquences de ces mesures que les travailleurs allemands expérimentent depuis 10 ans, depuis l’adoption des réformes Hartz.

Pierre Laurent, secrétaire national du PCF, président du PGE

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Barrages hydroélectriques: Ensemble, nous pouvons être une grande force!

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Barrages hydroélectriques: Ensemble, nous pouvons être une grande force!

C’est ce jeudi 24 janvier à 18h que se tiendra à Échirolles (Isère), salle d’Estienne d’Orves, un débat public sur le thème : « avec le Front de Gauche mobilisons-nous pour sauvegarder le service public de l’hydroélectricité », auquel nous vous convions !

En parallèle à ce débat, nous avons voulu mettre à votre disposition la pétition « Contre l’ouverture à la concurrence des barrages hydroélectriques« , lancée à l’initiative du collectif Front de gauche du Campus de Grenoble, d’Annie David, Sénatrice et de différentes personnalités, et qui rapidement, a trouvé un large écho au-delà du département de l’Isère depuis sa mise en ligne sur le Net !

Le 17 janvier dernier, dans le cadre des questions orales au Sénat, la sénatrice de l’Isère a demandé à la Ministre de l’Écologie si elle confirmait ses propos tenus le du 24 octobre dernier, propos faisant part de son opposition à cette mise sur le marché des concessions hydrauliques : elle n’a pas répondu clairement à cette interpellation!

Notre collectif a élaboré un dossier qui sera largement évoqué lors du débat du 24 janvier à Échirolles, ensuite nous le mettrons en ligne et nous l’adresserons aux différents parlementaires, pour qu’à l’occasion du grand débat annoncé sur l’énergie, les aspects que nous pointons soient mis en avant.

Il n’y a pas de fatalité à la privatisation, il est possible de remettre en cause la loi NOME, de créer un pôle public de l’énergie.

Pour cela, il faut élargir le pôle de résistance que constituent chacune et chacun des signataires de cette pétition d’ampleur nationale. Nous sommes plus de 2 200 aujourd’hui, si nous nous adressons autour de nous, pour solliciter d’autres signatures, par combien cet élan peut-il être démultiplié ?

L’avenir nous le dira, nous vous encourageons à populariser cette initiative, cette pétition est devenue notre bien commun, d’avance merci !

L’énergie hydraulique, un bien commun : défendons-le !

Front de gauche Isère

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Renault : « Véritable coup de massue pour les salariés »

Renault : « Véritable coup de massue pour les salariés »

Le constructeur automobile Renault a annoncé hier une réduction de 7 500 postes, d’ici 2016, soit 17% de ses effectifs. C’est un véritable coup de massue pour les salariés français de Renault.

En se félicitant qu’il n’y ait « ni licenciement, ni fermeture d’usine » et en parlant d’un « cadre normal » de gestion des effectifs et du personnel, le satisfécit décerné par le ministre du redressement productif Arnaud Montebourg, est consternant !

Est-ce un hasard si cette annonce tombe quelques heures après l’accord MEDEF- CFDT qui entérine les accords compétitivité pour « éviter les licenciements secs »?

arton360Ce qu’ont dénoncé les organisations non signataires CGT et FO, Carlos Ghosn l’applique aux salariés de Renault : un chantage sur l’emploi avec une augmentation du temps de travail, une baisse des salaires et une remise en cause des acquis sociaux. Bref des efforts qui vont reposer essentiellement sur les épaules des salariés alors que la trésorerie de Renault et les bénéfices réalisés permettent de continuer de verser des millions d’euros aux actionnaires.

Ce n’est pas le « coût du travail » qui pèse sur les résultats mais le coût du capital avec les profits massivement versés aux actionnaires au détriment de l’emploi.

Si Renault et les constructeurs français pâtissent d’une baisse importante des ventes de voitures particulières et utilitaires, les causes principales sont l’appauvrissement des Français et le ralentissement de l’économie. D’ailleurs le marché du véhicule d’occasion (4,5 millions) n’a jamais été aussi dynamique. En comparaison, il est à noter pour les véhicules de luxe que les résultats restent stables.

Comme l’affirment le PCF et le Front de gauche, les solutions, pour lutter contre le démantèlement du secteur de l’automobile, impliquent un changement de cap industriel et une relance économique par l’augmentation des salaires et du pouvoir d’achat.

Le PCF apporte son total soutien à l’action des salariés de Renault qui débrayent aujourd’hui, dans de nombreux sites.

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