CPAM de l’Isère : la réalité pire que les bruits de couloir !

Le communiqué de la fédération de l’Isère du PCF, le 28 mars 2019 :

Alors que des bruits circulaient depuis quelques mois sur la réorganisation de l’accueil du public au sein de la CPAM de l’Isère, le Conseil d’Administration de ce jeudi 28 mars a entériné un plan bien pire que tout ce qui était jusqu’alors envisagé.
Non seulement les agences de Fontaine et de Rives seraient fermées purement et simplement, mais plus de la moitié des agences maintenues verraient leurs horaires fortement réduites, passant de cinq jours d’ouvertures à deux pour la plupart (Vizille, Froges, Morestel, Bourgoin, St Marcellin, Pont de Cheruy, Roussillon…).
Ces évolutions dénotent d’un cynisme absolu, puisque les conditions sont ainsi réunies pour décourager les usagers et pouvoir ensuite fermer ces agences, « faute de fréquentation suffisante ».
Comble du scandale : la direction de la CPAM assume désormais un chantage aux communes pour le maintien des quelques agences à horaire réduit, conditionnant ce maintien à la mise à disposition gratuite de locaux communaux, tout en refusant de répondre positivement aux communes qui font des propositions.
Alors que plus de 80 usagers, militants politiques & syndicaux, « gilets jaunes », élus locaux… étaient rassemblés au pied du siège rue des alliés cet après-midi, nous réclamons l’ouverture de véritables discussions par la direction de la CPAM, passant par le retrait du « plan de réorganisation / démantèlement de l’accueil du public ».
Nous appelons à la convergence des mobilisations citoyennes pour faire entendre la revendication de maintien des agences de proximité !
Dernières infos concernant la CPAM de Fontaine :

La mobilisation très forte des citoyennes et citoyens initiée par la section PCF de Fontaine rive gauche, au travers de la pétition qui réunit plus de 1 800 signataires, a contraint la Directrice de la CPAM à un premier recul, celui de dire que la caisse de Fontaine ne fermerait pas.

Mais, parce qu’il y a un mais, elle ne revient pas sur l’ouverture chaque jour de la semaine et exige que la Mairie de Fontaine héberge gratuitement l’agence prenant le nom de « point d’accueil de proximité ». C’est à dire que les habitantes et habitants de Fontaine seraient soumis à la double peine : s’acquitter des cotisations sociales et en plus payer la charge communale induite par cette demande pour que les locaux actuels de 700m2 financés par les assurés sociaux soient revendus pour réaliser une opération foncière immobilière.

Forts de ce premier recul, avec les usagers nous allons poursuivre le combat pour la défense du Service public, avec le maintien de la CPAM à Fontaine avec une véritable agence ouverte chaque jour de la semaine.

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CPAM : Après la remise des pétitions, rassemblement 28 mars 13h30 GRENOBLE

Pour le maintien de la CPAM, une délégation de la Section PCF de Fontaine rive gauche a remis la pétition signée par 1 747 personnes, à la responsable de l’accueil de la CPAM, 2 rue des Alliés à Grenoble, pour que chaque membre du Conseil d’administration qui se réunira le jeudi 28 mars, dans ce même lieu soit informé de la large volonté de préserver l’antenne et le Service public de proximité. Jeudi 28 mars, nous vous donnons rendez-vous dès 13H30 au rassemblement que nous co-organisons avec la fédération de l’Isère du PCF.

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Le PCF avec Ian Brossat sera invité de l’émission politique de France 2

Lorsque nous avons appris que le Parti communiste français était exclu de l’émission politique de France 2, le 4 avril prochain, nous déclarions : 

Nous demandons à ce qu’Ian BROSSAT puisse être invité au même titre que les autres têtes de liste. Ni plus, ni moins.

Comme en 2005 déjà, à l’occasion du référendum européen, les Français attendent aujourd’hui une plus juste et sincère représentation des opinions.

La voix de la liste du PCF n’est réductible à celle d’aucune autre liste.

Le Parti communiste français est présent dans les deux assemblées, avec plus de trente parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays.

Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élus locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et trois parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix.

Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne.

Nous sommes la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d’ouvrières et d’ouvriers, de femmes et d’hommes employés.

Nous sommes la seule liste en mesure de faire entrer au Parlement européen, le 26 mai prochain, la première femme ouvrière de l’histoire en la personne de Marie-Hélène Bourlard.

La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie ; elle est une chance que chacune et chacun devrait saluer.

La campagne #PasSansNous avec l’invitation à adresser des appels et des courriels à France télévision, les différentes vidéos largement visionnées réalisées par Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, par les différent·e·s parlementaires, les plus de 1500 signatures sur la pétition initiée par Mina Idir, les réactions sur les réseaux sociaux, la manifestation prévue le 19 mars devant les locaux de France Télévision, ont permis d’obtenir l’invitation de Ian Brossat à l’émission politique de France 2.

La mobilisation a payé pour cette acceptation de la chaine publique, pour autant, d’autres chaines ont décidé de boycotter le PCF et Ian Brossat.

Est-il besoin de rappeler que la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques, dans son dernier rapport a noté que le Parti communiste français était le premier parti de France au niveau des cotisations de ses adhérent·e·s.

La démocratie, c’est de tenir compte de cette réalité objective, Messieurs les Censeurs !

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En route vers les 2 000 signataires pour le maintien de la CPAM à Fontaine

Initiée par les communistes de la section de Fontaine rive gauche du Drac, lors du premier rassemblement organisé le 18 janvier dernier, la pétition exigeant le Maintien de la CPAM à Fontaine a déjà recueilli l’adhésion de plus de 1 511 signataires.

Dans cette action, en dehors des militant·e·s engagé·e·s, des femmes, des hommes se sont emparé·e·s de cet outil pour solliciter la défense de ce Service Public.

Et ça continue, des femmes, des hommes nous demandent des exemplaires de cette pétition à faire signer autour d’eux !

Sur les marchés de Fontaine, de Villard-de-Lans, de Sassenage le 15 mars prochain, devant la Poste, le restaurant inter-entreprise, aux voeux de notre section, devant les différentes écoles, pour la journée internationale des droits des femmes le 8 mars, les communistes ont alimenté les différentes actions.

Deux Conseils municipaux (Fontaine et Sassenage) ont adopté des voeux à l’unanimité, le Maire de Fontaine a sollicité d’autres Maires pour élargir ce mouvement.

Le maintien de la CPAM à Fontaine concerne les populations des communes de la rive gauche du Drac, celles du Plateau du Vercors, la partie ouest de Grenoble, les actions vont se poursuivre jusqu’au 24 mars, nous ne lâcherons rien !

Le 28 mars, nous vous donnons rendez-vous pour la défense de la Sécurité Sociale, devant la CPAM, 2 rue des Alliés à GRENOBLE.

Lien vers la pétition

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Reconnaissance pour le combat et les idées que Roland Leroy nous laisse en héritage

Notre camarade et ami Roland Leroy, ancien dirigeant national du Parti communiste français et directeur de l’Humanité, est disparu cette nuit, au terme d’un long combat contre la maladie.

Cette nouvelle, que nous attendions malheureusement après les mois de souffrance contre laquelle il se battait avec courage, accompagné par sa femme Danièle, par sa famille et l’ensemble de ses amis, provoque une profonde émotion au sein du PCF, parmi ses militants et ses directions, comme au sein de la rédaction du journal L’Humanité, journal auquel Roland a tant donné. Cette profonde tristesse est à la mesure de l’apport de Roland Leroy au combat pour l’émancipation humaine, pour l’avènement d’une société débarrassée des dominations et de l’exploitation, pour un nouvel essor de la démocratie.

Fils de cheminot et cheminot lui-même, Roland Leroy avait dès ses plus jeunes années embrassé le combat contre le nazisme et l’Occupation, mené au sein du Mouvement des jeunes communistes de France dans la Résistance, où Roland anima avec courage la diffusion de la propagande.
Il se poursuivra après la guerre au sein du Parti communiste français, dont Roland deviendra d’abord le premier dirigeant en Seine-Maritime, son département auquel son image s’identifiera, puis progressivement au plan national, avec son élection au Comité central, au Bureau politique et au Secrétariat du PCF.

Il s’incarnera parallèlement avec l’Humanité, journal qu’il dirigea durant 20 ans, en lui faisant franchir les transformations indispensables, en lui permettant d’ouvrir ses colonnes à des personnalités de premier plan à l’échelle planétaire, à l’image des grands entretiens qu’il mena avec Houari Boumédiène, Rajiv Gandhi, Fidel Castro ou encore Michaël Gorbatchev. C’est sous sa direction aussi que l’Humanité érigera son nouveau siège à Saint-Denis, imaginé par Oscar Niemeyer. Qui mieux que Roland pouvait ainsi mesurer les conséquences dramatiques pour le pluralisme, pour le débat d’idées dans notre société, des menaces pesant sur l’avenir de ce grand titre de la presse française qu’est l’Humanité ?

Roland mit cette même détermination à faire évoluer et grandir la Fête de l’Humanité, avec l’organisation notamment des premiers défilés de haute couture sur la grande scène de la Fête.
Car Roland Leroy était par ailleurs un homme de culture reconnu, avec sa contribution au Comité central d’Argenteuil en 1966 et avec la publication de son ouvrage « La culture au Présent » en 1972 qui fit date dans l’histoire du PCF. Roland contribua ainsi à affirmer une conception globale de la culture, devant être portée dans le combat politique, et à dessiner les contours de la nécessaire alliance entre la classe ouvrière et les intellectuels.
Il nourrissait sa réflexion de sa proximité, de son amitié étroite avec de grands créateurs, parmi lesquels Pablo Picasso et surtout Louis Aragon, dont il fut avec Michel Appel-Muller l’un des artisans majeurs de la Fondation créée après sa disparition.
Je me suis adressé ce jour-même à sa femme Danièle pour l’assurer, au nom de tous les communistes, mais aussi au nom des lecteurs, journalistes, diffuseurs de l’Humanité, de notre plus chaleureux et fraternel soutien dans ces tristes circonstances et lui dire combien l’héritage de Roland constituait un formidable legs pour les femmes et hommes aujourd’hui engagés dans le combat pour la libération humaine.
A Danièle, à François son fils, à ses beaux-enfants Laure et René, à ses petits-enfants Lenny, Jean-Baptiste, Adrien et Julien, j’adresse nos plus sincères condoléances et les assure de notre reconnaissance pour le combat et les idées que Roland nous laisse en héritage.

Fabien Roussel
Secrétaire national du Parti communiste français

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Pour l’Europe des Gens, avec la liste Conduite par Ian Brossat

Contre la construction libérale de l’Union Européenne
Le PCF a toujours combattu et combat toujours le « modèle européen », la construction capitaliste de l’UE, incarnés par les traités en vigueur ! Ce « modèle » a pour tare fondamentale de soumettre la construction européenne et les relations entre les peuples d’Europe au marché et à la concurrence, quitte à bafouer la souveraineté des peuples.
Cela a des conséquences très concrètes : 10 ans après l’éclatement de la crise du capitalisme à laquelle les classes dirigeantes européennes n’ont répondu que par le renforcement des politiques libérales, l’emploi est en miettes dans l’UE. L’UE concentre 10 millions de pauvres en plus depuis 10 ans. Dans le même temps, l’accaparement des richesses par les classes dominantes est de plus en plus fort. 176 milliards de dollars de dividendes ont été distribués en Europe au 2e trimestre 2018, ce qui représente une hausse de 19% par rapport à 2017

 

 

. Autant l’UE se montre avare en dépense sociale, autant elle est généreuse avec les banques privées et peu regardante pour la fiscalité des entreprises. La BCE a versé 3 000 milliards d’euros aux banques et aux marchés financiers sans aucune contrepartie depuis 2010. L’évasion et l’optimisation fiscale représentent 1 000 milliards d’euros chaque année. Elles coûtent 2 000 euros par an et par Français.
L’ensemble du dispositif de l’UE, qui a fortement vacillé en 2010-2012, risque de se retrouver emporté par la crise financière internationale qui s’annonce. Nous ne nous reconnaissons pas dans le chantage imposé aux peuples : soit la poursuite du corset austéritaire, soit l’éclatement du continent dans des ensembles rivaux et concurrents. Face à la montée de l’extrême-droite et des courants xénophobes et autoritaires il y urgence !
Quelle est l’originalité de notre liste ?
1- Nous portons la bataille contre les classes dominantes à la fois au niveau national et au niveau européen. Quand il s’agit de s’en prendre aux conquêtes sociales et démocratiques dans chacun des pays européens, quand il s’agit d’adopter les directives de libéralisation, les classes dirigeantes européennes savent se retrouver. Par conséquent, la bataille contre les intérêts des classes dirigeantes et la riposte populaire et citoyenne concernent à la fois le niveau national et européen.
2- Nous portons la vision d’un espace européen qui respecte la souveraineté des peuples et leur permette de construire des coopérations entre eux, plus nécessaires que jamais : dans l’économie, le social et l’écologie, la culture et les échanges humains, l’action diplomatique pour un monde pacifique et solidaire… Cette conception n’est pas nouvelle : nous l’avions portée lors du référendum de 2005.
3- Nous portons la bataille dans tous les espaces qui nous permettent d’ouvrir des brèches dans cette Europe libérale et autoritaire :
a. Au niveau des États, plus puissants que jamais dans l’UE. Le gouvernement français notamment porte une responsabilité considérable dans les décisions de l’UE.
b. Au niveau du Parlement européen qui vote, avec les chefs d’Etats et de gouvernement, les décisions européennes, directives et règlements. Si nous nous présentons au Parlement européen, c’est parce que son rôle est plus important qu’on ne le croit souvent.
c. Au niveau de la commission européenne, de la BCE et de la cour de justice de l’UE. Nous ne les laissons pas « tranquilles » sous prétexte qu’elles ne sont pas élues par les peuples. Le Parlement européen et les actions citoyennes puissantes peuvent exercer une pression non négligeable sur ces institutions.
4- Nous ne sommes pas seuls en Europe ! Notre liste porte l’ambition de rapprocher des travailleurs, des progressistes d’autres pays européens, à dégager des convergences, à organiser des initiatives communes : l’union fait la force ! C’est dans cet esprit que le PCF s’engage de longue date à élargir nos liens de solidarité au sein du groupe de la « Gauche unitaire européenne » du Parlement de Strasbourg (GUE) et du Parti de la Gauche européenne (PGE) ou encore avec des militants syndicaux, des acteurs du monde associatif, des personnalités progressistes de différents pays.
Ouvrir des brèches dans la construction libérale de l’UE
Pour ouvrir des brèches dans la construction libérale de l’UE et faire émerger une autre vision de la coopération entre les peuples et les nations d’Europe, nous défendons des mesures qui sont contraires à la logique libérale qui est l’assise des traités européens.
Parmi nos grands axes de campagne, citons notamment :
A- L’emploi, les salaires, la protection sociale et les retraites : le social au cœur des coopération entre les peuples !
Par exemple :
– Harmonisation sociale par le haut en instaurant la clause de la nation la plus favorisée. Mise en place d’un système européen de salaire minimum permettant à tous de vivre dignement de son travail.
– Menée d’une bataille pour l’interdiction des délocalisations dès lors qu’un site est bénéficiaire et interdiction des délocalisations intracommunautaires.
– Mise en place d’un système garantissant une égalité complète entre détachés et locaux et menée dans la durée une bataille pour l’abolition du statut actuel des travailleurs détachés.
– Le gouvernement français doit prendre des mesures pour protéger les emplois et les secteurs économiques menacés par le Brexit.
B- Le développement et le financement des services publics
Par exemple :
– Moratoire sur de nouvelles libéralisations et évaluation des libéralisations déjà décidées.
– Création d’un fonds européen pour le développement des services publics, de développement social et écologique financé par la BCE.
– Menée de la bataille pour extraire les services publics du droit européen de la concurrence

C- Une approche sociale de la transition écologique
Par exemple :
– Bannissement de toute mesure visant à faire choisir le plus grand nombre entre progrès social et avancée écologique ! Nous pointons les grandes sources de pollutions « oubliées » dans les discours officiels tels le tout-camion au détriment du rail ; les compagnies aériennes et leur kérosène non taxé; les porte-conteneurs géants qui incarnent jusqu’à la caricature les effets pervers de la mondialisation capitaliste…
– Élaboration au niveau européen d’une stratégie de développement et d’une stratégie industrielle écologiquement soutenable (exemple : action en faveur d’un vaste programme pluri-annuel de ferroutage).
– Instauration d’un service public de la rénovation énergétique en territorialisant les objectifs, pays par pays, région par région et mise en place de financements pour les collectivités territoriales pour les aider à réaliser ces objectifs.

– Réforme de la politique agricole commune en concertation avec les organisations agricoles alliant l’impératif d’un travail rémunérateur et celui d’une agriculture paysanne libérée de la pression du rendement à tout-prix et du recours aux pesticides.

D- Reprendre le contrôle des moyens financiers
Par exemple :
– Retrait des dépenses d’intérêt général du calcul de la dette et du déficit (mesures liées à l’emploi, aux salaires, aux retraites, à la lutte contre la pauvreté et le dérèglement climatique) et mener dans la durée une bataille pour remettre en cause du pacte budgétaire et du pacte de stabilité et de croissance jusqu’à son abolition.
– Menée de la bataille pour la redirection des missions de la BCE vers des projets de développement des services publics et de redéfinition d’un modèle de développement industriel et écologique. Mener dans la durée la bataille pour la refonte des statuts de la BCE afin de la placer sous contrôle démocratique.
– Lutte effective contre l’évasion fiscale par la mise en place de la territorialisation de l’impôt et le prélèvement à la source pour les entreprises. Les résultats des entreprises doivent être publiés par pays par pays.
– Lutte contre les paradis fiscaux internes à l’Union Européenne en remettant en cause de la compétition fiscale entre Etats en harmonisant par le haut les impôts sur les sociétés.

E- Faire vivre l’impératif de la souveraineté populaire et de l’alignement des droits vers le haut
Par exemple :
– Renforcement l’implication des citoyens dans les décisions européennes sur le modèle de la campagne du « non de gauche » contre le TCE en 2005. Dans le prolongement de ces grands débats citoyens, implication des assemblées élues, au premier lieu le Parlement national, dans le processus d’élaboration des décisions européennes pour déterminer vis-à-vis des institutions européennes quelles sont à la fois les priorités et les « lignes rouges » de la nation sur les grands choix à faire sur le plan européen.
– Fixation au niveau européen une date butoir pour la réalisation effective de l’égalité salariale femmes-hommes.

F- Un engagement permanent pour la paix et mise en place d’un espace de protection contre les désordres mondiaux
Par exemple :
– Séparation totale de l’Union européenne d’avec l’OTAN que nous considérons comme totalement illégitime. Nous nous opposons aux dispositifs de « défense européenne » totalement compatibles avec l’OTAN.
– Ouverture de négociations pour un traité paneuropéen de sécurité collective et de coopération couvrant tous les pays du continent à la suite d’une conférence paneuropéenne (conférence « Helsinki 2 ») afin de briser les dangereux engrenages de tensions économiques, diplomatiques et militaires entre les pays occidentaux et la Russie. Cette Conférence devait se tenir sous l’égide des Nations-Unis et dans le respect des principes de la Charte de l’ONU.
– La connaissance de la culture de l’autre est un facteur essentiel de rapprochement des peuples. Le système des bourses « Erasmus » est à développer pour que tous les jeunes puissent en bénéficier.
– Accueillir dignement les migrants dans le respect des conventions internationales et accueil inconditionnel des mineurs, notamment les mineurs isolés. Réorienter Frontex vers le sauvetage en mer, délivrer des visas humanitaires au plus près des zones de tension, organiser la refonte globale du Règlement de Dublin en supprimant la notion de premier pays entrant et l’interdiction du délit de solidarité. Ouvrir le statut de réfugié-e-s à toutes celles et tous ceux qui sont contraints à l’exil forcé et organiser par des voies légales et sécurisées le droit à la mobilité pour toutes et tous.
– Revenir sur les accords de libre-échange existants et interrompre les négociations en cours sur la base d’un mandat de négociation approuvés par le Parlement européen. Création d’outils de défense commerciale permettant de prendre des sanctions en cas de dumping social et environnemental.

Pour une autre vision des coopérations entre les peuples d’Europe
Notre vision européenne est celle d’une « Union de nations et de peuples souverains et associés »:
– UNION, à l’opposé du « chacun pour soi » ;
– NATIONS, car elles sont une réalité à respecter dans leur diversité ;
– PEUPLES, qui doivent être le cœur d’une construction européenne digne de ce nom ;
– SOUVERAINS et ASSOCIÉS : l’association est une exigence essentielle à l’heure des interdépendances, mais le choix souverain des domaines dans lesquels un peuple souhaite s’associer à d’autres est la condition incontournable de sa réussite dans la durée. Aucun peuple ne peut être entraîné dans un engrenage remettant en cause ses choix fondamentaux et son modèle de société.

C’est ce que les communistes appellent « L’Europe à géométrie choisie », étant entendu que tout choix doit être cohérent : ainsi, l’on ne peut pas attendre la solidarité des autres et refuser de la leur témoigner en retour.
Des réalisations menées dans un ou plusieurs pays européens peuvent servir de point d’appui.

Par exemple :
– La taxation des transactions financières : cela fut déjà le thème d’un projet de coopération renforcée entre quelques États de l’UE en 2010.
– Un accord pour l’abolition de la partie illégitime de la dette des états européens à travers la tenue d’une conférence sur la dette avec les états européens les plus concernés
– La mise en place d’un système de SMIC européen, en prenant appui sur les réalisations gouvernementales concrètes (en Espagne, au Portugal par exemple).

Telles sont, résumées, les principales orientations dont Ian Brossat et ses colistières et ses colistiers seront porteurs dans cette campagne d’ici les élections du 26 mai prochain.
Plus le rassemblement autour de ces axes – appelés à être enrichis par une saine confrontation des idées – sera large et représentatif des grands courants progressistes de notre peuple, et plus grandes seront nos chances de les faire émerger parmi les exigences appelées à s’imposer dans l’Union Européenne.

 

Plus d’infos sur le site de Campagne, l’Europe des gens

Signez l’Appel à Voter pour la liste conduite par Ian Brossat

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Le « grand débat » et « Les cahiers de l’espoir » à l’ordre du jour !

Le « grand débat » et « Les cahiers de l’espoir »

Assemblée Générale des Communistes de Fontaine rive gauche du Drac, le 6 février 2019

Par Pierre MARTIN

La question à débattre aujourd’hui est de savoir pourquoi le Parti a lancé une grande consultation, « Les cahiers de la colère et de l’espoir », en même temps que le gouvernement lance son « Grand débat national ». Cela fait-il double emploi ?
Pour répondre, je me suis basé essentiellement sur le discours de Fabien ROUSSEL au CN le 26 janvier 2019 (extraits en italique dans le texte)

Qu’est-ce que le grand débat national ?

Au delà des questions posées et de savoir ce qu’en fera le gouvernement par la suite, on peut dire que le grand débat national vise surtout à remonter la cote de popularité de Macron en vue des prochaines élections européennes et présidentielles.
Voici ce qu’en dit Fabien ROUSSEL :
« Si la révolte populaire a contraint le président de la République à annoncer un « grand débat national », il cherche à en verrouiller totalement le cadre. Il s’emploie à l’instrumentaliser pour reprendre la main, à diviser le pays, à rassembler l’électorat de droite contre le mouvement social. Chaque passage du Président de la République dans un de ces débats devient un meeting pour défendre sa politique, une opération de communication. Cela devient un véritable Macron show, un Macron tour, sponsorisé par les quelques chaînes de tv qui bousculent leur programme pour des retransmissions en direct de 6H ! »
Doit-on ou pas participer à ce débat et comment ? Oui répond Fabien, mais :
« Subvertir le « grand débat national », c’est nous y impliquer pour déjouer les manipulations présidentielles. Et c’est tout autant le déborder, pour favoriser de manière indépendante l’échange citoyen. Les initiatives prises par nos élu·e·s dans ce sens seront un levier essentiel. »

Les priorités ressortant du mouvement populaire

Les attentes du peuple, les « doléances », sont bien connues. Au fond, peu besoin de faire un grand débat. Avec ce que l’on sait déjà le gouvernement a suffisamment de travail jusqu’à la fin du quinquennat ! Dans son discours Fabien ROUSSEL indique :
« Pour le dire autrement,
• pouvoir d’achat,
• hausse des salaires et des pensions,
• redistribution des richesses,
• lutte contre l’évasion fiscale,
• redéploiement des services publics,
• mise en cause du coût du capital pour notre société,
• justice climatique,
• égalité des territoires,
• défense des libertés et singulièrement du droit de manifester,
• nouvelle République démocratique et sociale,
• refus des diktats austéritaires européens.
Voilà autant de priorités mises en avant par le mouvement populaire, qui doivent demeurer au cœur du débat. Et, plus encore, qui doivent se traduire en propositions précises. »

Les cahiers de la colère et de l’espoir

Face à cette initiative présidentielle, le Parti a donc décidé de lancer son « débat », mais avec un objectif plus constructif : recenser les désirs du peuple, les structurer et les traduire en projets de loi :
« C’est dans cet esprit que nous avons appelé, avec l’Humanité, à élaborer partout des « Cahiers d’espoir ». Ce sont les nouveaux « cahiers de doléances » de ce XXI° siècle…
Où chacune et chacun pourra s’exprimer, faire état de ses revendications, avancer des solutions qui correspondent aux besoins les plus urgents de notre peuple. »
Quelques détails sur cette initiative :
– Lancée le 20 décembre 2018
– Plusieurs centaines de contributions à ce jour
– Pour apporter votre contribution, utiliser le lien : https://www.humanite.fr/cahiers
– Voir l’Huma du vendredi 1er Février qui donne déjà une première synthèse des contributions reçues.
Campagne pour le pouvoir d’achat : 15 février.
« Continuer de la faire signer, Et le 15 février, devant les préfectures, les sièges du Medef, les chambres consulaires, nous déposerons ces pétitions »
En Isère, nous bénéficions de quelques jours de plus, jusqu’à fin février.
Cahiers de la colère et de l’espoir: 16 mars
« Nous vous proposons de rassembler les pétitions, les cahiers d’espérances, les compte- rendus des débats et les propositions que nous défendons, pour les remettre au gouvernement le 16 mars.
Ce sera l’occasion d’une grande initiative nationale, avec nos élu·e·s dont nos parlementaires du Sénat, de l’Assemblée et du Parlement Européen pour verser au débat public dix propositions pour la France, accompagnées des propositions de loi correspondantes. »

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