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Déc 05
Jean Paul Trovero appel à la mobilisation du 5 décembre 2019
Mobilisons-nous le 5 décembre !
Le 5 décembre, à l’appel de nombreux syndicats, salariés du privé, du public, étudiants, retraités, chômeurs se mobilisent contre la casse organisée de notre système de retraite.
La reforme voulue par le gouvernement Macron impliquera pour toutes et pour tous de travailler plus longtemps pour, à l’arrivée, toucher moins de retraite. En tant que Maire mobilisé sans relâche dans ma commune pour la justice et l’égalité, je n’accepte pas de voir enterrer mois après mois les protections sociales, s’aggraver la précarité, la pauvreté des jeunes, des travailleurs, des privés d’emploi et même de plus en plus souvent des retraités.
Aujourd’hui, nombre de nos concitoyennes et concitoyens ne se soignent plus, ont du mal à se loger, à se nourrir et se privent de loisirs, malgré les efforts que nous déployons dans nos communes pour protéger nos populations de la précarité.
Avec cette réforme, c’est tout le système de solidarité hérité du Conseil National de la Résistance qui est détruit, et avec lui les avancées de progrès social qui ont permis d’assurer à chaque retraité les moyens d’une vie digne.
Salariés du public ou du privé, la situation sera la même pour toutes et pour tous : impossible de vivre avec des petites pensions, impossible d’aider les jeunes générations à démarrer dans la vie (faut-il rappeler l’aide qu’apportent les aînés aux plus jeunes ?).
Créons une mobilisation à la hauteur de l’enjeu. Le gouvernement doit enfin entendre cette colère qui s’exprime pour plus de justice sociale, pour des salaires qui permettent de vivre dignement, pour des services publics répondant aux besoins de tous et de toutes, dans tous les territoires.
Je participerai à la mobilisation du 5 décembre et j’appelle les forces progressistes et sociales, et au-delà, toutes les forces vives, les habitants, à nous rejoindre dans la lutte.
La retraite est un droit qui n’est ni amendable, ni négociable !
Cordialement
Jean Paul Trovero, Maire de Fontaine
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Nov 20
14 décembre 2019 – 20H Loto Salle Edmond Vigne à Fontaine
Loto du Samedi 14 décembre 2019 à 20H00
Organisé par la Section PCF Fontaine rive gauche du Drac
Salle Edmond Vigne
23 rue des Alpes
38600 Fontaine
Le Samedi 14 décembre 2019, le réseau TAG sera gratuit, ligne A du tramway, arrêt Charles Michels
Voici quelques uns des lots mis en jeu qui vous donnerons un avant-goût de Noël :
- Télévision écran plat LED HD 39″
- VTT 26 pouces, 18 vitesses
- Tablette tactile ordinateur 2 en 1
- Jambon Serrano bodega
- Filets garnis
et de très nombreux autres lots de valeur
Au total: 12 quines et 10 cartons pleins
Buvette, Crêpes maison, hot-dog, sandwich
Achat des cartons et petite restauration, dès 19H15
Prix des cartons:
1 carton = 3€;
4 cartons = 10€;
7 cartons = 16€;
10 cartons = 20€
Liste des sites relayant l’information de notre loto :
-
- 123Loto
- Festiv.Net
- Koikanou
- Agenda-Loto
- Annuaire Lotos
- Fasilannonce
- Agenda-Animation
- 1000 Annonces
- Loto-Passion
- Flaner-Bouger
- Elu communiste Sassenage
- CmaSortie
- Ballad’Ain
- Mapado
- Iookaz
- Le bon coin
- Locanto
- Paru-Vendu
- Marche
- GTrouve
- Tout ce qui se passe pres de chez moi
- Initiatives Vercors
- Agenda des Sorties
- Info Locale
- Fullannonces
- A vos agendas
- Annonces
- Tout Y Passe
- Annonce et promotion
- Ou bouger
- Isère Planète Kiosque
- Fest
- CQuand
- Kicherchekoi
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Nov 20
JEUDI 5 DÉCEMBRE Manifestation à Grenoble 10 h place de la gare
Halte à la politique de régression sociale tous azimuts de Macron !
Salariés du privé, fonctionnaires, étudiants, personnels hospitaliers, gilets jaunes, cheminots, retraités, routiers, salariés d’Air France, pompiers, avocats, enseignants, policiers, agriculteurs…
Quatre syndicats nationaux (CGT, FO, FSU, Solidaires, UNSA) et quatre organisations de jeunesse (FIDL, MNL, UNL, UNEF) à l’origine de la mobilisation soulignent » la nécessité d’apporter des réponses aux salarié-es en termes d’emploi, de salaires, d’égalité entre les femmes et les hommes, de conditions de travail… Autant de sujets étroitement liés aux questions de la retraite et que l’actuel projet de réforme gouvernemental aggravera. »
LE SOUTIEN D’UNE MAJORITÉ DE FRANÇAIS
60% des Français approuvent cette journée de grève pour contester la réforme des retraites (baromètre réalisé par BVA pour La Tribune, Orange et RTL). 70%. pensent que le mouvement va s’inscrire dans la durée.
QUELQUES RAISONS DU MÉCONTENTEMENT GÉNÉRAL
• Retraites en peau de chagrin
• Inégalités : en 2018 le salaire moyen annuel des patrons du Cac 40 était de 5,77 millions d’euros (+12% en un an), soit l’équivalent de 277 Smic ou 152 salaires bruts moyens des Français.
• Pauvreté : 8,8 millions de personnes vivent en dessous du seuil de pauvreté, 20% des étudiants sont concernés.
• 63% des Français sont contraints de renoncer à des soins, hôpitaux en manque permanent de personnel et de lits (100 000 suppressions en 20 ans).
• Services publics dépecés : fermetures de bureaux de Poste, de trésoreries, de gares, de maternités…
•• Le Conseil national des barreaux (avocats) : journée justice morte contre le projet de réforme des retraites
• Le MODEF (petits paysans) « La retraite à points est un danger pour l’avenir de nos campagnes »
• Douze syndicats de policiers : fermeture symbolique de commissariats en protestation contre la dégradation des conditions de travail (55 suicides en 2019) et la réforme des retraites .
• Assemblée nationale des Gilets jaunes : « L’heure est à la convergence avec le monde du travail »
• Les principaux syndicats de la SNCF (CGT, UNSA, Sud rail, FO) : « contre la réforme des retraites, la remise en cause de l’avenir de l’entreprise, du service public et de pans entiers du réseau ferroviaire »
• La fédération CGT de l’Énergie (électriciens, gaziers mineurs) avance notamment comme revendications « le refus de la réforme des retraites, la défense des services publics, de l’emploi… »
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Nov 09
Hommage à Henri Carpani
Ce 9 novembre 2019, après l’intervention de Jean Paul Trovero, Maire de Fontaine retraçant son parcours d’élu, au nom des communistes, Michel Barrionuevo a prononcé l’hommage suivant :
Ma chère Minouche, c’est ainsi que je t’appelais, il y a des années de cela. Au nom des communistes de Fontaine et du département, je tiens à utiliser mes termes familiers pour cet hommage :
Cher Henri,
La banderole du Congrès de Tours qui s’est tenu du 25 au 30 décembre 1920 avait comme mot d’ordre : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! »
Henri, tu es né moins d’un mois après la décision très majoritaire de créer la Section Française de l’Internationale Communiste qui deviendra le Parti communiste français.
Tes parents étaient des ouvriers du textile et lorsque tu as eu 13 ans, c’est dans cette industrie que tu as fait tes premiers pas professionnels, avant de travailler dans les cuirs et peaux.
Tu venais tout juste d’avoir 15 ans lorsque tu as décidé de t’engager politiquement en adhérant à la jeunesse communiste.
C’était quelques jours après l’adoption du programme du Parti Communiste Français « Pour le pain, la paix et la liberté » adopté en janvier 1936.
36, c’était pour toi, une fierté. A la suite des puissantes grèves, les accords Matignon de juin, signés par la CGT et par le patronat, ont abouti à une augmentation des salaires, à la reconnaissance de la liberté syndicale, à la création des délégués d’entreprises. D’autres réformes sont venues compléter ces acquis parce que la grève n’avait pas faibli :
• deux semaines de congés payés
• la semaine de 40 heures au lieu de 48 heures
• les conventions collectives.
L’histoire du Front populaire est marquée aussi par des divisions.
Dès l’automne 1936, le Parti Communiste Français s’est démarqué de la politique gouvernementale à propos de l’Espagne et des questions économiques.
Tu t’es félicité de la prise de position en faveur d’une intervention active auprès de la république espagnole.
Lorsque bien des années plus tard, dans ton quartier de Fontaine, tu as souhaité que la cellule prenne le nom de Gabriel Péri, tu as du repenser à l’intervention qu’il avait faite devant la Chambre des députés pour dénoncer une politique qui laisse le champ libre au fascisme international et ne sert pas à préserver la paix.
C’est sur cette base que tu as participé au Comité d’aide et de soutien aux combattants de l’armée républicaine espagnole contre Franco.
En 1940 à Vienne dans la ville qui t’a vu naitre, tu as été inquiété, par la police de Vichy et tu as subi les brutalités de ces policiers en civils venus de Lyon.
A Vienne, y avait-il apposé cette affiche ignoble montrant un soldat allemand casqué avec ce mot d’ordre : « ils donnent leur sang, donnez votre travail pour sauver l’Europe du Bolchévisme. »
Lorsque le régime de Vichy a voulu te réquisitionner au titre du S.T.O, tu n’as pas répondu à la convocation et tu es devenu réfractaire au S.T.O. Cela te vaudra d’être privé de papiers officiels et de devoir mener une existence illégale et clandestine.
Ce régime t’a déclaré apatride et cette déchéance de nationalité c’était l’internement en camp spécial
Henri, tu as rejoint la Résistance, tu as participé aux actions des Francs-Tireurs et Partisans et des Force Unies de la Jeunesse Patriotique, dans les rangs du Groupe VALMY, sur la région de Vienne.
Lorsqu’il y a eu le débarquement des alliés en zone Sud, tu as entrainé les jeunes à se soustraire aux allemands et à rejoindre le maquis FTP, aux Côtes d’Arey.
Dans ce secteur, les actions consistaient à harceler les troupes allemandes remontant la vallée du Rhône, l’occasion t’a été donnée de faire quatre prisonniers et parmi eux, deux français portant l’uniforme nazi, ils fuyaient la France.
Tu seras parmi les libérateurs de Vienne. Tes supérieurs t’ont désigné adjoint au Commandant d’armes de la Place. Tu interviendras pour être réintégré dans la nationalité française.
Durant l’occupation, le Parti communiste français était clandestin, tu as attendu 1945, pour y adhérer officiellement.
Libéré de l’armée, tu es sollicité pour devenir le correspondant local du quotidien « la Voix du Peuple »
Ensuite, tu entres au quotidien « Les Allobroges » dont tu deviendras plus tard Chef d’Agence jusqu’à sa disparition.
Avec ta famille, vous êtes venus vous installer à Fontaine en 1959. Très rapidement les camarades communistes t’ont confié différentes responsabilités, de la cellule au secrétariat de notre section.
Les anciens des Allobroges, notamment Louis Sarté, Mauricette Raspail, Louis Maisonnat m’ont tous parlé de l’esprit de camaraderie qui régnait au journal, mais aussi des périodes lors desquelles les salariés ne pouvaient être payés et vivaient d’acomptes.
Sur le plan professionnel, tu as été appelé à diriger sur l’Isère, l’Agence Centrale de Publicité devenue par la suite, Régie de Publicité Alpine, jusqu’en 1981, date ou tu as pris ta retraite.
Durant 3 mandats, tu seras sur Fontaine, un élu communiste utile et dévoué, un adjoint attentionné.
En ta présence dans la salle Émile Bert située au rez-de-chaussée de la rue Jean Pain, chaque année, avec tes camarades de la cellule, vous teniez des permanences pour aider les familles à remplir leurs déclarations d’impôts.
C’est aussi dans cette salle que vous teniez vos réunions de cellule avec toujours cet objectif de transformer la vie pour la rendre meilleure, en luttant contre le capitalisme.
Je voudrais conclure cet hommage, en adressant nos fraternelles condoléances à toute ta famille et citer quelques extraits d’un poème d’Aragon à la mémoire de Gabriel Péri que tu chérissais tant :
Et s’il était à refaire
Je referais ce chemin
Une voix monte des fers
Et parle des lendemains
On dit que dans sa cellule
Deux hommes cette nuit-là
Lui murmuraient « Capitule
De cette vie es-tu las
Tu peux vivre tu peux vivre
Tu peux vivre comme nous
Dis le mot qui te délivre
Et tu peux vivre à genoux »
Rien qu’un mot rien qu’un mensonge
Pour transformer ton destin
Songe songe songe songe
A la douceur des matins
Et si c’était à refaire
Referait-il ce chemin
La voix qui monte des fers
Dit : je le ferai demain
Les petits enfant ont rendu leur hommage, après le dépôt de l’urne dans le colombarium, la chanson qu’il affectionné, la Montagne de Jean Ferrat a pu être auditionnée.
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Oct 05
15 Octobre 2019 à 19H, conférence gesticulée avec Bernard Friot sur les Retraites à la MJC Nelson Mandela de Fontaine
Je veux décider du travail jusqu’à ma mort
Conférence gesticulée de Bernard Friot (2h)
Présentation subjective :
Plus je suis retraité, plus je suis féministe, car j’éprouve ce qu’a d’humiliant le fait d’être nié comme producteur et exalté comme « très utile », « bénévole » et autres lots de consolation. Je refuse d’être confiné dans une retraite de « solidarité intergénérationnelle ». Je refuse l’invitation à « me calmer », à « prendre du temps pour moi après avoir tant travaillé ». Je refuse un hors-travail dont l’aliénation est à la mesure de celle du travail dans le capitalisme. Je milite pour le temps sans âge, je refuse de devenir vieux à force d’être marginalisé sur l’essentiel : la responsabilité économique. Je ne veux pas être amputé, comme retraité, de l’autre dimension constitutive du travail, à côté de son utilité sociale : la production de valeur. Je veux consacrer mon expérience professionnelle à explorer, avec toutes celles et tous ceux qui sont décidés à sortir le travail de la folie anthropologique et écologique du capital, des chemins nouveaux, communistes, d’un travail qui ait sens, centré sur le travail vivant, dans la coopération et hors de toute subordination.
C’est pourquoi je refuse d’être considéré comme un improductif et d’avoir comme pension le différé de mes cotisations consignées dans un compte. J’exige au contraire d’être payé jusqu’à ma mort par une pension à 100% de mon meilleur salaire net quelle que soit ma carrière, dans la poursuite de ce qu’a construit Ambroise Croizat et la CGT en 1946. C’est pourquoi je me bats pour que toutes et tous, de 18 ans à notre mort, nous soyons mis en responsabilité de produire une valeur économique libérée de la logique capitaliste, et donc décideurs des investissements et des qualifications, propriétaires de notre outil de travail et titulaires de notre salaire, trois droits qui doivent devenir des droits de la personne, le crédit, le droit de propriété lucrative et le marché du travail étant abolis. Ce communisme du travail concret est la seule alternative, enfin offensive, à la restauration capitaliste en cours depuis Rocard et que Macron veut poursuivre en supprimant le droit au salaire pour des retraités dont la pension serait le différé de leurs cotisations.
Présentation académique :
La vieillesse est une catégorie d’analyse qui renvoie à l’extériorité du travail aux personnes dans le capitalisme. On doit « s’insérer » dans le travail comme « jeune », on peut « le perdre » comme « chômeur » et en être « libéré » comme « retraité ». En effet dans le capitalisme le travail, c’est-à-dire la partie de l’activité réputée productive, est le monopole des détenteurs des moyens de production, qui définissent hors de toute démocratie qui travaille, où, pour quoi faire. Une telle dictature sur l’essentiel de nos existences suppose que les personnes intériorisent comme normal qu’il y ait des temps sans travail, comme jeunes « avant le travail », chômeurs « pendant le travail » ou retraités « après le travail ». La forme la plus perverse de cette étrangeté des personnes au travail étant la retraite, puisque les retraités, définitivement exclus du travail, sont invités à se réjouir de cette amputation ! Définitivement amputés de toute responsabilité économique, les retraités sont condamnés au vieillissement que génère la marginalisation dans les activités marginales du bénévolat. Naît alors, autour des mutuelles, des associations et des entreprises qui vivent de la violence ainsi faite par le capitalisme aux « personnes âgées », tout un secteur économique de « lutte contre le vieillissement » aussi cynique qu’illusoire, avec injonction à la multiplication pathétique d’activités censées maintenir la bonne santé physique et mentale – à la place de l’essentiel absent, le travail. On observe la même violence pour les jeunes adultes, niés comme productifs et donc sans droit au salaire de la convention collective ou au statut de fonctionnaires, et incités à multiplier les « activités d’insertion » (stages, volontariat, service civique, CDD à la tâche).
Contre ce déni, le communisme en train de se construire a commencé à instituer un droit politique au salaire : les fonctionnaires, les salariés à statut, ont un salaire à la qualification personnelle. C’est leur personne qui est qualifiée, pas leur emploi. Sur ce modèle, les trois-quarts des pensions sont depuis 1946 calculées comme la poursuite du salaire et non pas comme la contrepartie de cotisations passées. Un tel droit au salaire déconnecté de l’emploi commence ainsi à définir des personnes reconnues comme productives en tant que personnes et non pas parce qu’elles ont un emploi. La retraite avec droit à la poursuite de son salaire libère non pas du travail mais du marché du travail. D’où l’enjeu pour la classe dirigeante d’en finir avec le droit au salaire pour les retraités et de construire la pension de retraite non plus comme la poursuite du meilleur salaire mais comme la contrepartie des cotisations de carrière. La lutte pour que chacun devienne à 50 ans titulaire à vie de son salaire (porté au salaire moyen de 2300 euros s’il est inférieur et pouvant augmenter jusqu’à un plafond de 5000 euros) et soit en responsabilité de contribuer à l’auto-organisation des travailleurs est l’antidote du projet de retraite par comptes à points. Elle relève de la même libération qu’un droit au salaire pour les jeunes, à instituer comme enrichissement de la citoyenneté : de 18 ans à sa mort, chacun doit avoir droit à une qualification personnelle, progressant par épreuves de qualification, qui le fasse titulaire de son salaire.
Bio :
Bernard Friot, professeur émérite à l’Université Paris Nanterre, est économiste et sociologue du travail. Ses travaux portent sur la sécurité sociale et plus généralement sur les institutions du salariat nées au 20ème siècle en Europe continentale. Chercheur à l’IDHES, il y est membre de l’Institut européen du salariat (www.ies-salariat.org). Adhérent à la FSU et au PCF, il participe à deux associations d’éducation populaire politique : Réseau Salariat (www.reseau-salariat.info) où il co-organise un séminaire mensuel à la Bourse du Travail de Paris, et L’Ardeur (www.ardeur.net) avec laquelle il donne deux conférences gesticulées : Oui à la révolution communiste du travail et Je veux décider du travail jusqu’à ma mort. Il a récemment publié chez PIE-Peter Lang (Bruxelles), avec Bernadette Clasquin, The Wage under Attack : Employment Policies in Europe (2013), à l’Atelier de création libertaire (Lyon) un débat avec Anselm Jappe : Après l’économie de marché ? Une controverse (2014) et à La Dispute (Paris) L’enjeu du salaire (2012), Puissances du salariat (2012, nouvelle édition augmentée), Emanciper le travail, entretiens avec Patrick Zech (2014, édition revue en 2015), Vaincre Macron (2017), Le travail, enjeu des retraites (2019).
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