Congrès de la section du PCF de « Fontaine rive gauche du Drac »
Mercredi 9 juin 2010
Orientations validées à l’unanimité
Les participants au congrès local de la section « Fontaine Rive Gauche du Drac » ont validé à l’unanimité les orientations qu’ils veulent voir promues lors du 35e congrès. Voici ce qui, par delà leurs différences d’appréciation sur telle ou telle question, est essentiel à leur yeux :
1) Le Parti communiste constitue un outil irremplaçable pour battre en brèche le système capitaliste et faire changer la société. Il n’est pas envisageable que le Front de gauche ou toute autre forme d’alliance et de rassemblement puisse se subsituer au PCF ou entraîner sa marginalisation.
Aujourd’hui, alors que toutes les conquêtes sociales sont attaquées à la troçonneuse, que le sens de l’intérêt collectif résiste de plus en plus difficilement face aux invidualismes et aux communautarismes, le PCF est plus que jamais indispensable pour mener la bataille idéologique, faire reculer le fatalisme et proposer une alternative politique radicalement différente.
2) Il est nécessaire que les communistes remettent à l’ordre du jour des propositions radicales qui, comme le programme du Conseil national de la Résistance, portent en germe une conception totalement différente de l’organisation sociale et économique de la société. Les communistes doivent afficher sans complexe ce qu’ils pensent et ce qu’ils proposent. Ils doivent oser démontrer l’actualité et la pertinence des nationalisations, par exemple des banques et des assurances, rappeler les valeurs fondamentales dont est porteur le service public à la française, exiger une réforme en profondeur des institutions. Le Parti doit impulser la bataille pour la suppression du régime présidentiel qui révèle aujourd’hui jusqu’à la caricature avec Sarkozy, sa nature qualifiée dès 1958 par le seul PCF de « pouvoir personnel ». Il faut exiger également avec force l’instauration de la proportionnelle à toutes les élections.
3) La capacité de mener à bien ces ambitions implique de revivifier l’activité communiste prioritairement au plus près des couches populaires. Ce qui nécessite de disposer d’une organisation privilégiant les structures (cellules, sections) et les interventions de proximité et d’assurer un réel fonctionnement démocratique à tous les niveaux. C’est pourquoi il faut notamment mettre fin dans les statuts à l’existence des adhérents non cotisants, comme à la « présidentialisation » des fonctions des premiers responsables, en supprimant l’élection des secrétaires par les délégués aux congrès départementaux et nationaux.