A la demande d’un certain nombre de personnes de l’Isère, un nouveau blog a été créé pour aborder la bataille sur les retraites, vous pouvez le découvrir à cette adresse.
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Août 14
A la demande d’un certain nombre de personnes de l’Isère, un nouveau blog a été créé pour aborder la bataille sur les retraites, vous pouvez le découvrir à cette adresse.
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Août 08
Après la Seine-Saint-Denis, le Gers et la Dordogne, le président de la République fait étape aujourd’hui en Vendée pour parler emploi. Il s’agit en effet de la première préoccupation des Français, confrontés à un niveau historique de chômage. Alors que les prévisions de croissance pour 2014 seront très certainement corrigées à la baisse, le président va-t-il, comme cela fut le cas la semaine dernière, limiter son propos à la boite à outils des contrats aidés ou prendra-t-il la juste dimension de l’effort de redressement à engager et des moyens à mobiliser ?
L’optimisme présidentiel en cet été 2013 ne remplacera pas l’urgence d’en finir avec l’austérité, avec une politique gouvernementale qui tourne dramatiquement le dos à l’espoir d’un changement, à une amélioration concrète des conditions de vie.
Concernant la bataille pour l’emploi, rappelons que plus de 200 milliards d’euros sont distribués chaque année aux entreprises, sans contrôle sur leur utilisation. En l’état, la proposition de loi sur la cession des sites rentables – appelée de manière inappropriée « Loi Florange » – qui sera discutée à l’automne, n’est pas à la hauteur des enjeux. Quant à l’augmentation de la CSG pour financer les pensions de retraites, elle serait une arme de destruction massive d’emplois.
Voilà les sujets sur lesquels le président de la République peut prendre date. En Vendée, le Hollande Tour va-t-il se répéter ou innover ?
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Août 05
Les ministres partent en vacances pour deux semaines, pas une de plus. Le plan de communication autour de cette « actualité » ne date pas d’aujourd’hui. Voilà plusieurs jours que l’opération médiatique sur le « martyrologue » des membres du gouvernement a été lancée, avec les conseillers de l’Elysée, quand ce n’est pas le chef de l’Etat lui-même, qui communiquent lourdement sur cette question.
Que les membres du gouvernement puissent prendre quelques jours de vacances est bien naturel. Mais cela apparait dérisoire au regard des préoccupations réelles de l’écrasante majorité de nos concitoyens. Les lieux de villégiatures des ministres ne changera rien aux conditions d’existence de toutes celles et ceux qui ne pourront pas s’évader et changer d’air quelques jours.
En France, un enfant sur trois ne part pas en vacances. Ce plan de communication sur l’été sacrifié des ministres laisse un goût amer quand on pense aux millions de familles qui sont les vraies oubliées des vacances. Quant à celles qui peuvent s’accorder quelques jours, tout est calculé à l’euro près pour ne pas mettre son compte en banque dans le rouge avant la rentrée de septembre. Une rentrée de tous les dangers pour le pouvoir d’achat.
Bonnes vacances aux ministres qui auront tout loisir de réfléchir à l’indispensable changement de cap et au droit aux vacances pour tous.
PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
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Juil 30
Financement des retraites : mettons à contribution les revenus du capital, pas ceux du travail des ménages!
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A en croire Bruno Le Roux ce matin, la prochaine réforme des retraites pourrait se traduire par une augmentation de la Contribution sociale généralisée (CSG). La CSG serait, selon lui, un moyen de mettre à contribution les revenus du capital. En réalité, loin d’être plus juste que les cotisations, la CSG repose essentiellement sur les revenus du travail des ménages (88 %). Les revenus financiers et du patrimoine n’y contribuent que pour 11 %. Les entreprises restent épargnées.
–Pour Bruno le Roux, qui cherchait à l’évidence un marqueur de gauche, “cette piste ne doit pas être écartée”. Nous pensons qu’aucune ne doit l’être. Pour le financement des retraites comme pour le reste, il y a urgence à engager dès la rentrée un grand plan de relance de la demande comme de l’offre.
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Si une réforme clairement de gauche, juste et efficace est en réflexion, une majorité de gauche au Parlement peut décider une réforme de l’assiette des cotisations patronales, accroître le taux et la masse des cotisations sociales patronales, en modulant le taux de cotisation patronale afin de relever la part de la masse salariale dans la valeur ajoutée.
Ainsi les entreprises qui relèvent cette part, en développant l’emploi, les salaires et la formation, seraient assujetties à un taux de cotisation relativement abaissé, tandis que l’accroissement des salaires, de l’emploi, permettrait des cotisations accrues.
Inversement, les entreprises qui licencient, réduisent la part des salaires dans la valeur ajoutée, fuient dans la croissance financière, seraient assujetties à un taux de cotisation beaucoup plus lourd.
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Les revenus financiers des entreprises et des institutions financières s’élèvent à plus de 300 milliards d’euros par an. Ils échappent largement aux prélèvements sociaux. En leur appliquant les taux de cotisations patronales prévus pour chaque branche de la sécurité sociale, cela rapporterait annuellement plus de 80 Milliards d’euros au régime général, dont 30 Milliards pour les seules retraites.
Voilà comment nous pouvons contribuer à la croissance réelle, et contre la financiarisation.
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Juil 29
Pierre Laurent, premier secrétaire du Parti Communiste Français, était de 26 juillet l’invité de Christophe Barbier sur i-télé.
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Juil 27
L’illusion d’optique de mai n’a pas tenu la rampe. Les statistiques du chômage sont reparties à la hausse en juin. 14 900 nouveaux inscrits en métropole, soit un nouveau record à 3,279 millions, selon les chiffres publiés par le ministère du Travail.
Et pour cause, les déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) chutent de 6,5 % en juin, confirmant la diminution sur un an de 5,8 % et la tendance baissière sur les deux dernières années. L’emploi privé a diminué de 0,2 % au premier trimestre 2013 (-0,7 % sur un an). Le tout, dans un contexte de hausse massive du nombre des procédures collectives et liquidations judiciaires dans l’ensemble du secteur privé (+5,4 % et +11,2% sur un an).
Voilà un cocktail amer pour les salariés, qui n’augure en rien la perspective d’une inversion de la courbe du chômage à la fin de l’année, ni même d’une quelconque reprise de l’activité.
C’est pourquoi, le volontarisme du gouvernement en matière de formation, apparaît davantage comme la volonté de masquer la réalité du sous-emploi en France, que celle de s’attaquer réellement au chômage.
Aucune des mesures annoncées par le gouvernement depuis 1 an (Crédit compétitivité, ANI, BPI..) ne permet de redynamiser l’emploi et les embauches.
En réalité, ces chiffres dramatiques de l’emploi et du chômage illustrent l’échec des politiques d’austérité, de baisse de la dépense publique et sociale, et de réduction du coût du travail menée depuis 18 mois par le gouvernement.
PARTI COMMUNISTE FRANCAIS
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Juil 26
Les sénatrices et sénateurs du groupe CRC déplorent le vote de l’Assemblée nationale en faveur du projet de modernisation de l’action publique et d’affirmation des métropoles, avec la remise en cause d’importantes modifications que le Sénat avait adoptées pour respecter le principe constitutionnel de libre administration des collectivités territoriales.
Ce faisant, les députés ont réinstallé, sous un autre vocable, le pacte de gouvernance mettant tout particulièrement les communes et les départements sous la tutelle des régions.
Ils demeurent inquiets de la métropolisation imposée dans certaines aires urbaines et de l’intégration renforcée obligatoire de très nombreuses communes. Ces mesures éloigneront les citoyens des pouvoirs de décision et installeront la mise en concurrence entre nos territoires au détriment de leur développement harmonieux et équilibré.
Ils sont préoccupés par le vote conforme sur l’article créant la métropole marseillaise, interdisant toute poursuite des débats sur ce projet rejeté par la quasi-totalité des élus locaux de ce territoire.
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Ils dénoncent, par ailleurs les conditions d’adoption des articles instituant la Métropole du Grand Paris. Sans aucune concertation préalable, il s’agit là d’un acte autoritaire qui va créer un monstre administratif, absorbant des compétences stratégiques des communes, des départements et même de la région.
Loin d’organiser la nécessaire coopération entre les villes, cette métropole ignore les réalités actuelles de l’agglomération parisienne en lui imposant un modèle de développement unique, centralisé, éloigné des préoccupations des Franciliens, préjudiciable à l’essor des multiples projets territoriaux qui fondent pourtant le dynamisme de ce territoire.
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Dans ces conditions, les sénatrices et sénateurs du groupe CRC poursuivront avec détermination leurs interventions en faveur des coopérations utiles au développement des politiques publiques locales, fondées sur le respect des élus locaux et des collectivités territoriales, et pour qu’ils disposent des moyens leur permettant de toujours mieux répondre aux besoins et aux attentes des habitants de la région parisienne.
Ils réaffirment leur proposition de permettre aux citoyens d’être toujours plus associés aux décisions publiques et qu’ils puissent s’exprimer, comme le prévoit la Constitution, quand il est proposé de modifier le cadre institutionnel local. Ils refusent l’ingérence de l’Union européenne sur l’organisation territoriale de notre pays.
Ils espèrent que les débats ne sont pas clos et restent disponibles pour faire évoluer ce projet de loi au Sénat.
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