Hausse du chômage : L’effet « bug » a fait long feu

Hausse du chômage : L’effet « bug » a fait long feu

Hausse du chômage : L'effet « bug » a fait long feuLa dernière livraison de Pôle emploi sur les chiffres du chômage remet les pendules à l’heure. Le nombre de nouveaux chômeurs de catégorie A pour septembre atteint 60.000. Le nombre total de chômeurs est désormais de 3,3 millions, nouveau triste record. L’effet « bug » a fait long feu. La tentative gouvernementale de désamorçage ne suffira pas à réduire l’impact de la bombe sociale.

Alors que tous les chiffres étaient prévisibles, la politique gouvernementale de soutien exclusif au capital contre le travail dévoile son vrai visage. Les profits d’aujourd’hui ne feront ni les investissements de demain, ni les emplois d’après-demain. Ils font par contre les chômeurs d’aujourd’hui et alimentent la chute de l’investissement productif. On est donc loin d’une possible inversion de la courbe du chômage malgré  le développement des contrats aidés sur fonds publics.

Le gouvernement s’entête à ne pas voir la nécessité de travailler à une véritable relance nationale et européenne de l’emploi, des services publics et de la réindustrialisation. Il s’entête à se crisper sur la réduction de la dépense publique et sociale au nom de la dette et de la compétitivité. Enfin, il s’accroche à l’espoir d’une reprise assise sur les exportations allemandes et l’économie américaine. Cette politique là conduit le pays dans le mur.
Le gouvernement sait qu’il doit maintenant mener une réelle politique de gauche s’il veut sortir de l’impasse dans laquelle se trouve le pays.

PARTI COMMUNISTE FRANCAIS

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Nous condamnons l’expulsion de Leonarda!

Nous condamnons l’expulsion de Leonarda!

Leonarda, une collégienne Roms du Doubs a été expulsée pendant sa sortie scolaire. Arrêtée sur le parking du Collège Lucie-Aubrac, elle a rejoint sa famille, pour un aller simple pour le Kosovo. Cette arrestation, est révoltante. Même la droite, qui pourtant ne prenait pas de gant avec les reconduites aux frontières des étrangers, n’avait jamais osé s’en prendre à des enfants pendant leur temps d’activité scolaire.

Le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, se justifie en affirmant, assuré, « veiller scrupuleusement au respect des droits des étrangers qui font l’objet d’une mesure d’éloignement ». Quelle indignité. Voila qui en dit long sur la cohérence d’un propos, celui d’un ministre de l’Intérieur, qui jugeait les roms incapables de s’intégrer.

Cette décision, que Manuel Valls assume et revendique, signe la défaite d’une politique. La gauche ne peut dignement pas se prendre au jeu des arrestations d’enfants et encore moins à l’école.

Le PCF condamne avec la plus grande fermeté cette abomination. La ligne rouge est franchie.

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L’exigence du retrait du projet de loi sur les retraites dans les rues

La pluie s’est invitée dans les manifestations, pour autant le rejet du texte de loi sur les retraites a été fort, très fort. A Grenoble les 600 à 700 manifestants étaient porteurs d’exigences fortes, le retrait de ce projet de loi libéral sur notre système de retraites.

Comme le dira à l’Assemblée nationale, André Chassaigne au nom des parlementaires du Front de gauche:

Pourquoi ? Pourquoi tant de précipitation à obéir aux diktats des marchés financiers, du patronat et de la commission européenne ?

En choisissant la concertation plutôt que la négociation, le dialogue social a été délibérément réduit à sa portion congrue, vous laissant toute liberté de vous inspirer des préconisations régressives des rapports Moreau et du COR.

Vous seriez passés en force à l’assemblée nationale, si les députés du Front de Gauche ne s’étaient opposés à la procédure du temps programmé. Une opposition que nous avons portée ensemble il y a quelques mois… mais les temps changent et vous avez prouvé qu’en matière de rénovation des droits du Parlement vous n’avez rien à envier à vos prédécesseurs.

Le recours à la procédure accélérée, qui autorise une lecture seulement dans chaque chambre, signe votre volonté de museler le débat public et parlementaire, et votre acharnement à vouloir faire passer un texte qu’une écrasante majorité de nos concitoyens réprouve…

Et pour cause : ce texte prolonge les réformes libérales engagées par la droite depuis 1993.

Il n’est ni juste ni équitable. C’est un tissu de régressions sociales que peinent à contrebalancer les rares mesures que vous présentez comme des progrès, qui ne sont en réalité que l’atténuation de reculs sur lesquels vous avez renoncé à revenir.

Vous commettez un véritable racket des retraités en leur ponctionnant 2 milliards d’euros dès 2014. Par la fiscalisation d’une part et le report de la revalorisation des pensions au 1er octobre, avec à la clé une baisse mécanique, inexorable des pensions par rapport au cout de la vie. Deux ponctions qui impacteront directement le pouvoir d’achat des retraités modestes, au premier rang desquels on trouve une majorité de femmes.

Sur cet article, deux délibérations furent nécessaires pour venir à bout des réticences de votre propre majorité !

Il n’y a rien, ni dans ce texte ni dans votre politique, en faveur de la résorption des inégalités salariale, professionnelle et de retraite entre les femmes et les hommes : le gouvernement assume de ne pas engager de réforme des avantages familiaux avant 2020, comme il assume de ne pas résorber rapidement les écarts salariaux, mesure qui rapporterait 10 milliards d’euros par an pour le seul financement des retraites… L’égalité peut bien attendre !

La justice et l’équité attendront également…

Car il n’y a rien non plus dans ce texte ni dans votre politique, qui permette une plus juste répartition des richesses, un financement équitable et équilibré de la protection sociale et l’ouverture de droits nouveaux. Oubliée la retraite à 60 ans !!!

Rejetée par une écrasante majorité de nos concitoyens, l’allongement de la durée de cotisation fait reposer une grande partie de la réforme sur les jeunes générations. De votre propre aveu Mme la Ministre, cette mesure injuste repousse l’âge réel de liquidation de la retraite à 66 ans voire davantage. Le but de cette manœuvre est limpide : faire baisser le niveau des prestations servies. Travailler plus longtemps pour gagner moins et voir ses droits réduits, voilà le vrai visage de cette réforme !

Où sont l’équité et la justice quand 99% des mesures de financement pèseront sur les retraités, les actifs, les femmes et les jeunes, alors que les employeurs et le patronat sont d’ores et déjà assurés par le ministre de l’économie de voir leur obole intégralement compensée ?

Sur le volet pénibilité, c’est peu dire que les avancées sont laborieuses…

On est encore très loin du progrès et de la justice sociale : nous y voyons plutôt un profond mépris  pour ceux des travailleurs qui, usés, cassés après 25 ans de pénibilité, pourront partir à 60 ans… il y a 3 ans c’était l’âge légal de départ en retraite, et vous voudriez nous faire croire que c’est une avancée !!!

Enfin, vous mentez par omission au peuple français en claironnant que cette réforme permet de sauver notre système de retraites par répartition. La vérité Mme la Ministre mes chers collègues, c’est que vous avez refusé d’inscrire parmi les principes de l’article 1er, que notre système de retraite devait rester à prestations définies.

La vérité Mme la Ministre, c’est que votre texte fait de notre système de retraites un système à cotisations définies, dans lequel les droits des assurés deviennent des variables d’ajustement.

Si c’est là votre conception de la vérité, de la justice et de l’équité, alors nous vous la laissons.

Vous aviez l’occasion de marquer l’Histoire, 30 ans après la retraite à 60 ans !!! Vous n’en avez rien fait.

Ce projet de loi est indigne d’un gouvernement et d’une majorité de gauche !

Le peuple et les syndicats de salariés sont sur la place de la Concorde pour vous enjoindre de retirer votre projet.

Les députés du front de gauche, à l’écoute des aspirations du peuple et des travailleurs,  défendent une autre ambition pour notre protection sociale ; c’est pourquoi ils voteront contre ce texte antisocial.

Pourquoi tant de précipitations ? Pourquoi cette obligation d’un temps programmé pour intervenir ? L’Assemblée Nationale n’a rien a envier à ce que les précédents gouvernements ont fait, il y a un véritable acharnement à faire passer un projet de loi dans la droite ligne des mesures libérales de 1993. Pire, nous assistons à un véritable racket des retraités qui verront leurs pensions réévalués sur 18 mois, de plus, il n’y a aucune avancée entre l’égalité homme femme, fini, oublié la retraite à 60 ans, ce projet à minima recule cet âge à 66 ans. c’est le travailler plus et plus longtemps pour gagner moins et encore moins !

Où est l’égalité et la justice y compris sur les postes de la pénibilité retoquée?

A Juste raison les député-e-s Front de gauche ont voté contre !

Scrutin public sur l’ensemble du projet de loi garantissant l’avenir et la justice du système de retraites.

Pour l’adoption : 270Contre : 249Abstention :

Synthèse du vote

Nombre de votants : 568

Nombre de suffrages exprimés : 519

Majorité absolue : 260

Pour l’adoption : 270

Contre : 249

L’Assemblée nationale a adopté.

 

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Ce qui ruine nos retraites, c’est le coût du capital

Le gouvernement s’entête. Il vient de présenter son projet de réforme des retraites prolongeant, sans les remettre en cause, les désastreuses réformes de la droite depuis 1993, fondées sur l’allongement de la durée de cotisation et la baisse du montant des pensions. Il y ajoute même un nouveau cadeau au patronat avec une réduction annoncée des cotisations employeur pour la politique familiale.

L’avenir des retraites nécessite un débat public, argumenté et contradictoire. Rien de cela n’a été organisé par le gouvernement qui prévoit, en plus, un temps contraint à l’Assemblée nationale.

André Chassaigne a bien raison de s’y opposer au nom des député-e-s communistes et du Front de gauche.

Une autre réforme est possible qui permette le droit pour toutes et tous à la retraite à 60 ans à taux plein. Une réforme solidaire et socialement efficace ne reposant pas uniquement sur les salarié-e-s et les retraité-e-s.

Ce qui ruine nos retraites, c’est le coût du capital. Quand les entreprises versent un euro de cotisation sociale, elles en versent plus de deux pour le financement du capital.

Cette gabegie doit cesser. Elle doit être renversée.

C’est le sens de l’engagement du PCF pour un grand débat public, dans les mobilisations à venir et dans le cadre de l’appel unitaire « Retraites 2013 ».

La procédure accélérée

Le gouvernement s’entête à imposer la procédure accélérée, afin de prendre le peuple en otage et imposer ses solutions: de nouveaux cadeaux au capital, la taxation de la majorité du peuple et un recul sans précédent du départ à la retraite. En masse, signons la pétition de l’appel unitaire présente sur le site de l’Isère comme au niveau national.

Le gouvernement tenté par un scénario « à l’ANI » ? Par le groupe CRC / 19 septembre 2013

Après avoir échoué, grâce à la vigilance du groupe GDR, à imposer à l’Assemblée nationale la procédure dite du « temps programmé » – qui consiste à limiter le temps de parole des différents groupes parlementaires – le Gouvernement impose sur le projet de loi relatif à la réforme des retraites, la procédure accélérée. Comme son nom l’indique, celle-ci prive les parlementaires de la navette, c’est-à-dire de la procédure normale et contraint les parlementaires à un examen en urgence, se concluant par la réunion d’une commission mixte paritaire, dont les travaux ne sont pas publics, et où les groupes parlementaires minoritaires en nombre sont sous-représentés.

Le recours à cette procédure, comme la tentation d’en imposer d’autres, témoigne de la fébrilité du Gouvernement, face à un projet de loi contesté par une majorité de nos concitoyens. En privant les parlementaires du processus législatif normal et en obtenant un temps de parole réduit pour les groupes (3 heures de discussion générale sur la réforme des retraites contre 5 heures sur le cumul des mandats), il entend certainement éviter que les débats ne mettent en lumière combien cette réforme constitue une régression pour les salarié-e-s et éviter que les propositions alternatives, portées dans la rue par les organisations syndicales et dans l’hémicycle par le groupe CRC ne prennent corps.

Les sénatrices et sénateurs communiste républicain et citoyen qui ont déjà subi – lors de l’examen au Sénat du projet de loi portant transposition de l’Accord National Interprofessionnel du 11 janvier 2013 – le « vote bloqué », ce qui a constitué une « première » de la part d’un gouvernement de gauche contre un groupe n’appartenant pas à son opposition, mettent en garde le Gouvernement contre l’utilisation de nouveaux artifices réglementaires ayant pour effet de museler les sénatrices et les sénateurs.

Ils n’accepteront pas, sur un projet de loi aussi majeur que celui-ci, qu’une nouvelle fois, la démocratie soit réduite à une partie congrue et appellent à un débat constructif et respectueux.

Ce débat doit tenir compte des enjeux majeurs que sont le financement, la prise en compte de la pénibilité, le montant et les conditions d’accès à la retraite des femmes et des jeunes. Il doit permettre de trouver des solutions durables et solidaires

Retraites : on leur fait un dessin par CN-PCF

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Mobilisation du 10 septembre pour les retraites: des manifestants par milliers !

DSCN9259La mobilisation approuvée par 56% des français : http://www.cgt.fr/56-des-Francais-approuvent-la.html

En Isère :

  •  Bourgoin : 900 manifestants·
  • Rassemblement s/préfecture La Tour du Pin : 100·
  • Grenoble : 5 000·
  •  Roussillon : 700·
  • Rassemblement s/préfecture Vienne : 150

Ci-dessous petit diaporama de la manifestation de Grenoble

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Grenoble: la justice condamne 2 gros bras de l’extrême droite

La justice a condamné deux gros bras qui avaient agressé des militants de la jeunesse communistes le 19 octobre 2012 à 6 et 8 mois de prison avec sursis et 2 300 euros de dommages et intérêts.
Jean Paul Trovero, était présent pour leur apporter le soutien des élus communistes de Fontaine et de la rive gauche du Drac. Les militants de la jeunesse communistes étant issus des communes de  Fontaine et Sassenage.

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Pétition: Non à une intervention militaire de la France en Syrie

humanite-stoppons-va-ten-guerreNon à une intervention militaire de la France en Syrie

L’utilisation d’armes chimiques, dont ont témoigné de nombreux médecins dans un quartier de Damas le 21 août 2013, a fait franchir à la Syrie un nouveau palier dans l’horreur. Depuis deux ans, la confrontation provoquée par le régime de Bachar Al Assad, qui a refusé d’entendre les revendications populaires de démocratie, affiche un bilan effroyable : 100 000 morts, plusieurs millions de réfugiés, dont un million d’enfants, un pays dévasté, des villes détruites, une population prise en otage par les affrontements internes soutenus par les différents Etats de la région.

Une intervention militaire des états-Unis et de leurs alliés, dont la France, ferait courir le risque d’une nouvelle escalade de la violence, d’un embrasement régional favorisant un recours sans limites aux armes de destruction massive, notamment chimiques. Ajouter la guerre à la guerre serait la pire des solutions. Nous exigeons que la France ne participe pas à une intervention militaire en Syrie.

Le conflit en Syrie est devenu une crise géopolitique internationale. Une pression diplomatique vigoureuse doit s’exercer pour obtenir l’arrêt des hostilités et la mise en oeuvre d’une transition démocratique garantissant l’intégrité du pays. Un sommet réunissant sous la responsabilité de l’ONU les parties en conflit et les principales puissances impliquées pourrait tracer les contours d’un règlement politique. Il n’y a pas d’autre voie.

Signer la pétition de l’Humanité

Les premiers signataires

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