Tunisie : L’assassinat de Mohamed Brahmi est une infamie

Tunisie : L’assassinat de Mohamed Brahmi est une infamie

Tunise : « L'assassinat de Mohamed Brahmi est une infamie » (Pierre Laurent)L’assassinat, en ce jour anniversaire de la république tunisienne, de Mohamed Brahmi, député, coordinateurgénéral du Mouvement populaire et dirigeant du Front populaire, est une infamie. En abattant l’opposant au gouvernement islamiste d’Ennahda, ses assassins et leurs commanditaires veulent instaurer un climat de terreur et atteindre la démocratie tunisienne dans sa chair.

L’inaction des autorités depuis le lâche assassinat de Chokri Belaïd permet à ces commanditaires d’agir en toute impunité. Ce crime odieux vient s’ajouter aux constantes menaces et attaques dont sont la cible les militants, les dirigeants des forces démocratiques et de progrès, les syndicalistes, mais aussi les citoyens parmi lesquels de très nombreuses femmes qui s’opposent avec courage à l’obscurantisme et à une politique qui n’a fait qu’aggraver les inégalités. 

Le gouvernement et le président tunisiens sont responsables d’une telle situation et ont des comptes à rendre aupeuple. Les assassins et les commanditaires de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi doivent être arrêtés et condamnés. La sécurité des citoyens doit être garantie en commençant par démembrer les ligues qui font régner la violence dans le pays.

Le PCF réaffirme sa totale solidarité avec le peuple tunisien et toutes les forces sociales, citoyennes et politiques démocratiques qui combattent pour une Tunisie libre, indépendante, juste et démocratique.

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Suppression de la taxe pour saisir la justice: la fin d’une taxe injuste et antisociale

Suppression annoncée, à compter de 2014, de la taxe de 35 euros facturée aux particuliers pour saisir la justice: la fin d’une taxe injuste et antisociale

Le Parti Communiste Français et ses parlementaires se félicitent de la suppression annoncée, à compter de 2014, de la taxe de 35 euros facturée aux particuliers pour saisir la justice. Cette taxe serait compensée temporairement par une dotation budgétaire, selon la Ministre de la Justice.

Ce mécanisme de contribution pour l’aide juridique qui impose à tout justiciable, dans un contentieux de droit commun, d’acquitter un droit de timbre de 35 euros pour pouvoir engager son action porte, en effet, atteinte au principe de gratuité de la justice, au principe d’égalité devant les charges publiques ainsi qu’au droit au juge, droit fondamental de valeur supra-législative.

Plusieurs syndicats (Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, CGT, CFDT, CFE-CGC, Solidaires et Unsa) avaient lancé une pétition pour exiger la suppression de cette nouvelle contribution. Ils avaient remis, solennellement, les 50 000 pétitions recueillies aux députés du Front de gauche lors d’une rencontre le 6 mars 2012.

Suite à cette rencontre, ils avaient déposé, le 26 septembre 2012, une proposition de loi visant à supprimer cette contribution pour l’aide juridique.

Au regard du système à bout de souffle de l’aide juridictionnelle, les auteurs de la proposition de loi considèrent que la suppression de la contribution à l’aide juridique constitue une étape essentielle à une refonte globale du mode de fonctionnement du système.

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Dotations de l’État aux collectivités locales: nouveau racket sur la dépense publique

Dotations de l’État aux collectivités locales: nouveau racket sur la dépense publique

Suite à la conférence des finances publiques, l’Etat et les associations représentant les collectivités locales ont passé un « Pacte de confiance et de responsabilité ».

Dans ce pacte, responsabilité signifie qu’au motif de réduire les déficits, conformément aux engagements pris par François Hollande vis – à – vis de l’Union Européenne et des marchés financiers, les collectivités locales (régions, départements, communes) vont devoir renoncer à 1,5 milliard d’euros de dotations en 2014 !

1,5 milliard d’euros, c’est exactement comme si l’on diminuait de 3 % le salaire de chaque travailleur de ce pays, en espérant qu’il saura, malgré tout, éviter le découvert bancaire et participer à la relance de l’activité par la consommation !

 

Cette véritable hérésie économique et budgétaire va affecter l’ensemble des collectivités et notamment les communes qui vont devoir abandonner rien moins que 840 millions, soit en moyenne, l’équivalent de 12 euros par an et par habitant !

Présentée comme une mesure de réduction des déficits, ce dispositif risque pourtant d’atteindre les résultats exactement inverses.

Moins d’argent pour les collectivités locales, cela peut être moins de service public au plus près de la population, mais aussi plus d’impôt à payer le moment venu !

Moins d’argent pour les collectivités locales, c’est moins d’investissement public utile en équipements sociaux, sportifs ou culturels, en infrastructures !

 

Moins d’argent pour les collectivités locales, c’est un peu plus de recours à l’emprunt, c’est-à-dire plus de dette publique locale, exactement ce que l’État souhaite éviter en réduisant ses concours aux collectivités !

Pour Bruxelles, la dette publique, qu’elle soit émise par l’État ou les collectivités locales, c’est toujours de la dette publique et ce type de mesures ne fait rien d’autre que l’augmenter !

Les collectivités locales, au plus près des habitants et leurs besoins, ont un rôle à jouer dans la relance de l’activité économique, dans la création d’emplois, par leur action, leurs investissements, leur implication dans la vie sociale et collective de la Nation.

Ce n’est pas en leur faisant les poches de manière arbitraire qu’on le permettra !

Marie-France Beaufils, sénatrice de l’Indre-et-Loire.

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Fête de l’Humanité 2013: c’est parti!

Fête de l’Humanité 2013: c’est parti!La Fête de l'Humanité

La Fête de l’Humanité se déroulera cette année les vendredi 13, samedi 14 et dimanche 15 septembre 2013.

Les vignettes sont en vente auprès de tous les militants communistes au prix de 21 euros!

La page de ce blog consacrée à la Fête: https://www.pcf-fontaine.fr/fete-de-lhuma-2013/

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Manifestons Mardi 10 Septembre 10h Place de Verdun à GRENOBLE

 

OUI à l’augmentation des salaires et pensions !

OUI à la création de vrais emplois !

OUI A DE BONNES RETRAITES PAR REPARTITION !

Pérenniser le système solidaire de retraite par répartition nécessite de réparer les injustices dues aux précédentes réformes. Il faut sortir des logiques qui ont diminué le niveau des pensions et créé des inégalités notamment entre les femmes et les hommes.

Les organisations syndicales CGT, FO, FSU et Solidaires de l’Isère se sont réunies sur les questions des retraites, de l’emploi, des salaires, de l’avenir des services publics. Elles ont fait part de leur analyse sur le rapport Moreau et des mesures qu’elles ne sauraient accepter :

  • l’allongement de la durée de cotisation,

  • l’opposition public/privé

  • la sous-indexation des pensions et des salaires portés aux comptes.L’allongement de la durée de cotisation, déjà engagé, fixe des conditions inaccessibles aux plus jeunes dont la durée d’étude, de formation, de recherche d’emploi est allongée par rapport aux générations antérieures.Il est nécessaire de redonner confiance aux salariés, particulièrement aux jeunes générations dans le système de retraite solidaire.

 

Pour financer nos retraites, il faut amplifier la lutte contre la fraude fiscale (60 milliards), remettre à plat les exonérations accordées aux employeurs (30 milliards), arrêter les suppressions de postes dans la fonction publique et les licenciements dans le privé. Pour changer de cap et faire face à la situation, il faut rompre avec les politiques d’austérité. Il est urgent d’augmenter l’ensemble des salaires et des pensions, du privé comme du public, ce qui impose d’en finir avec le gel du point d’indice et de revaloriser réellement le SMIC. C’est urgent pour mieux vivre !

Et ensemble, dans nos entreprises, nos services, du public comme du privé, jeunes, actifs ou privés d’emploi, retraités, mobilisons nous !

MANIFESTONS, EN GREVE, MARDI 10 SEPTEMBRE 10h Place de Verdun à GRENOBLE

pour exiger:

  • des augmentations de salaires, des créations d’emploi, l’amélioration des conditions de travail, pour défendre notre droit à la retraite à 60 ans à taux plein

  • pour ne pas laisser les propositions du MEDEF faire la loi

  • et pour imposer d’autres choix au gouvernement.

Des manifestations seront organisées dans d’autres villes du département.

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ACTE III DE LA DECENTRALISATION: 3 questions à Cecile CUKIERMAN, Sénatrice PCF de la Loire

ACTE III DE LA DECENTRALISATION: 3 questions à Cecile CUKIERMAN, Sénatrice PCF de la Loire

L’Assemblée nationale a adopté mardi en première lecture le premier des trois projets de loi sur la décentralisation, qui consacre la création des métropoles, notamment à Paris, Lyon et Marseille. Cécile Cukierman, sénatrice communiste de la Loire, a dénoncé, pendant le débat sur les métropoles à la Haute Assemblée, un projet de loi qui se détourne de la réponse aux besoins des populations au nom de la rationalisation des dépenses.

Le projet de loi semble apparaître à vos yeux davantage comme un outil de réduction des dépenses que comme un réel acte de décentralisation. Pourquoi?

Cecile Cukierman Cécile Cukierman. Aujourd’hui, parler d’un acte III de décentralisation, c’est mentir tant aux élus locaux qu’aux populations concernées. Il ne s’agit pas d’acter l’essor depuis trente ans des collectivités territoriales en leur permettant de réfléchir à la façon de mieux travailler ensemble, mais de rationalisation, de politiques visant la baisse des dépenses en augmentant le rendement. À celles qui pourront, on dira: «Rassemblez-vous et avancez» Et aux autres: «Subsistez.» C’est la transcription de ce que nous dénonçons sur les problématiques de services publics. On est passé de la question: «Comment rendre plus et mieux service aux gens» à «Comment faire plus vite, plus rentable et plus visible» On voit bien que l’objectif de ce texte est de rationaliser, de rendre certains territoires plus compétitifs. Mais être compétitif se fait au détriment des autres. C’est le principe même de la compétition.

Qu’est-ce qui vous fait dire que ce projet de loi éloigne les citoyens de la décision politique dans leur ville ou leur agglomération?

moton559-41bba_0Cécile Cukierman. Nous sommes face à une double question démocratique. Si, demain, les élections dans les intercommunalités se font au fléchage directement sur la liste le jour de l’élection municipale, on entérinera le fait que ce ne sera plus une équipe municipale avec son projet politique qui désignera en son sein qui portera son projet à l’intercommunalité. Premièrement, cela veut dire que l’on entérine le fait que ces élus qui siégeront à l’intercommunalité n’auront plus de comptes à rendre au conseil municipal et a fortiori à la population. Le second risque que l’on voit arriver, c’est la possibilité dans l’avenir, en 2020, de voir présenter deux listes. Le conseiller intercommunal ne serait plus du tout lié au conseil municipal. Cela pose une question: avons-nous vraiment trop d’élus locaux en France? Nous avons toujours dit le contraire: il n’y en a pas assez. La démocratie a un coût.

Voyez-vous un risque de disparition de la commune telle qu’on  la connaît aujourd’hui, comme lieu de souveraineté local?

http://www.cecile-cukierman.fr/wp-content/uploads/2013/04/382-088-SB-Copier.jpgCécile Cukierman. Nous avons tenu à réaffirmer le rôle fondamental de la commune et celui de l’intercommunalité comme outil de coopération. Nous ne sommes pas contre les intercommunalités. Vivre avec notre temps, c’est répondre aux besoins des populations, pas répondre aux impératifs de Bruxelles. Dans la construction démocratique de notre société, la commune est le premier échelon de proximité et donc de lieu de vie de la démocratie. Dans n’importe quelle commune, quelle que soit sa taille, quand quelqu’un a un problème, il va d’abord voir son maire. La crainte, aujourd’hui, c’est que la commune reste comme un pis-aller avec des élus qui auront perdu leur légitimité et leurs pouvoirs sur les territoires. La question de l’organisation des compétences relève de l’intelligence des territoires, l’organisation de chaque collectivité. On n’a pas à s’y ingérer. Par contre, en tant que parlementaires, nous pouvons avertir que ces changements peuvent avoir des conséquences graves d’ici dix ans.

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Le hold-up de l’été : les banques font main basse sur l’épargne populaire

Ce n’aurait pas été écrit, nous ne l’aurions pas cru !

Mais voilà, en pleine canicule, un coup de froid est venu abaisser le taux de rémunération du Livret A de 1,75 à 1,25 % et, dans la foulée, le Gouvernement, après avoir rencontré les dirigeants de la Fédération des Banques, a décidé de laisser à disposition de celles-ci rien moins que 30 milliards d’euros de l’épargne centralisée à la Caisse des Dépôts.

30 milliards d’euros, tout de suite, en attendant peut-être d’aller jusqu’à 50, pour que les banques daignent, enfin, financer les PME.

C’est étrange mais nous nous rappelons avoir, pour cela, créé une Banque Publique d’Investissement pour qui ces 30 milliards n’auraient sans doute pas été de trop…

Aujourd’hui, ce qui est sûr, c’est que les banques vont pouvoir faire ce qu’elles veulent des 30 milliards d’euros d’encours du livret A et du livret de développement durable (un livret dont le rapport Queyranne recommande de fiscaliser les intérêts !), au motif qu’elles ne disposaient pas de marges de manœuvre pour « financer le développement des petites et moyennes entreprises », et ce, du fait de « contraintes prudentielles ».

Les règles de Bâle ont bon dos pour une BNP dont l’actif bancaire est de 1 900 milliards d’euros (presque le PIB de la France !), tandis que Société Générale est à 1 250 milliards, BPCE à 1 150 milliards et Crédit Agricole à 1 840 milliards, signe que nos banques ont largement de quoi faire pour financer les PME.

Ces quatre grands établissements gèrent donc un total de bilan représentant trois fois la richesse du pays et ils n’ont pas trente milliards d’euros pour les PME ?

Et notamment leurs centaines de milliards de placements financiers, de produits dérivés, fruit de la fièvre spéculative qui les anime en permanence.

Il semble bien loin le temps où le Parti socialiste se battait, avec l’ensemble de la gauche, contre la banalisation du livret A, ressource dévolue à la construction et à la réhabilitation de logements sociaux (c’était pourtant en 2008)

Maintenant, il recule sur la centralisation de la ressource et laisse les mains libres aux banquiers.

Ni le logement social, ni les PME n’ont, depuis la distribution du livret A par toutes les banques, tiré le moindre avantage de la situation.

L’épargne populaire doit rester l’outil de construction du logement social, de la transition écologique, du développement social urbain, de l’égalité des territoires.

Il faut renoncer au transfert des fonds du livret A aux banques !

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