A l’occasion, aujourd’hui, de l’examen en commission au Sénat, du projet de loi de nouvelle organisation du marché de l’électricité, les sénateurs du groupe CRC-SPG défendront des amendements de suppression de ses principales dispositions. Ils dénoncent les manœuvres du gouvernement qui, face à l’impuissance de la concurrence libre et non faussée à faire baisser les prix de l’énergie, entend brader 25% de la production nucléaire d’EDF au profit des opérateurs privés.
Cette nouvelle ouverture au privé préfigure la privatisation des infrastructures énergétiques et en particulier nucléaires, comme l’atteste le dépôt d’un amendement, d’un sénateur UMP, cèdant la Compagnie Nationale du Rhône aux intérêts privés.
Ce texte irresponsable socialement, économiquement et écologiquement acte la fin des tarifs réglementés. Il va entrainer un rencherrisement de la facture énergétique des entreprises et des ménages, alors que nos concitoyens subissent une politique de rigueur.
Il n’est pas acceptable que le contrôle public sur l’énergie nucléaire soit abandonné sans consultation populaire. C’est pourquoi les sénateurs du groupe CRC-SPG proposent qu’une motion référendaire soit déposée puis examinée, lors de la séance publique qui doit avoir lieu à la fin du mois de septembre, par le Sénat.
Paris, le 07 Juillet 2010.