Lorsque nous avons appris que le Parti communiste français était exclu de l’émission politique de France 2, le 4 avril prochain, nous déclarions :
Nous demandons à ce qu’Ian BROSSAT puisse être invité au même titre que les autres têtes de liste. Ni plus, ni moins.
Comme en 2005 déjà, à l’occasion du référendum européen, les Français attendent aujourd’hui une plus juste et sincère représentation des opinions.
La voix de la liste du PCF n’est réductible à celle d’aucune autre liste.
Le Parti communiste français est présent dans les deux assemblées, avec plus de trente parlementaires qui prennent part au fonctionnement institutionnel de notre pays.
Les Françaises et les Français se sont choisi plus de 7 000 élus locaux et nationaux de notre famille politique pour les représenter, plus de 800 maires et trois parlementaires européens pour faire entendre et respecter leur voix.
Nous sommes le seul parti de gauche à avoir rejeté tous les traités européens libéraux depuis le début de la construction européenne.
Nous sommes la seule liste du paysage français à inclure dans ses rangs plus de la moitié d’ouvrières et d’ouvriers, de femmes et d’hommes employés.
Nous sommes la seule liste en mesure de faire entrer au Parlement européen, le 26 mai prochain, la première femme ouvrière de l’histoire en la personne de Marie-Hélène Bourlard.
La dernière élection présidentielle a démontré qu’il était possible de proposer aux Français des débats télévisés de qualité en y conviant l’ensemble des forces en présence. C’est cela la vitalité de notre démocratie ; elle est une chance que chacune et chacun devrait saluer.
La campagne #PasSansNous avec l’invitation à adresser des appels et des courriels à France télévision, les différentes vidéos largement visionnées réalisées par Ian Brossat, Marie-Hélène Bourlard, par les différent·e·s parlementaires, les plus de 1500 signatures sur la pétition initiée par Mina Idir, les réactions sur les réseaux sociaux, la manifestation prévue le 19 mars devant les locaux de France Télévision, ont permis d’obtenir l’invitation de Ian Brossat à l’émission politique de France 2.
La mobilisation a payé pour cette acceptation de la chaine publique, pour autant, d’autres chaines ont décidé de boycotter le PCF et Ian Brossat.
Est-il besoin de rappeler que la Commission Nationale des Comptes de Campagne et des Financements Politiques, dans son dernier rapport a noté que le Parti communiste français était le premier parti de France au niveau des cotisations de ses adhérent·e·s.
La démocratie, c’est de tenir compte de cette réalité objective, Messieurs les Censeurs !