Lors de la Conférence de presse de ce vendredi 3 mars, le binôme de candidats (Myriam Martin et Laurent Jadeau) présenté aux élections législatives des 11 et 18 juin prochains a souligné ce qui nous caractérisent c’est l’attachement à ce territoire !
Pour Myriam Martin :
Un temps fort de notre démocratie va avoir lieu les 11 et 18 juin 2017: l’élection de nos députés à l’assemblée nationale, ceux-là même qui proposent et votent les lois de notre pays.
Je suis candidate pour le PCF sur la 4ème circonscription de l’Isère.
Native de Vizille, j’ai grandi à Pont de Claix où je vis de nouveau après avoir passé 10 ans à Bourg d’Oisans. Arrière petite fille d’immigrés Italien installés à Venosc, mon arrière Grand-Père a participé à la construction du barrage du Chambon puis il a été mineur à la Mure, décédé de la silicose. Fille et petite fille d’ouvrier, moi même ouvrière syndicaliste plus de dix ans à Becton Dickinson, je suis aujourd’hui encadrante et chargée d’insertion pour personnes en situation de handicap.
Je connais bien la 4ème circonscription, la diversité et la beauté de ses paysages, ainsi que sa population des quartiers populaires, des milieux montagnards, ouvriers, agriculteurs, des saisonniers du tourisme aux agents des services publics, ses nombreux artisans, ses retraités, ses écoliers et sa jeunesse. Nous avons tous un point commun : nous ne voulons plus avoir peur du lendemain, nous voulons de nouveau « les jours heureux ».
Le Parti Communiste Français n’a pas à rougir des avancées sociales conquises par ses députés. Nous leurs devons entre autre la Sécurité Sociale qui a pu voir le jour grâce à la détermination du ministre communiste Ambroise Croizat et des militants communistes combatifs à travers le pays qui ont su faire de cette belle idée une réalité. Aujourd’hui nous mesurons tous toujours l’importance de la sécu dans notre quotidien. C’est le premier rempart contre la pauvreté et la maladie.
Ce sont ces communistes qui me donnent l’envie de m’engager. Je suis fière de leur héritage et je ferai tout pour en être digne.
Voter pour des candidats communistes, c’est voter et prendre part à la construction d’une société plus juste, plus solidaire, plus humaine. C’est prendre le parti d’une France en commun.
Aujourd’hui, ce que nous avons en commun ce sont les services publics. Ils sont partout, ils sont notre quotidien !
Moins de moyens pour eux, c’est moins de moyens pour nous ! Ils sont l’avenir et toujours la promesse de progrès, de développement. Ils servent l’interêt général et sont pourvoyeurs d’emplois, tout particulierement sur nos territoires. Nous nous engageons à les défendre et à les renforcer.
Voter communiste, c’est défendre l’emploi, notamment les emplois industriels. C’est aussi ne pas reculer devant des revendications légitimes que plus personne ne défend ! Nous demandons une hausse générale et significative de tous les salaires, de toutes les pensions et de tous les minimas sociaux. De l’argent il y en a, la France est championne toute catégorie pour le versement de dividendes aux actionnaires.
Voter communiste, c’est tout mettre en oeuvre pour l’égalité territoriale, spécialement sur la question des transports et des infrastructures. Nos territoires sont vastes et les paysages variés. Nous voulons des transports publics de qualité et des routes adaptées à nos besoins.
Aussi, je proposerai une loi pour péreniser la gratuité des transports pour les scolaires et l’étendre à tous les scolaires de France. L’école est gratuite, s’y rendre devrait l’être aussi quelque soit notre lieu de résidence.
Il est temps d’envoyer à l’assemblée nationale des élus qui connaissent la réalité du quotidien et qui sont les mieux placés pour proposer des lois en rapport avec nos vrais besoins. Vous pouvez me faire confiance pour porter haut et fort la voix des gens « d’en bas »!
Fontainois de toujours, je connais parfaitement tous les recoins de cette 4ème Circonscription. J’ai adhéré au PCF le jour de la réélection de Louis Maisonnat comme député de ce territoire en 1981. Son action, tant dans ma vile que comme député m’a profondément marqué.
J’ai d’ailleurs été candidat ici même à deux reprises, en 2010 et 2012.
Engagé depuis mon adolescence dans les mouvements éducatifs, sportifs et syndicaux, j’ai toujours œuvré pour construire une société de solidarité, de partage et de justice. Instituteur de métier, j’ai enseigné pendant plus 20 ans en éducation prioritaire. Je suis aujourd’hui élu de terrain dans ma ville de Fontaine, j’ai en charge les questions d’éducation, d’enfance et de petite enfance.
Ces élections législatives, loin du Barnum désespérant de l’élection présidentielle, constituent pour moi le véritable moment où se décidera la politique de notre pays pour les 5 années à venir. La question qui va se poser pour chacun d’entre nous est « stop ou encore » ? Va-t-on enfin tourner le dos aux politiques libérales qui détruisent les services publics, asservissent les salariés aux choix de la finance.
Avec Myriam Martin, nous portons des propositions radicalement nouvelles, et véritablement de gauche. Nous voulons en finir avec ces politiques d’austérité et redonner les moyens aux communes, à l’école, à la santé publique. L’argent doit être utilisé pour le bien-être de tous, et non pour l’accaparement de quelques-uns !
A l’exemple du travail des parlementaires communistes lors de ce quinquennat, qui ont été les seuls à ne jamais plier sur les enjeux fondamentaux, comme la funeste loi « El-Khomri », nous ne lâcherons rien.
Dans les jours et les semaines qui viennent, nous irons à votre rencontre pour vous faire partager nos propositions, et écouter les vôtres.