Il y a 34 listes candidates au scrutin du 26 mai prochain, en France.
Quasiment tous les jours, nous avons droit à un nouveau sondage. Finalement à quoi servent les sondages, sinon à modeler les opinions.
D’ailleurs, c’est sur la base des sondages et du nombre de parlementaires que le CSA a décidé du temps d’antenne pour les spots télévisés.
La liste de LREM aura droit à 55 minutes et 53 secondes, devant celle du RN avec 48 minutes et 11 secondes et LR avec 38 minutes et 20 secondes, tandis que celle du PCF conduite par Ian Brossat ne disposera que de 7 minutes et 40 secondes.
Certains osent appeler cela : l’égalité de traitement entre les candidat·e·s.
Pourtant dans cette campagne la liste qui réunit le plus de monde dans ses meetings est celle conduite par Ian Brossat.
Dans le numéro du Travailleur Alpin de ce mois de mai, Marie-Christine Vergiat, députée européenne sortante du Front de gauche depuis 10 ans dans la circonscription Sud-Est qui siège au sein du groupe GUE/NGL, votera Ian Brossat, le 26 mai prochain.
Elle écrit dans sa chronique (extraits) :
» Quelque chose semble se passer… bouger…
NOUS AVIONS LA MÊME impression en 2009 et elle n’était pas infondée. Je voudrais vous raconter une anecdote qui s’est rappelée à mon souvenir ces jours derniers. Trois jours avant les élections, j’étais interviewée par un journaliste de France 3 en direct de notre meeting de clôture de la campagne, à Lyon. D’entrée de jeu, le journaliste me demande : « Ce n’est pas trop dur de faire campagne quand on est sûre de ne pas être élue ? »
J’avoue que je fus alors profondément interloquée par cette question qui me prenait de court mais j’ai, je ne sais comment, réussi à n’en rien laisser paraître.
Et je lui répondis : « Rendez-vous dimanche soir ». Vous savez ce qu’il advint…
ET JE VOUDRAIS VOUS RAPPELER que le Front de gauche était alors à 3,5 % dans les sondages. Effectivement, je ne devais pas être élue. Et nous avons fini à 6,9 % au niveau national et 5,97 dans la circonscription du Sud-Est…
D’ici là le 26 mai, votons et faisons voter Ian Brossat. Chaque rencontre, chaque débat, chaque occasion peut être saisie pour convaincre un électeur qui serait tenté par l’abstention, qui n’aurait pas encore mesuré combien la dynamique à gauche porte aujourd’hui un nom, celui de Ian Brossat. »