Le programme du CNR est ultra moderne, on peut le mettre en oeuvre aujourd’hui !

tribuneLa conférence-débat du 5 novembre 2014 organisée par la section PCF de Fontaine rive gauche du Drac, dans le cadre du 70 ème anniversaire de la Libération, sur le thème l’apport des ministres communistes Ambroise Croizat, Marcel Paul, avec la participation de Michel Etiévent a été un succès.

D’emblée Michel Etiévent nous a décrit la trajectoire de ces deux hommes exceptionnels, de leurs naissances à leurs prises de responsabilités au sein de la CGTU, du PCF, au Front populaire jusqu’à la libération où ils seront ministres.

Ambroise Croizat avait de qui tenir avec son père Antoine, militant engagé à la SFIO et à la CGT en 1906 dans la vallée de la Tarentaise, à 13 ans, il est aide ajusteur; Marcel Paul est un enfant abandonné né sur un banc, il sera valet de ferme dormant dans l’étable à 14 ans, lui aussi s’engage à la SFIO.

En 1920, ils choisissent de rejoindre le Parti communiste, nous allons les retrouver en 1922 à Marseille où les jeunes communistes se battent sur 2 thèmes anti-colonialistes, la Syrie et le Rif au Maroc, en 1924, Ambroise Croizat est secrétaite national de la CGTU métaux et Marcel Paul à l’éclairage.

De 1927 à 1934, ils partent faire un tour de France avec l’objectif d’unir la classe ouvrière ce qui débouchera par la gauche au pouvoir et le Front populaire le 3 mai 1936, avec les premiers conquis sociaux: les 40H en juin 36 à la place de 72H avec maintien du salaire, les 15 premiers jours jours de congés payés, les conventions collectives.

Le Front populaire ne va pas durer très longtemps, Blum refuse de soutenir la République en Espagne, Daladier en 1938 revient sur tous les acquis, 40 000 militants de la CGT sont licenciés et sont placés sur listes noires auprès des sous traitants, c’est la haine sociale qui prend le pas !

salle1939 est une année encore plus terrible, après le pacte germano-soviétique, le PCF est dissous, Croizat avec les 35 autres députés crée le Groupe ouvrier et paysan, les députés communistes son emprisonnés, Croizat est interné à Fort Nicolas à Marseille, avec boulets aux pieds puis transféré au bagne d’Alger, Marcel Paul qui est Conseiller municipal de Paris et à qui l’on doit les premières crèches, les secours d’urgence est lui mobilisé dans un bataillon disciplinaire, en Bretagne il mettra en place la base sociale des FTP., début de la résistance primaire, en 1941 il sera déporté à Buchenwald.

Le 27 mai 1943, 19 jeunes mettent sur pied le programme du CNR, avec 2 missions: unifier la résistance pour libérer le pays, donner à la France le visage de la dignité.

Ambroise Croizat et Marcel Paul sont nommés Ministres dans le premier gouvernement du Général De Gaulle.

En 8 mois, de novembre 1945 à juin 1946, dans un pays ruiné, l’apport d’Ambroise Croizat à la France est considérable: la Sécurité sociale, la retraite, les Comités d’entreprises, le statut de la fonction Publique avec Maurice Thorez, la reconnaissance des maladies professionnelles, le statut d’EDF avec Marcel Paul, etc…

Le Droit à la santé, comme le droit  au travail  était inscrit dans la Constitution du 24 juin 1793 dite Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, il a fallu attendre le programme du CNR pour que ce droit voit le jour sous l’impulsion de Ministres communistes.

Cela a été possible parce que le Parti communiste avec 29% des voix était le premier parti politique en France que la CGT comptait 6 millions d’adhérents.

138 caisses de Sécurité sociale ont été créées sur la base de l’unicité, de l’universalité, de la solidarité et de la démocratie  (3/4 de représentants des salariés, 1/4 de représentants du patronat).

Cet apport, l’exemple qu’il représentait n’a pas duré, en 1947, avec le plan Marchall et l’éviction des communistes du gouvernement allait mettre à mal ces avancées historiques.

Ces règles sont d’une modernité brulante, l’homme au cœur des choix politiques. La capacité de ces hommes a été de faire le lien entre économie et statut social

 

 

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/le-programme-du-cnr-est-ultra-moderne-on-peut-le-mettre-en-oeuvre-aujourdhui/

Une nouvelle page dédiée aux élus communistes et partenaires à la Métro

appel_citoyenJean-Paul Trovero, Président du groupe « Communes, Coopération et Citoyenneté », Maire de Fontaine, s’exprime dans le Métroscope, le site de la section PCF de Fontaine rive gauche du Drac a ouvert une nouvelle page pour rassembler les positions des élus communistes et partenaires:  voir la page

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/une-nouvelle-page-dediee-aux-elus-communistes-et-partenaires-a-la-metro/

Un million de cartes à François Hollande, inondons l’Elysée

Signez en ligne la carte pétition à François Hollande, avec votre message personnel

Le temps est venu pour nous qui refusons ce cap suicidaire, d’entrer en action, de débattre et d’agir en commun pour construire une autre politique

Les 8 exemples de cartes misent à votre disposition par le PCF:

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/un-million-de-cartes-a-francois-hollande-inondons-lelysee/

Conférence-débat 5 novembre 2014 à 19H, Salle Centre Social Romain Rolland Fontaine

5novembre2014-invitation70ème anniversaire de la Libération

Conférence débat

Sécurité Sociale, entreprises nationales

L’Apport des Ministres communistes : Ambroise Croizat, Marcel Paul …

 

MERCREDI 5 NOVEMBRE 2014 à 19H00

Salle du Centre Social Romain Rolland Fontaine

 avec la participation de

Michel ETIEVENT

Historien, auteur du livre « Marcel Paul, Ambroise Croizat, chemins croisés d’innovation sociale »

 

Organisé par la Section du Parti Communiste Français Fontaine Rive gauche du Drac

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/conference-debat-5-novembre-2014-a-19h-salle-centre-social-romain-rolland-fontaine/

Quand la confiance en l’école est brisée, c’est toute la société qui est en danger

ecoleC’est la troisième rentrée scolaire depuis l’arrivée de François Hollande au pouvoir. Trois rentrées, trois ministres, trois ans d’une politique censée donner la « priorité à l’école » et toujours pas assez d’enseignants pour accueillir tous les élèves dans de bonnes conditions. La réforme des rythmes, loin de s’attaquer à l’échec scolaire, vient ajouter de l’inégalité à l’inégalité : horaires, contenus des activités et tarifs varient d’une commune à l’autre. Loisir éducatif pour les uns, garderie pour les autres, gratuits ici, payants ailleurs, en fonction des politiques locales.

Aujourd’hui, je voudrais avertir le président et la nouvelle ministre de l’éducation nationale : la situation est grave. Quand la confiance en l’école est brisée et que les parents ne peuvent pas espérer un avenir meilleur pour leurs enfants, quand les jeunes ne peuvent pas réaliser leurs rêves et leurs ambitions, c’est toute la société qui est en danger.

Arrêtons de désespérer les salariés, qui savent qu’on ne sortira pas de la crise économique sans développer l’éducation et avec elle l’emploi qualifié. Arrêtons de désespérer le peuple de France, qui sait que le savoir est un pouvoir et qu’il n’y a pas de véritable démocratie sans appropriation des savoirs par tous.

Il est plus que temps de faire preuve de courage, de cesser de reculer au moindre froncement de sourcil du patronat, de céder devant les gesticulations de groupuscules réactionnaires.

La nouvelle ministre de l’éducation se dit féministe : comment peut-elle se satisfaire de la suppression des ABCD de l’égalité ? Qu’attend-elle pour les rétablir et les généraliser ?

Le président affirme que l’école est une « priorité ». Qu’attend-il pour rompre avec l’austérité, pour donner à l’école et à tous les services publics les moyens dont ils ont besoin ?

Partout dans le pays, des parents, des enseignants, des citoyens luttent contre les fermetures de classes, résistent aux politiques libérales, débattent et imaginent l’école dont notre pays a besoin.

Plutôt que de les écouter, eux qui bâtissent la France de demain, le gouvernement préfère choyer les actionnaires, les spéculateurs, ceux qui construisent sur du sable pour leur seul et unique profit.

Il est insupportable que l’école laisse tant d’enfants sur le bord du chemin, alors que les savoirs jouent un rôle de plus en plus important dans notre société et que tous les enfants sont capables d’apprendre. Il est temps de construire une école de l’égalité, permettant à tous les enfants, quelle que soit leur origine sociale, de maîtriser leur avenir.

Cette année encore, la rentrée coûte cher, trop cher. Pour que l’école soit bien celle de tous, elle doit être gratuite.

Il faut certes diminuer le coût de la rentrée, notamment dans les filières professionnelles et technologiques où le matériel est souvent coûteux, mais il est également indispensable que l’école donne à tous les enfants le nécessaire pour réussir à l’école, sans recours aux cours privés. Les fonds sociaux des établissements doivent être revalorisés pour faire face aux besoins, les bourses multipliées, les transports scolaires organisés et gratuits.

Nous voulons la même école sur tout le territoire : villages, cités, centres-villes… les enfants doivent avoir accès à la même variété d’activités, de formations ou d’options. Il faut en finir avec la course au bon lycée ou à la bonne filière, qui ne profite à personne. Dès maintenant, les collectivités peuvent établir des cartes scolaires contraignantes assurant l’égalité des conditions d’étude.

A rebours de ce que prépare le gouvernement, la formation des enseignants ne peut pas non plus varier d’une académie l’autre: elle doit être la même dans tout le pays. Face à la crise de recrutement sans précédent que rencontre l’Éducation Nationale, il faut redonner un sens au métier d’enseignant, et ce ne sont pas quelques citations de Jules Ferry disséminées dans le discours de rentrée de la nouvelle Ministre qui suffiront pour cela.

Une revalorisation des salaires est évidemment indispensable, mais la formation doit aussi être repensée. Les bricolages autour des ESPé sont loin de permettre aux jeunes enseignants d’entrer sereinement dans leur métier : la formation initiale doit s’appuyer sur un pré-recrutement et une formation continue doit être développée.

La relance de l’éducation prioritaire est une urgence, mais il ne s’agit pas de construire une école à plusieurs vitesses, avec des objectifs différents pour les élèves des quartiers les plus défavorisés ! Au contraire, il faut donner plus de moyens là où il y en a plus besoin, pour que l’école puisse donner à tous les enfants une culture commune de haut niveau.

Plutôt que de surcharger les programmes, prolongeons la scolarité obligatoire, de 3 à 18 ans, avec le droit à l’école dès 2 ans pour les familles qui le souhaitent. Rendons aux enfants la demi-journée d’école supprimée par la droite : pas pour la consacrer aux activités périscolaire, mais bien pour la réintégrer au temps scolaire. Avec plus de temps à consacrer aux enfants, les enseignants pourront organiser ce temps autrement : c’est le vrai moyen de lutter contre l’ennui et la fatigue des élèves !

Dès maintenant, l’État doit garantir qu’une même formation débouche sur une même qualification. Cela passe par le renforcement des diplômes nationaux et la reconnaissance de toutes les années d’étude dans les conventions collectives.

Ces propositions ne sont pas seulement celles du PCF. Elles ont grandi dans les luttes et les débats. Aujourd’hui, nous sommes nombreux à les porter. Nous sommes nombreux à avoir le courage de rompre avec les politiques libérales, nombreux à porter l’ambition d’une école de l’égalité, nombreux à imaginer les chemins nouveaux pour les imposer. Ne nous laissons pas enfermer dans le désespoir. Prenons nos responsabilités : ensemble, imposons cette politique, elle est urgente et nécessaire.

Pierre Laurent, Secrétaire national du PCF

Mardi 2 septembre 2014

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/quand-la-confiance-en-lecole-est-brisee-cest-toute-la-societe-qui-est-en-danger/

« Valls 2: une politique annoncée plus droitière que jamais » (P. Laurent)

charb

La démission du gouvernement Valls, cinq mois après son entrée en fonction, était un premier et terrible constat d’échec.

La liste du gouvernement Valls 2 en est un second, tout aussi éclatant, avec une équipe toujours plus étroite politiquement et une politique annoncée plus droitière que jamais, symbolisée par l’arrivée d’Emmanuel Macron, homme-clé des banques et de la finance.

L’exécutif s’enfonce dans une impasse dangereuse pour la France.

La politique Hollande-Valls n’obtient aucun résultat. Les causes sont connues : une austérité draconienne, une dépression de la demande par la baisse des salaires et du pouvoir d’achat, des libertés et des cadeaux accrus pour la finance et et le capital, une offre productive saignée par la rémunération des dividendes. Le nouveau gouvernement va amplifier cette politique, l’échec est programmé d’avance.

La France peut gravement dévisser. L’autoritarisme et la brutalité comme méthode de gouvernement ne feront qu’accélérer cette grave crise politique.

Ce gouvernement sera incapable de rassembler les Français, la gauche et même les socialistes, pour renouer avec les exigences d’une politique de redressement national. Nous ne pouvons pas laisser faire car le prix à payer est déjà et sera plus lourd encore pour la France et les Français.

Notre colère est d’autant plus grande que des solutions et des forces existent pour une autre politique.

Le temps est venu pour tous ceux qui refusent ce cap suicidaire d’entrer en action, de débattre et d’agir en commun, de rassembler la gauche et le peuple pour construire une autre politique. Des fronts larges d’action et de solutions doivent maintenant se constituer partout dans le pays pour la relance sociale, la justice fiscale, la lutte contre les gâchis de la finance, les créations d’emplois utiles aux services publics, au logement, à l’industrie et à la transition écologique, et pour la refondation démocratique de la République.

Je donne rendez-vous à la fête de l’Humanité à toutes celles et ceux qui y sont prêts.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/valls-2-une-politique-annoncee-plus-droitiere-que-jamais-p-laurent/

27-28-29 juin 2014: la fête du Travailleur Alpin, parc Dotto à Fontaine

La fête du Travailleur Alpin va se dérouler après les élections municipales et Européennes qui traduisent une sanction  sévère à l’égard de la politique d’austérité du pouvoir.

C’est dans ce contexte de crise politique avec un FN à 25% aux élections européennes, pour la première fois depuis la Libération un parti d’extrême droite est en tête d’une élection nationale, que la fête du Travailleur Alpin répond à l’appel  lancé par le  PCF au soir du 25 mai, suite aux résultats des élections Européennes.

Cet appel est  que de  cette crise politique doit émerger une perspective réelle et crédible à gauche sur fond de rupture avec ce système rompu aux thèses libérales. La gauche s’est trop éloignée de ses valeurs. Elle ne pourra retrouver le peuple que dans un mouvement social et politique de l’ampleur d’un Front populaire du XXIe siècle. Nous appelons tous ceux qui, se sentent malheureux à gauche, toutes les forces vives du pays, la jeunesse et les salariés à s’unir sans attendre et nous mettons le Front de gauche à leur service.

La fête du TA avec ses débats, meeting, mobilisations, solidarités offre un espace unique en Isère pour ce front populaire du XX1e siècle que nous voulons construire.

La fête sera aussi des moments festifs que nous vivrons avec des artistes  et groupes  nombreux et talentueux comme témoigne le programme de la fête que vous pourrez visionner dans une autre fenêtre, en cliquant sur l’image de l’affiche ci-dessous.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/27-28-29-juin-2014-la-fete-du-travailleur-alpin-parc-dotto-a-fontaine/