La réforme des retraites proposée par le gouvernement est un véritable coup de poignard contre le modèle social français. Injuste, mais aussi inefficace, ce sont les salariés déjà durement touchés par la crise qui vont la payer au prix fort (22,6 milliards d’euro) alors qu’une fois de plus, le capital est épargné (4,4 milliards d’euro). Ce projet ne règlera rien. Ils s’inscrit dans la lignée des mesures d’austérité mises en place par l’Union européenne : une véritable capitulation devant les marchés financiers et l’amplification d’une politique d’austérité qui nous enfonce dans la récession. Il est possible de faire autrement. Les député-e-s communistes, républicains et du parti de gauche, ont déposé une proposition de loi qui, tout en rétablissant la justice sociale, assurerait également un financement dynamique du système de retraite. Elle repose sur trois piliers :
1. Désintoxiquer notre économie de la finance : contribution des revenus financiers des entreprises à un taux de 9,9% soit 30 milliards de recettes supplémentaires. Cotisation additionnelle des entreprises qui favorisent la financiarisation au détriment de l’investissement et de l’emploi.
2. Favoriser l’emploi et les salaires : majoration de 10% des cotisations des entreprises de plus de 20 salariés dont le nombre de salariés à temps partiel est supérieur à 20% et suppression des exonérations au titre des heures supplémentaires : 25 milliards de recettes supplémentaires.
3. Promouvoir la justice sociale : suppression du bouclier fiscal et augmentation des contributions des revenus issus de l’intéressement, des bonus et stock-options. La mobilisation contre le projet gouvernemental s’amplifie. Aux côtés des syndicats, soyons des millions à rejeter le projet gouvernemental et à défendre une alternative crédible et juste.
Je soutiens la proposition de loi des député-e-s communistes