Première mobilisation réussie, pour le maintien de la Caisse de la CPAM à Fontaine

Comme le dira Jérémie Giono, Secrétaire de la fédération de l’Isère du PCF, la mobilisation de ce 18 janvier s’est décidée dans un laps de temps très court.

Dès le 15 janvier, la pétition initiée par les communistes de Fontaine rive gauche du Drac a été signée par 58 personnes, devant la Poste.

Dans son intervention, au nom du bureau de section, Michel Barrionuevo dira: « Cette pétition, nous la mettons à disposition des forces vives et nous remercions, celles et ceux qui s’en sont emparés en la diffusant à leurs réseaux, en la faisant signer autour d’eux. »

Plus d’une cinquantaine de citoyennes et citoyens étaient présents devant la Caisse de Fontaine, 2 rue du Centre.

De très nombreux élu-e-s de la majorité municipale de Fontaine dont Marie Menut et Marie Amore qui interviendront, Guillaume Lissy, Conseiller départemental et suppléant de Marie-Noëlle Battistel, députée de l’Isère, Arlette Jean Conseillère municipale de St Martin d’Hères, Michel Barrionuevo Conseiller municipal de Sassenage et porte parole du bureau de la section de Fontaine du PCF; un militant du NPA impliqué dans le collectif de gratuité des transports sur Fontaine rive gauche du Drac, etc…

Pour toutes celles et tous ceux qui veulent s’emparer de cette pétition, peuvent la télécharger à partir de ce lien.

La vidéo ci-dessous montre une partie des interventions prononcées.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/premiere-mobilisation-reussie-pour-le-maintien-de-la-caisse-de-la-cpam-a-fontaine/

Les communistes de Fontaine rive gauche du Drac, dans l’action pour conserver l’antenne locale de la CPAM

Dès ce mardi 15 janvier à 16H, nous serons présents devant la Poste de Fontaine pour faire signer la pétition appelant à la mobilisation pour le maintien de la CPAM à Fontaine. En cliquant sur l’image ci-contre, vous pourrez la télécharger. Nous poursuivons également la signature de la pétition nationale de la défense du Pouvoir d’achat qui a déjà recueilli près de 200 soutiens sur notre territoire.

MOBILISONS-NOUS POUR LE MAINTIEN DE LA CPAM À FONTAINE

AUJOURD’HUI

Depuis le 1er octobre 2018, les bureaux de la CPAM de Fontaine sont ouverts seulement 2 jours par semaine (jeudis et vendredis).

Les justifications de la direction de la CPAM :

– Sur la  baisse de fréquentation ne sont elles pas dues à la réduction des horaires !

Les arguments de « l’existence de la Caisse principale rue des Alliés à Grenoble », de « la nécessité de rationaliser l’implantation territoriale », de « l’utilisation du site Ameli »  s’inscrivent dans la politique générale de suppression des services publics de proximité

DEMAIN

La réduction des horaires risque fort de déboucher sur une fermeture définitive de l’antenne de Fontaine fréquentée également par les habitants de Sassenage, Seyssinet,  Seyssins, Noyarey, Veurey et du plateau du Vercors..

NOUS DEMANDONS

¨ Le maintien de l’ouverture de l’Antenne de la CPAM à Fontaine.

¨ L’augmentation du nombre de jours et des horaires d’ouverture au public.

¨ De nouveaux locaux sur la ville, adaptés aux besoins des usagers (accueil et confidentialité) et des salariés.

 

 

 

 

 

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/les-communistes-de-fontaine-rive-gauche-du-drac-dans-laction-pour-conserver-lantenne-locale-de-la-cpam/

2019, Voeux offensifs de la fédération de l’Isère du PCF

De mémoire d’anciens militants, il y a bien longtemps que nous n’avions vu une telle affluence dans les locaux de la fédération de l’Isère du Parti communiste français pour la cérémonie des vœux.

Au delà des personnalités présentes : Guillaume Gontard Sénateur de l’Isère, les Conseillers départementaux: Sylvette Rochas, David Queiros, Françoise Gerbier, Daniel Bessiron, de nombreux élus des Conseils municipaux de l’Isère, Annie David sénatrice honoraire de l’Isère, Yannick Boulard maire honoraire de Fontaine, de représentants du Parti socialiste, d’Europe Écologie les Verts, d’Ensemble, des représentants syndicaux, la CGT, Solidaires, etc…, des militantes et militants communistes, des citoyennes et citoyens.

3 interventions: celle du responsable de la jeunesse communiste dans l’Isère Théo Froger, du Travailleur Alpin avec Simone Torrès, de la fédération de l’Isère du PCF,  Jérémie Giono secrétaire départemental. (Ci-dessous, les 3 vidéos réalisées)

Parmi les temps forts, l’historique dressé par Théo, celui de Simone et l’intervention du nouveau Secrétaire départemental, Jérémie Giono qui d’emblée citera les 57 milliards d’euros prélevés sur le monde du travail par les dépositaires du CAC 40. C’est cela la réalité de la période que nous traversons !

La classe dominante c’est celle du 1% qui planque ses revenus dans les paradis fiscaux, sans le moindre scrupule. Que reste t-il pour les 99% de la société, si ce n’est la contestation, celle des hospitaliers, de la jeunesse, des gilets jaunes.

Le capital pourra remplacer un Macron par un Salvini ou Urban, ce qu’il nous faut c’est reconstruire une conscience de classe et non pas de tenir des discours sur le dégagisme, il faut rebâtir la gauche aussi bien au niveau des élections européennes que des municipales.

Ceux qui veulent surfer, au nom de petits calculs politiciens pour faire du dégagisme porteront une lourde responsabilité demain, si les fachos et la droite parviennent à leurs fins. Que diront-ils aux habitants des quartiers populaires qui verront les services publics mis à mal ?

La Cour des comptes a t-elle donné un avis sur les sommes magistrales attribuées dans le cadre du CICE, non jamais, par contre, elle se permet de dire que les tarifs des piscines sont trop bas, pourtant, comme l’a dit Laurent Jadeau « ce qui importe, c’est le nombre d’enfants à qui nous apprenons à nager ».

De grands combats nous attendent en 2019, avec Ian Brossat, dans le cadre d’une liste de large rassemblement aux élections européennes, dans la préparation des futures campagnes municipales et métropolitaines, avec l’objectif de faire grandir les exigences d’une vie meilleure.

 

 

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/2019-voeux-offensifs-de-la-federation-de-lisere-du-pcf/

Voeux de la section PCF Fontaine rive gauche du Drac le 19 Janvier 2019 à 11H

« Une idée devient une force quand elle s’empare des masses »
                 Karl Marx

Willy Pepelnjak, Secrétaire de section
et les communistes de Fontaine rive gauche du Drac

Vous convient à la présentation de leurs Vœux

Samedi 19 Janvier 2019 à 11h
dans leur local  14 Avenue Aristide Briand à Fontaine
(arrêt du tram A : les fontainades-le Vog)

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/voeux-de-la-section-pcf-fontaine-rive-gauche-du-drac-le-19-janvier-2019-a-11h/

Pour le pouvoir d’achat, la campagne des communistes

Ci dessous le numéro de Décembre 2018 du Café Rouge en cours de diffusion en même temps que les signatures de pétition pour le pouvoir d’achat

De tout le pays monte la colère populaire contre l’injustice sociale et fiscale.

Qu’ils portent des gilets jaunes, des blouses blanches ou des robes noires, des millions de femmes et d’hommes n’acceptent plus le sort qui leur est fait. Ils le disent haut et fort :  » Trop, c’est trop !  » On ne peut continuer à vivre avec des salaires de misère, des pensions sans cesse rognées, des allocations sacrifiées sur l’autel de l’austérité. »

Nous sommes des leurs !

Ce gouvernement au service de la finance a multiplié les cadeaux fiscaux à une poignée d’ultra riches.

De l’autre, il aggrave les difficultés et la précarité pour les salariés, les privés d’emplois, les jeunes, les retraités. Les femmes en sont les premières victimes.

Nous disons que la transition écologique, vitale à l’heure où l’humanité est menacée de terribles catastrophes, ne peut être menée à bien sans progrès social et sans changer notre modèle économique.

Avec les femmes et les hommes mobilisés dans les rues, dans les entreprises, dans les quartiers, nous voulons une économie au service de l’humain. Il faut une autre utilisation de l’argent pour produire autrement, pour partager les richesses créées par le travail.

L’heure est à la conquête de nouveaux pouvoirs, de l’entreprise à la République, jusqu’à l’Union Européenne.

Il faut cesser de culpabiliser la majorité de notre peuple.

Pour que chacune et chacun puisse vivre dignement, il y a besoin d’augmenter les salaires, les pensions, les minima sociaux. Il y a besoin de services publics réhabilités (école, écologie, recherche, système de santé, culture, accessibles à toutes et tous), d’investissements massifs dans les transports collectifs, la rénovation énergétique des logements.

Les moyens pour y parvenir existent. Partons à leur conquête !

Le gouvernement doit répondre à la souffrance et à la colère du pays. Dès le 1er janvier 2019, l’impulsion doit être donnée d’une augmentation générale des salaires et des pensions, dans le public comme dans le privé : le SMIC doit être augmenté de 200 euros nets. Les négociations doivent s’ouvrir au plus vite dans toutes les branches professionnelles comme dans la fonction publique.

Signer en ligne la pétition

Pour financer la transition écologique d’autres choix fiscaux, budgétaires et financiers s’imposent, dès la Loi de Finances 2019.

Comme l’a fait notre tête de liste pour les élections européennes, Ian BROSSAT, nous exigeons :

  • de ramener le taux de la TICPE à son niveau de 2017 et l’affecter réellement à la transition écologique,
  • une taxation exceptionnelle des 10 milliards de profits annuels des compagnies pétrolières ,
  • la taxation du kérosène,
  • le maintien des lignes ferroviaires de proximité, menacées de fermeture, le développement du fret ferroviaire,
  • le retour à une TVA de 5,5% sur les transports en commun.

Et revenir sur l’ensemble des mesures fiscales en faveur des plus riches et des profits (ISF…).

Solidaires de celles et ceux qui se mobilisent pour le pouvoir d’achat et contre l’austérité, les communistes sont engagés dans toutes les luttes pour les droits sociaux, pour l’emploi et la défense des Services publics.

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/pour-le-pouvoir-dachat-la-campagne-des-communistes/

Beau succès du loto de la Section PCF Fontaine rive gauche du Drac, le 8 décembre 2018

Le même soir, les communistes d’Échirolles organisaient un concours de belote et le Mouvement jeunes communistes le Noël-Marx, c’est dire l’extraordinaire apports des militantes et militants.

Rassembler une peu plus de 400 personnes sur une initiative dans un contexte de luttes sociales et environnementales, c’est le pari rempli pour ce loto des communistes de la rive gauche du Drac.

Au cours du loto, nous avons aussi fait de la politique, 78 personnes ont signé la pétition pour une progression conséquente du pouvoir d’achat.

Vous pouvez télécharger cette pétition et la faire signer autour de vous, avant de nous la retourner à Parti communiste Français, 14 Avenue Aristide Briand 38600 Fontaine.

Signer en ligne

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/beau-succes-du-loto-de-la-section-pcf-fontaine-rive-gauche-du-drac-le-8-decembre-2018/

A propos du financement de la sécurité sociale.

« L’ordonnance du 4 octobre 1945… a été le produit d’une année de travail…
La sécurité sociale, pour assurer son efficacité,… doit être confiée aux Français et Françaises, sans considération de politique, de religion ou de conception philosophique »
Ambroise Croizat le 8 août 1946
A propos du financement de la sécurité sociale.
En ce moment, le parlement débat du budget 2019 de la Sécurité sociale.
« Faire appel au budget de l’État, c’est inévitablement subordonner l’efficacité de la politique sociale à des considérations purement financières qui risquent de paralyser les efforts accomplis. Mais il y a une autre raison infiniment plus importante, qui se relie à tout l’esprit des réformes en cours, à tout l’esprit de la politique sociale et du plan de sécurité sociale : c’est que la sécurité sociale doit être l’œuvre des intéressés eux-mêmes ; elle doit reposer sur un effort véritable des intéressés.

C’est pourquoi tout le plan de sécurité sociale doit être alimenté par les contributions des bénéficiaires. Sans doute, au versement direct de ces derniers s’ajoutent, lorsqu’il s’agit de salariés, les contributions des employeurs dont l’importance est beaucoup plus grande que celle des bénéficiaires. Mais, si l’on va au fond des choses, il n’y a pas de différence profonde entre la contribution de l’employeur et la contribution du bénéficiaire. En effet, la contribution de l’employeur et, en réalité, la contribution de l’entreprise. Et toute l’évolution économique et sociale d’aujourd’hui tend à associer les travailleurs à la gestion des entreprises et par la même doit les conduire à considérer que les deniers de l’entreprise sont en même temps les leurs, et que ce qui est versé par l’entreprise est versé par eux, ce qui est d’ailleurs, dans une certaine mesure, la vérité. Nous entendons ainsi réaliser le plan de sécurité sociale sans rien demander au budget en demandant tout à l’effort des intéressés et des entreprises ». (Pierre Laroque) (1).
Jusqu’en 1996 le Parlement ne votait pas le budget de la Sécurité sociale. Ce qui est normal vu qu’il s’agit d’une part de notre salaire. À l’origine le budget de la Sécurité sociale était alimenté uniquement par les cotisations sociales. Le gouvernement « se contentant » d’augmenter le taux de cotisation qui progressa jusqu’au début des années 1970. Durant cette période un grand nombre de CHU a vu le jour subventionné par la branche maladie de la sécurité sociale. Et personne n’en est mort !
Au lieu de poursuivre dans cette voie, les gouvernements successifs ont gelé les taux de cotisation : en 1979 pour la retraite et en 1984 pour la santé. Et jusqu’en 1967 dates des ordonnances Jean-Marcel Jeanneney – De Gaulle, les caisses de Sécurité sociale étaient gérées par les intéressés. Les conseils d’administration étaient élus par les salariés et composé pour trois quarts des représentants des salariés, avec des pouvoirs étendus. Ce qui était insupportable au patronat et à la droite parfois appelée parti socialiste.
Revenir à ces principes fondamentaux ça n’est pas revenir en arrière bien au contraire. Ce système a largement démontré son efficacité. Ce qu’ils appellent le « déficit » est une construction politique pour justifier la casse de notre salaire socialisé. D’ailleurs Pierre Laroque dénonçait en 1992 « Le déficit est artificiel puisque, seuls, les pouvoirs publics fixent à la fois le montant des cotisations et le taux de toutes les prestations ». Aujourd’hui le PIB qui est la somme des valeurs ajoutées créées en France est composée aujourd’hui à 60 % par les salaires. En 1982 les salaires représentaient 70 % du PIB. Dans un premier temps revenir à cette répartition des richesses permettrait d’augmenter la masse salariale de 220 milliards d’euros environ et permettrait d’abonder à hauteur de 88 milliards d’euros les trois branches de la Sécurité sociale (maladie, vieillesse, famille).
L’apparition de nouvelles maladies, l’utilisation de technologie sophistiquées, le fait que l’on passe plus longtemps à la retraite justifient que l’on augmente massivement les cotisations sociales dites « patronales ». En fait cette expression est fallacieuse, il s’agit d’une part de la valeur ajoutée (créée par le travail des producteur que nous sommes) prélevée pour le salaire direct, le salaire socialisé (les cotisations) mais aussi le profit. Si cela pose des problèmes aux PME, on ne les résoudra pas en abaissant les cotisations, mais en augmentant les prix de ces entreprises qui sont totalement sous la coupe de leurs fournisseurs ou acheteurs.
Bien entendu s’agissant d’un salaire socialisé, la gestion devrait revenir aux seuls salariés. Les patrons n’ayant rien à faire dans la gestion d’un salaire qu’il soit direct ou indirect. Les salariés qui depuis des décennies ont pu se former, se cultiver et ont démontré par le passé leur capacité de gestionnaire n’ont pas besoin d’être chapeauté par des parlementaires. Ils sont responsables et n’ont aucune leçon à recevoir des gouvernements qui les méprisent !
Notons encore que ceux qui s’acharnent encore au nom des déficits qu’ils ont eux-mêmes organisé devraient se demander comment estimer les millions de personnes qui ont pu, grâce à la Sécurité sociale : se soigner, avoir la vie sauve. Mais pour les violents (2) qui nous gouvernent peux importe qu’en plus un grand nombre ont une retraite décente et puisse éduquer leur enfants grâce au allocations familiales. Seulement voilà, en 2018 pour les trois branches de la Sécu c’est un budget de 498 milliards € (3) qui échappe à la goinfrerie des capitalistes.
Michel Cialdella
ex-administrateur de la CPAM de Grenoble

1. Pierre Laroque était le directeur de la Sécurité sociale au ministère d’Ambroise Croizat. S’il n’est pas le père de la Sécurité sociale comme certains le prétende, il a tout de même joué un rôle important.
2. Les riches, dont la violence n’est jamais mentionnée. « La violence des riches » livre des Pinçon – Charlot – Editions Zones – 2013
3. Loi de financement de la Sécurité sociale, 2018.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/a-propos-du-financement-de-la-securite-sociale/