AIR LIQUIDE : COMMUNISTES, LE RETOUR

Invisible depuis trente trois ans, le Parti communiste a retrouvé une voix et un visage aux entrées du site de Sassenage d’Air Liquide où une distribution de tracts était organisée ce mardi 12 octobre.. A l’initiative de la cellule Sassenage-Vercors, un lien commence à se renouer.

« Enfin ! » Le mot a jailli de la bouche d’un prestataire d’Air Liquide, au volant de sa camionnette, qui vient de saisir le tract des communistes et s’apprête à franchir l’entrée Sud du site de Sassenage. Comme un cri du cœur dans la nuit noire, sous la lumière blafarde des lampadaires. De mémoire de militant, la dernière diffusion aux portes de l’usine remonte à 1988 lors de la campagne présidentielle du candidat André Lajoinie.

L’initiative de la toute nouvelle cellule Sassenage-Vercors de s’inscrire dans la semaine nationale d’action du PCF en faveur de l’emploi pour retisser un lien avec les salariés d’Air Liquide, a fait mouche. La configuration des lieux ne facilite pas les choses. Les salariés en voiture passent sans s’arrêter pour accéder aux parkings intérieurs.  Et la direction, méfiante, demande aux agents de sécurité d’intervenir côté Sud pour nous demander de nous éloigner. A la descente des cars, sous l’œil des gardiens, un salarié sur deux refuse le tract qui leur est tendu.

Il n’en va pas de même à l’entrée Nord où débouche la piste cyclable qui longe le Drac. Une multitude de petites lumières se suivent en file indienne et viennent à notre rencontre. Par dizaines, à partir de six heures du matin,  arrivent ici les salariés en bicyclette et en trottinette  électrique. Jeunes et moins jeunes marquent l’arrêt devant nous pour présenter leur badge et passer un par un le tourniquet qui conditionne l’entrée sur le site.

Certains cyclistes décrochent de leurs vélos des carioles signalées par des bandes fluorescentes. Il est tout juste 7 heures, les jeunes parents ont déposé en cours de route leurs enfants à la crèche ou chez la nounou avant de se rendre au travail.

« Bonjour, c’est le parti communiste. Voici nos propositions pour le développement de l’industrie en France. Ca vous concerne ! » Un peu de fatigue se lit sur les visages ensommeillés. Mais pas d’hostilité. La plupart des tracts sont pliés et mis dans les poches, ils seront lus plus tard. Quelques refus à l’énoncé du nom du parti, assortis d’un : « Non merci, c’est gentil !  » Aucun tract n’est jeté par terre. En matière d’agressivité de la part d’adversaires politiques, on a connu pire…

Un profil d’athlète, un regard vif et un grand sourire : le cycliste qui met pied à terre devant nous est un syndicaliste. « Il faut qu’on se revoit ! » Trente secondes, c’est le temps qu’a duré notre échange. Derrière lui, un autre cycliste lance : « Nous avons ici les compétences et les équipements pour relocaliser notre production. Excusez-moi mais il faut que je file ! » A Air Liquide, le débat sur les propositions du Parti vient de s’amorcer. Les premiers rayons du soleil pointent sur le Néron.

François Simon

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/air-liquide-communistes-le-retour/

Grande distribution : Stop au rançonnage des salariés, des producteurs, des consommateurs, la puissance publique doit reprendre la main !

Les militant∙e∙s de la fédération du PCF de l’Isère étaient présent·e·s devant l’hypermarché Géant Casino de Fontaine, à l’arrêt de tram La Poya, le mardi 21 septembre de 17h à 19h pour annoncer l’opération « fruits et légumes solidaires » 2021, qui se déroulera du vendredi 1er octobre au lundi 3 octobre.

Ces initiatives s’organisent sous trois objectifs :

  • un objectif solidaire, pour donner accès à des produits de qualité à moindre coût ;
  • un objectif de résistance, en soutien aux petits producteurs qui défendent une agriculture de proximité, saine et respectueuse de l’environnement ;
  • et un objectif politique, pour dénoncer les marges de la grande distribution qui étrangle producteurs et consommateurs.

C’est autour de ce troisième objectif que nous organisons une action ce mardi.
En effet, Géant Casino Fontaine fait figure de symbole de cette politique de marges financières à tout prix.

La grève d’avril dernier a alerté sur la situation, mais la politique du groupe n’a pas évoluée:
salaires en berne, recrutements précaires à la semaine, baisse des effectifs affectés au nettoyage et à la sécurité, épuisement des salariés entraînant un fort taux d’arrêts maladies… voilà la situation que nous ont exposé les salarié∙e∙s, qui se traduit par une véritable baisse de la qualité de service constatée par nombre de client∙e∙s.

Quant à l’ouverture du dimanche « sans caissières », elle vient frapper de plein fouet le petit
commerce local en lui imposant une concurrence déloyale – à ce sujet, il semble que les salarié∙e∙s attendent toujours le rendez-vous promis par M. le Maire, pourtant si prompte à affirmer en paroles son soutien au petit commerce local –.

Autre absurdité écologique : d’après nos informations, certaines commandes drive du Casino de St Martin d’Hères seraient préparées au Géant Fontaine, démultipliant les transports en camion alors que notre agglomération souffre de la pollution… Décidément, la logique du fric est incompatible tant avec l’humain qu’avec l’environnement !
Pourtant, le groupe Casino touche chaque année des millions d’euros de cadeaux fiscaux gouvernementaux, et en reverse encore davantage à ses actionnaires sous forme de dividendes.

Il est temps de mettre fin à ce rançonnage en règle : les communistes revendiquent la maîtrise publique de la filière. En transformant les milliards versés au titre de cadeaux fiscaux en parts du Capital des entreprises concernées, la puissance publique peut reprendre la main et mettre le secteur de la grande distribution au service de l’intérêt général, pour favoriser des chaînes d’approvisionnements locales et équitables du producteur jusqu’au consommateur, avec des salarié∙e∙s justement rémunérés.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/grande-distribution-stop-au-ranconnage-des-salaries-des-producteurs-des-consommateurs-la-puissance-publique-doit-reprendre-la-main/

Fontaine : La MJC doit vivre !

Nous étions présents ce samedi 4 septembre de 10h à 17h devant le 2ème forum des sports et de la vie associative, au parc La Poya à Fontaine, afin d’apporter notre soutien à la MJC Nelson Mandela.

Nous demandons le respect de la MJC en tant qu’outil à la disposition des fontainois, fruit du travail de générations d’élus municipaux et de militants associatifs.
Nous vous invitons donc à signer l’appel à soutien au projet associatif porté par la MJC, car elle est l’outil de tous les fontainois !
Lien vers l’appel à soutien au projet de la MJC




Démocratie et transparence ?

Dès le 2ème tour des élections municipales, Franck Longo et son allié macroniste Laurent Thoviste promettaient la transparence et la démocratie participative. Coup sur coup, deux décisions prises pendant l’été en catimini vont à l’encontre de ces promesses électorales.

La première est la plus visible et peut priver les Fontainois d’un bien commun précieux : la MJC de Fontaine est menacée de fermeture et de reprise par un prestataire extérieur à notre commune. Avec la fin de la convention permettant à la MJC de développer son projet d’animation et de citoyenneté pour toutes et tous, la nouvelle municipalité donne un coup d’arrêt brutal à un symbole de l’indépendance associative dans notre ville. Depuis 60 ans, la MJC est la maison de tous les fontainois. DEMOCRATIE ?

Une autre décision, plus insidieuse, concerne l’Office du Mouvement Sportif. L’OMS travaille avec sa commission finance sur des propositions de subventions aux clubs. Ce travail de suivi et d’accompagnement des clubs sur leurs finances leur est supprimé par la ville. Il en est de même pour la répartition des créneaux horaires des installations. L’OMS est bien une instance de démocratie participative puisque 2 représentants des 47 clubs sportifs de Fontaine contribuent aux propositions et décisions. CLIENTELISME ?

Sans compter les instances de participation supprimées, aujourd’hui réduites à des vidéos facebook sur des sujets déjà décidés par les élus et dépossédant les habitants de la possibilité de débattre sur les politiques municipales. Franck Longo et Laurent Thoviste sapent les outils de démocratie et lancent des appels à projets pour distribuer l’argent public à des organismes qui ne sont pas implantés sur Fontaine et dont le Conseil d’Administration ne sera pas constitué de fontainoises et fontainois. TRANSPARENCE ?

Et ce n’est surement que le début !

Pourquoi la MJC doit vivre ?

Développer la culture, le sport et les animations, c’est permettre à tous les Fontainois, de l’enfance à l’âge adulte, en passant par l’adolescence, non seulement de pratiquer des activités de qualité, mais aussi de s’émanciper, de participer, d’être citoyen, de coopérer et de se rencontrer, sans différence de classes ou d’origines.

La nouvelle municipalité, en demandant à la MJC de répondre à un appel à projet, montre clairement l’objectif d’être prestataire de services et d’attribuer les locaux à d’autres associations. Elle affiche que le projet de la MJC doit disparaître.

Et avec la disparition de la MJC, c’est l’absence de possibilité donnée à nos enfants, demain nos jeunes, de s’élever, de rêver, de participer à la vie locale, de rencontrer les autres et de grandir bien charpentés et outillés dans sa vie d’adulte.

Tous les enfants sont égaux dans leurs différences (manuels, intellectuels, timides, effrontés, rêveurs ou sportifs), la MJC les accueille sans distinction. Elle permet la rencontre des générations, des milieux et des individualités.

C’est cela le coeur du projet de la MJC, c’est cela que la municipalité ne veut plus pour Fontaine, c’est cela qui nous fait dire que la MJC doit vivre !

Les communistes fontainois défendent l’éducation populaire

En complément de notre école publique, l’éducation populaire permet d’apprendre différemment. A travers le choix d’une activité culturelle, sportive ou artistique, nous entrons dans une logique dite de pédagogie active. Parce que c’est notre choix. Avec le temps, l’objectif est que chacun puisse proposer et construire ensemble un ou des projets collectifs.

L’éducation populaire, c’est être acteur

Etre acteur :
– Pour voter pour ses représentants dans un conseil d’administration,
– Pour leur demander des comptes,
– Pour se réunir en assemblée générale et choisir les orientations de l’association.
Etre acteur, c’est faire vivre la démocratie qui se caractérise par la prise en compte des idées défendues par les autres pour élaborer un projet en commun.

C’est le côté « maison » de la MJC qui lui permet de jouer son rôle

Une « maison » permet une appropriation collective de la structure. En organisant une remunicipalisation du bâtiment, la ville de Fontaine casse toute possibilité que la MJC (ou que toute autre association) remplisse son rôle d’éducation populaire.

Qu’est-ce que l’éducation populaire ?

C’est s’épanouir et s’émanciper en étant acteur de ses apprentissages.
C’est de développer ses capacités à vivre en groupe, à confronter ses idées et à se forger une opinion, à s’exprimer en public, à écouter.
Bref, à faire société.

Rappel des faits

Pendant près de 60 ans, les maires communistes de Fontaine ont donné les moyens aux habitants de la ville de gérer par eux-mêmes l’animation sociale et culturelle sur notre commune. La MJC, avec la gestion d’un bâtiment neuf et une subvention de fonctionnement, a la possibilité de mettre en oeuvre les choix votés par les adhérents de l’association.

A l’automne 2020, la nouvelle municipalité dénonce la convention qui liait la ville et la MJC, malgré son bon fonctionnement. Après quelques mois de semblant de discussion, la ville a sorti un appel à projet pour mettre en concurrence différentes associations d’éducation populaire.

Cet appel à projet est un non sens : par définition, il ne peut y avoir d’association d’éducation populaire fontainoise que si elle est composée de fontainois. Lancer un appel à projet, c’est vouloir, par la mise en concurrence des associations, mettre en place du clientélisme, volonté de la nouvelle municipalité.

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/la-mjc-doit-vivre/

Régionales, départementales: le vote décisif du 20 juin 2020

Départementales et régionales : Le vote communiste, outil de lutte pour les solidarités, contre les droites et l’extrême droite.

L’abstention est annoncée très forte et le débat imposé sur la sécurité accompagne les sondages favorables à l’extrême droite et à la droite.

Pour les communistes ces choix sont irresponsables et nous voulons déjouer les sondages. D’abord en faisant tout pour que les listes que nous soutenons réalisent les meilleurs scores et permettent de battre la droite et l’extrême droite dans le plus grand nombre de territoires.

Utilisez le bulletin rouge de la liste : Avec Cécile CUKIERMAN en semble pour notre Région

Ci-dessous l’intégralité du meeting de Grenoble le 14 juin au jardin de Ville

Dans cette seconde vidéo des extraits de la réunion publique du 15 juin 2021, salle Marguerite Tavel à Fontaine, avec Claudine Didier, Sylvain Prat et leurs remplaçant-e-s ,

 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/regionales-departementales-le-vote-decisif-du-20-juin-2020/

Soutien au binôme Claudine DIDIER Sylvain PRAT Canton Fontaine-Seyssinet

Vous habitez Claix, Seyssinet-Pariset, Seyssins ou Fontaine Sud ?
Voici vos candidats du Printemps Isérois, la gauche unie dans l’Isère !

Vous êtes invités à signer et laisser vos coordonnées afin de suivre l’évolution de la campagne.

En Isère comme ailleurs, le temps est venu de révolutionner notre système de pensée pour faire de notre département un territoire plus résilient, résistant & solidaire, qui prenne enfin en compte l’urgence de la transition écologique et la nécessaire protection des individus.

Inventons ensemble et maintenant notre avenir commun !

Ensemble nous sommes plus forts pour un département solidaire et responsable !

Lien vers signature en ligne

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/soutien-au-binome-claudine-didier-sylvain-prat-canton-fontaine-seyssinet/

SASSENAGE VERCORS : LES COMMUNISTES À LA RELANCE

Onze personnes, dont quatre non communistes et trois jeunes d’une trentaine d’années, ont participé à l’assemblée constituante de la cellule Sassenage Vercors ce samedi 29 mai à Engins. Une rencontre à la tonalité très politique, marquée à la fois par une soif d’échanges et une forte attente à l’égard du Parti : que les communistes soient non seulement présents dans le paysage politique, mais à l’offensive sur tous les sujets, qu’il s’agisse du combat contre la pauvreté, de la sécurité ou de la lutte à mener à l’échelle internationale contre les trafiquants de drogue, pour ne laisser aucune parcelle de terrain au Rassemblement National.

A Engins, 500 habitants, village dirigé depuis 1947 presque sans interruption par un maire communiste ou apparenté, l’assemblée constituante de la cellule Sassenage Vercors ouverte aux militants et aux sympathisants, a constitué un petit événement. Trois élus de la commune dont le maire Stéphane Falco, sa première adjointe et l’ancien maire Gérard Bourgeois, dont le nom a été donné au centre de loisirs flambant neuf qui accueillait la réunion, étaient présents. Et dans la salle décorée de drapeaux rouges frappés de la faucille et du marteau, où les visages souriants de Cécile Cukierman et de Fabien Roussel côtoyaient les affiches du Printemps isérois, quatre non communistes et trois jeunes avaient répondu à l’invitation du Parti.

Avant même d’avoir gravi toutes les marches conduisant à la salle de réunion, la discussion politique s’engage en plein air sur un constat : l’explosion de la pauvreté et l’inquiétude qu’elle suscite dans le village, en particulier pour les jeunes. Il n’y a pas de temps à perdre pour apporter des réponses politiques et organiser concrètement l’entraide et la solidarité avec les plus démunis. Le Parti est perçu comme porteur d’espoir car il est le mieux à même d’organiser la lutte sur le terrain au plus près de la population. Sur les panneaux d’affichage mis en place par la commune le long de la grande route conduisant au plateau, l’annonce des Chantiers Jeunes organisés cet été pour permettre aux enfants du pays de se constituer un petit pécule en échange de travaux collectifs d’entretien du village, a été entièrement recouverte par les affiches du candidat Longo. Affiches aussitôt arrachées face à ce qui est ressenti ici comme une marque de mépris de la part d’une droite insolente qui se croit toute puissante…

Devant un auditoire particulièrement attentif, le secrétaire de la section Willy Pepelnjak présente cette réunion comme l’expression de la volonté des communistes de resserrer les liens avec la population et d’agir au plus près des gens pour répondre aux besoins les plus urgents. Il situe les prochaines élections départementales, régionales, présidentielles et législatives comme différentes étapes d’un même combat contre le capitalisme : chaque position conquise, à commencer par le basculement du département à gauche, est un moyen de se défendre et de construire un rapport de forces permettant un changement radical de politique.

Michel Barrionuevo, membre du bureau de section, expose ensuite les raisons qui ont poussé les communistes et leurs alliés à l’échelle européenne à lancer la pétition « Pas de profit sur la pandémie ». Une pétition dont il faut poursuivre la signature afin d’imposer un référendum au sein de l’Union européenne et d’exiger la levée des brevets sur les vaccins.

A peine cette intervention terminée, les questions fusent : sur la crise sanitaire, mais pas seulement. La peur de voir le Rassemblement National aux portes du pouvoir et les moyens de le combattre sont au cœur de la discussion. La montée du sentiment d’insécurité se nourrit de facteurs multiples : le développement du chômage et de la précarité ; la politique anti-sociale du gouvernement Macron qui manipule l’opinion pour masquer ses responsabilités et celles des gouvernements qui l’ont précédé, y compris de gauche, contribuant à brouiller les repères et à favoriser l’abstention de masse ; et, bien sûr, les derniers événements d’actualité.

Le Parti est interpellé : ses propositions sur le rôle de la police républicaine et sur sa mission de protection des citoyens, sa condamnation des agressions commises contre les fonctionnaires, qu’il s’agisse des soignants, des enseignants, des personnels de Pôle Emploi ou des policiers, sont méconnues. Fabien Roussel les a rappelées dernièrement, mais tous les communistes doivent s’en emparer : il y a urgence à populariser ces propositions pour ne laisser aucune parcelle de terrain au Rassemblement National qui se présente comme le seul rempart contre l’insécurité.

La lutte contre le trafic de drogue est aussi au cœur des préoccupations. Là encore, la confusion règne dans les esprits, entretenue par le gouvernement. Les trafics de drogue, mais également d’êtres humains et d’armes, constituent un pilier du capitalisme mondialisé. Willy Pepelnjak rappelle le rôle joué par les paradis fiscaux pour recycler l’argent sale. S’il importe de bien tenir les deux volets d’une politique cohérente que sont la prévention et la répression, on attend du Parti qu’il lance une campagne de grande ampleur pour combattre à l’échelle internationale les trafiquants qui alimentent les réseaux locaux jusque dans les plus petites communes, en plaine comme en montagne.

La France et l’Union européenne disposent de moyens techniques pour mener ce combat. Sans doute faut-il renforcer les moyens humains, mais ce qui manque le plus, c’est la volonté politique de la part des gouvernants. D’autant que le développement de l’économie parallèle fondée sur l’argent des trafics permet au gouvernement Macron, notamment dans les quartiers, de contenir les risques d’explosion sociale nés de l’incurie de sa politique économique, en particulier dans le domaine de l’emploi.

Pour que le Parti soit l’offensive sur tous ces sujets, il faut lui donner plus de force en voix aux élections, mais également en effectifs pour engager l’action sur le terrain. C’est en quelque sorte l’écho de cette réunion d’Engins. Tonique et revigorante !

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/sassenage-vercors-les-communistes-a-la-relance/

Hommage au 150ème anniversaire de la Commune de Paris

Le 22 mai 2021, sur la Place de la Commune de Paris dans le quartier de la Bastille à Fontaine, le collectif “Faisons vivre la Commune de Paris en Isère” a commémoré cette période insurrectionnelle de l’histoire de la capitale qui dura 72 jours, du 18 mars 1871 à la “Semaine sanglante” du 21 au 28 mai 1871.

Parmi l’ensemble des intervenant·e·s, Willy Pepelnjak, secrétaire de la section Fontaine rive gauche du Drac du Parti Communiste Français a prononcé ces mots :
 » En janvier 1871, les murs de Paris se recouvrent d’affiches rouges proclamant : « Place au peuple ! ». Quelques jours plus tard, les Parisiens se soulèvent et mettent en place une forme inédite de gouvernement démocratique.

Ce fût non seulement une insurrection populaire qui accède au pouvoir pour la première fois mais elle ose mettre en œuvre des mesures radicales qui ne sont sans doute pas sans rapport avec l’influence de la pensée marxiste popularisée par « le manifeste du parti communiste » paru en 1848.
Jamais un évènement aussi court, 72 jours n’allait laisser autant de traces , irriguant l’histoire du mouvement ouvrier et de tout le camp républicain, 72 jours qui ont permis l’émergence d’une république sociale où pèle-même sont décrétés la séparation de l’église et de l’état, l’école laïque et gratuite, l’accès aux filles aux écoles professionnelle, , l’abolition de la conscription, la réquisition des logements vides, la justice gratuite, des droits sociaux nouveaux : journée de 10 heures, salaire minimum, interdiction des amandes et retenus des salaires, égalité salariales homme-femme, accepte les étrangers dans son conseil municipal, reconnait l’union libre et de fait, les enfants nés hors-mariage, le projet de transformation en coopérative ouvrière les ateliers abandonnés par leurs propriétaires qui ont rejoint les « Versaillais » et que l’on peut considéré comme les premières « nationalisations ».
La commune de Paris sera un jalon qui marquera l’histoire de France et international du mouvement ouvrier. C’est dans son sillon que s’inscrivent la révolution russe de 1917, la seconde république espagnol qui fête ses 90 ans, et Barcelone qui déclare sa commune en1936.
De même, les organisations politiques du front populaire, qui montent rassemblées en 1936 au mur des Fédérés, la libération de Paris par son peule en 1944 et le conseil national de la Résistance sont autant d’évènements qui s’inspirent des valeurs de la commune , une république sociale autogérée par et pour le peuple, à l’esprit vivace et à l’ énergie créatrice .
La commune de Paris est écrasée par le sinistre Thiers lors de la Semaine Sanglante et prend fin le 28 mai 1851 dans un effroyable bain de sang. La répression fût à la hauteur de l’espoir qu’a fait naître la Commune de Paris dans sa lutte contre un capitalisme en pleine extension en raison du développement de l’industrialisation et pour un société nouvelle traçant le chemin de l’émancipation pour tous les peuples du monde.
Le parti communiste français sera à jamais fidèle aux idéaux de la commune. Vive la Commune de Paris « 

Lien Permanent pour cet article : https://www.pcf-fontaine.fr/hommage-au-150eme-anniversaire-de-la-commune-de-paris/