Financement des retraites : mettons à contribution les revenus du capital, pas ceux du travail des ménages!

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Financement des retraites : mettons à contribution les revenus du capital, pas ceux du travail des ménages!

Financement/retraites : “Mettre à contribution les revenus du capital, pas du travail des ménages”

A en croire Bruno Le Roux ce matin, la prochaine réforme des retraites pourrait se traduire par une augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG). La CSG serait, selon lui, un moyen de mettre à contribution les revenus du capital. En réalité, loin d’être plus juste que les cotisations, la CSG repose essentiellement sur les revenus du travail des ménages (88 %). Les revenus financiers et du patrimoine n’y contribuent que pour 11 %. Les entreprises restent épargnées.

 –Pour Bruno le Roux, qui cherchait à l’évidence un marqueur de gauche, “cette piste ne doit pas être écartée”. Nous pensons qu’aucune ne doit l’être. Pour le financement des retraites comme pour le reste, il y a urgence à engager dès la rentrée un grand plan de relance de la demande comme de l’offre.

Si une réforme clairement de gauche, juste et efficace est en réflexion, une majorité de gauche au Parlement peut décider une réforme de l’assiette des cotisations patronales, accroître le taux et la masse des cotisations sociales patronales, en modulant le taux de cotisation patronale afin de relever la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée.

Ainsi les entreprises qui relèvent cette part, en développant l’emploi, les salaires et la formation, seraient assujetties à un taux de cotisation relativement abaissé, tandis que l’accroissement des salaires, de l’emploi, permettrait des cotisations accrues.

Inversement, les entreprises qui licencient, réduisent la part des salaires dans la valeur ajoutée, fuient dans la croissance financière, seraient assujetties à un taux de cotisation beaucoup plus lourd.

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Les revenus financiers des entreprises et des institutions financières s’élèvent à plus de 300 milliards d’euros par an. Ils échappent largement aux prélèvements sociaux. En leur appliquant les taux de cotisations patronales prévus pour chaque branche de la sécurité sociale, cela rapporterait annuellement plus de 80 Milliards d’euros au régime général, dont 30 Milliards pour les seules retraites.

Voilà comment nous pouvons contribuer à la croissance réelle, et contre la financiarisation.

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Pierre Laurent invité de Christophe Barbier le 26 juillet 2013 sur itélé

Pierre Laurent, premier secrétaire du Parti Communiste Français, était de 26 juillet l’invité de Christophe Barbier sur i-télé.

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Les chiffres du chômage illustrent l’échec des politiques d’austérité

Les chiffres du chômage illustrent l’échec des politiques d’austérité

 

L’illusion d’optique de mai n’a pas tenu la rampe. Les statistiques du chômage sont reparties à la hausse en juin. 14 900 nouveaux inscrits en métropole, soit un nouveau record à 3,279 millions, selon les chiffres publiés par le ministère du Travail.

Et pour cause, les déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) chutent de 6,5 % en juin, confirmant la diminution sur un an de 5,8 % et la tendance baissière sur les deux dernières années. L’emploi privé a diminué de 0,2 % au premier trimestre 2013 (-0,7 % sur un an). Le tout, dans un contexte de hausse massive du nombre des procédures collectives et liquidations judiciaires dans l’ensemble du secteur privé (+5,4 % et +11,2% sur un an).

Voilà un cocktail amer pour les salariés, qui n’augure en rien la perspective d’une inversion de la courbe du chômage à la fin de l’année, ni même d’une quelconque reprise de l’activité.

C’est pourquoi, le volontarisme du gouvernement en matière de formation, apparaît davantage comme la volonté de masquer la réalité du sous-emploi en France, que celle de s’attaquer réellement au chômage.

Aucune des mesures annoncées par le gouvernement depuis 1 an (Crédit compétitivité, ANI, BPI..) ne permet de redynamiser l’emploi et les embauches.

En réalité, ces chiffres dramatiques de l’emploi et du chômage illustrent l’échec des politiques d’austérité, de baisse de la dépense publique et sociale, et de réduction du coût du travail menée depuis 18 mois par le gouvernement.

 

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

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Une réécriture du texte s’impose!

INSTITUTIONS, ELUS ET COLLECTIVITES TERRITORIALES

Une réécriture du texte s’impose!

Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC déplorent le vote de l’Assemblée nationale en faveur du projet de modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles, avec la remise en cause d’importantes modifications que le Sénat avait adoptées pour respecter le principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales.

Ce faisant, les députés ont réinstallé, sous un autre vocable, le pacte de gouvernance mettant tout particulièrement les communes et les départements sous la tutelle des régions.

 

Ils demeurent inquiets de la métropolisation imposée dans certaines aires urbaines et de l’intégration renforcée obligatoire de très nombreuses communes. Ces mesures éloigneront les citoyens des pouvoirs de décision et installeront la mise en concurrence entre nos territoires au détriment de leur développement harmonieux et équilibré.

Ils sont préoccupés par le vote conforme sur l’article créant la métropole marseillaise, interdisant toute poursuite des débats sur ce projet rejeté par la quasi-totalité des élus locaux de ce territoire.

arton4722-a0a08_0Ils dénoncent, par ailleurs les conditions d’adoption des articles instituant la Métropole du Grand Paris. Sans aucune concertation préalable, il s’agit là d’un acte autoritaire qui va créer un monstre administratif, absorbant des compétences stratégiques des communes, des départements et même de la région.

Loin d’organiser la nécessaire coopération entre les villes, cette métropole ignore les réalités actuelles de l’agglomération parisienne en lui imposant un modèle de développement unique, centralisé, éloigné des préoccupations des Franciliens, préjudiciable à l’essor des multiples projets territoriaux qui fondent pourtant le dynamisme de ce territoire.

Dans ces conditions, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC poursuivront avec détermination leurs interventions en faveur des coopérations utiles au développement des politiques publiques locales, fondées sur le respect des élus locaux et des collectivités territoriales, et pour qu’ils disposent des moyens leur permettant de toujours mieux répondre aux besoins et aux attentes des habitants de la région parisienne.

Ils réaffirment leur proposition de permettre aux citoyens d’être toujours plus associés aux décisions publiques et qu’ils puissent s’exprimer, comme le prévoit la Constitution, quand il est proposé de modifier le cadre institutionnel local. Ils refusent l’ingérence de l’Union européenne sur l’organisation territoriale de notre pays.

Ils espèrent que les débats ne sont pas clos et restent disponibles pour faire évoluer ce projet de loi au Sénat.

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Tunisie : L’assassinat de Mohamed Brahmi est une infamie

Tunisie : L’assassinat de Mohamed Brahmi est une infamie

Tunise : « L'assassinat de Mohamed Brahmi est une infamie » (Pierre Laurent)L’assassinat, en ce jour anniversaire de la république tunisienne, de Mohamed Brahmi, député, coordinateurgénéral du Mouvement populaire et dirigeant du Front populaire, est une infamie. En abattant l’opposant au gouvernement islamiste d’Ennahda, ses assassins et leurs commanditaires veulent instaurer un climat de terreur et atteindre la démocratie tunisienne dans sa chair.

L’inaction des autorités depuis le lâche assassinat de Chokri Belaïd permet à ces commanditaires d’agir en toute impunité. Ce crime odieux vient s’ajouter aux constantes menaces et attaques dont sont la cible les militants, les dirigeants des forces démocratiques et de progrès, les syndicalistes, mais aussi les citoyens parmi lesquels de très nombreuses femmes qui s’opposent avec courage à l’obscurantisme et à une politique qui n’a fait qu’aggraver les inégalités. 

Le gouvernement et le président tunisiens sont responsables d’une telle situation et ont des comptes à rendre aupeuple. Les assassins et les commanditaires de Chokri Belaïd et de Mohamed Brahmi doivent être arrêtés et condamnés. La sécurité des citoyens doit être garantie en commençant par démembrer les ligues qui font régner la violence dans le pays.

Le PCF réaffirme sa totale solidarité avec le peuple tunisien et toutes les forces sociales, citoyennes et politiques démocratiques qui combattent pour une Tunisie libre, indépendante, juste et démocratique.

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Suppression de la taxe pour saisir la justice: la fin d’une taxe injuste et antisociale

Suppression annoncée, à compter de 2014, de la taxe de 35 euros facturée aux particuliers pour saisir la justice: la fin d’une taxe injuste et antisociale

Le Parti Communiste Français et ses parlementaires se félicitent de la suppression annoncée, à compter de 2014, de la taxe de 35 euros facturée aux particuliers pour saisir la justice. Cette taxe serait compensée temporairement par une dotation budgétaire, selon la Ministre de la Justice.

Ce mécanisme de contribution pour l’aide juridique qui impose à tout justiciable, dans un contentieux de droit commun, d’acquitter un droit de timbre de 35 euros pour pouvoir engager son action porte, en effet, atteinte au principe de gratuité de la justice, au principe d’égalité devant les charges publiques ainsi qu’au droit au juge, droit fondamental de valeur supra-législative.

Plusieurs syndicats (Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature, CGT, CFDT, CFE-CGC, Solidaires et Unsa) avaient lancé une pétition pour exiger la suppression de cette nouvelle contribution. Ils avaient remis, solennellement, les 50 000 pétitions recueillies aux députés du Front de gauche lors d’une rencontre le 6 mars 2012.

Suite à cette rencontre, ils avaient déposé, le 26 septembre 2012, une proposition de loi visant à supprimer cette contribution pour l’aide juridique.

Au regard du système à bout de souffle de l’aide juridictionnelle, les auteurs de la proposition de loi considèrent que la suppression de la contribution à l’aide juridique constitue une étape essentielle à une refonte globale du mode de fonctionnement du système.

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Dotations de l’État aux collectivités locales: nouveau racket sur la dépense publique

Dotations de l’État aux collectivités locales: nouveau racket sur la dépense publique

Suite à la conférence des finances publiques, l’Etat et les associations représentant les collectivités locales ont passé un « Pacte de confiance et de responsabilité ».

Dans ce pacte, responsabilité signifie qu’au motif de réduire les déficits, conformément aux engagements pris par François Hollande vis – à – vis de l’Union Européenne et des marchés financiers, les collectivités locales (régions, départements, communes) vont devoir renoncer à 1,5 milliard d’euros de dotations en 2014 !

1,5 milliard d’euros, c’est exactement comme si l’on diminuait de 3 % le salaire de chaque travailleur de ce pays, en espérant qu’il saura, malgré tout, éviter le découvert bancaire et participer à la relance de l’activité par la consommation !

 

Cette véritable hérésie économique et budgétaire va affecter l’ensemble des collectivités et notamment les communes qui vont devoir abandonner rien moins que 840 millions, soit en moyenne, l’équivalent de 12 euros par an et par habitant !

Présentée comme une mesure de réduction des déficits, ce dispositif risque pourtant d’atteindre les résultats exactement inverses.

Moins d’argent pour les collectivités locales, cela peut être moins de service public au plus près de la population, mais aussi plus d’impôt à payer le moment venu !

Moins d’argent pour les collectivités locales, c’est moins d’investissement public utile en équipements sociaux, sportifs ou culturels, en infrastructures !

 

Moins d’argent pour les collectivités locales, c’est un peu plus de recours à l’emprunt, c’est-à-dire plus de dette publique locale, exactement ce que l’État souhaite éviter en réduisant ses concours aux collectivités !

Pour Bruxelles, la dette publique, qu’elle soit émise par l’État ou les collectivités locales, c’est toujours de la dette publique et ce type de mesures ne fait rien d’autre que l’augmenter !

Les collectivités locales, au plus près des habitants et leurs besoins, ont un rôle à jouer dans la relance de l’activité économique, dans la création d’emplois, par leur action, leurs investissements, leur implication dans la vie sociale et collective de la Nation.

Ce n’est pas en leur faisant les poches de manière arbitraire qu’on le permettra !

Marie-France Beaufils, sénatrice de l’Indre-et-Loire.

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